Château de Falaise

château fort français
Château de Falaise
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Xe siècle-XIIIe siècleVoir et modifier les données sur Wikidata
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Le château de Falaise dit château Guillaume-le-Conquérant est un ancien château fort, du Xe siècle, qui se dresse sur le territoire de la commune française de Falaise, dans le département du Calvados, en région Normandie. Le château où naquit le futur Conquérant et qui fut l'une de ses résidences principales, est à la fois place forte et symbole du pouvoir princier et berceau de la dynastie anglo-normande.

Le château, propriété de la ville de Falaise, est classé aux monuments historiques.

Localisation modifier

Le château est situé sur massif schisteux formant un éperon barré au sud-ouest de la ville de Falaise, dans le département français du Calvados, dominant la cluse de l'Ante qui sépare le promontoire étroit du château au sud, du mont Myrrah au nord.

Historique modifier

Origines du château modifier

Les premières traces de fortifications en pierre, partiellement appareillées en arête-de-poisson, datent du Xe siècle, ce qui fait du château de Falaise l'un des premiers châteaux normands en pierre[1]. La datation du front Est au carbone 14, à l'occasion de fouilles réalisées en 2009, a en effet permis de révéler la construction d'une première enceinte maçonnée du début du XIe siècle, entre 1019 et 1023[2],[3], peut-être sous Richard Ier de Normandie, mais plus vraisemblablement sous son fils, Richard II. Le chroniqueur Robert de Torigni mentionne au XIIe siècle les tours et les murs construits par Richard Ier de Normandie en 960[4]. L'utilisation de la pierre, matériaux onéreux, témoigne de l'importance stratégique de la place forte et du faste de la Normandie. Cependant, il est probable que le château ne disposait pas à cette époque d'un grand donjon, et seul le mur extérieur devait être maçonné. Généralement les bâtiments résidentiels et les dépendances sont bâtis en bois. Parfois on trouve l'emploi du solin de pierre, comme dans les bâtiments de la motte d'Olivet à Grimbosq[4].

En 1027, Robert le Libéral, alors comte d'Hiémois, entre en rébellion contre son frère et duc de Normandie Richard III, et s'enferme dans la forteresse. Le duc vint l'assiéger. Guillaume de Jumièges écrit dans la Gesta Normannorum ducum qu'il fit « sans cesse jouer les béliers et les balistes », preuve de la fortification du lieu. Peu de temps après le début des combats, Robert décide de se rendre et les deux frères se réconcilient[5]. C'est également en 1027-1028 que naît au château Guillaume II de Normandie, le futur Guillaume le Conquérant[6].

Henri Ier Beauclerc, le fils cadet de Guillaume le Conquérant, en 1106 se proclame roi d'Angleterre et duc de Normandie, et doit reconstruire la Normandie et ses châteaux afin de faire face à de nombreux ennemis, alliés à ses frères et entreprend une large campagne de renforcement des châteaux ducaux. À Falaise, il consolide l'enceinte de la ville et du château, et fait bâtir, dans la basse-cour du château une chapelle dédiée à saint Nicolas. En 2000, des fouilles menées dans la basse-cour, laisserait supposer qu'un logis fut aménagé le long du rempart nord. Le bâtiment connu dans les archives comme étant le logis vicomtal, aurait été construit en partie sous Henri Ier[note 1]. Vers 1123-1125[1], ce dernier entreprend la construction d'un grand donjon-palais de plan quadrangulaire[7] typique de l'architecture anglo-normande (cf. Tour de Londres).

Vue d'ensemble de l'enceinte du château et détail d'une fenêtre, le Dictionnaire de l'architecture française d'Eugène Viollet-le-Duc.

Le premier étage — l'espace ducal — est composé des pièces traditionnelles de l'habitat seigneurial médiéval : la Grande-Salle, pièce de réception (en latin aula), la chambre, pièce de vie privée (camera), la chapelle (capella)[8]. Dans les salles, on trouve des traces d'une cuisine et de lieux où étaient stockés les vivres en cas de siège. Ce donjon repose partiellement sur des murs maçonnés formellement identifiés comme appartenant à l'ancien donjon de l'époque de Guillaume le Conquérant[note 2].

Le petit-fils d'Henri Ier, Henri II et ses fils investirent des sommes importantes dans l'entretien et l'amélioration du château, comme l'évoque les finances sur la réalisation de travaux sur les fortifications[10]. C'est Henri II qui dote l'enceinte de ses premières tours de flanquement, et qui dans la seconde moitié du XIIe siècle, accole une nouvelle construction au grand donjon. Ce second donjon est également quadrangulaire, ses dimensions sont plus modestes, il agrandit l'espace habitable : c'est le petit donjon. On sait que le nouveau duc-roi passa Noël 1159 au château de Falaise en compagnie de sa femme, Aliénor d'Aquitaine, et de sa cour[note 3]. Sa position à l'opposé de l'entrée du grand donjon en fait un ouvrage plus d'agrément que de défense[note 4]. Selon Bernard Beck, c'est une fois la guerre de Cent Ans finie que le petit donjon a été percé de deux baies, mais aussi de canonnières[13].

Au XIIe siècle, afin de réguler le flux de la rivière Marescot[note 5], on installe des écluses et des canaux, créant ainsi une vaste étendue d'eau au pied du rempart sud du château[note 6], et le système défensif est complété par des haies d'épineux[note 7], des palissades et des systèmes fossoyés[14].

Du au , Henri II, en guerre contre ses fils rebelles, assiège Dol et capturent des alliés bretons de ses fils, qu'il fait transférer au château de Falaise, qui devient alors « prison d'État »

En 1174, à la suite de la bataille d'Alnwick, Guillaume le Lion, roi d'Écosse, fait prisonnier par le roi d'Angleterre Henri II est incarcéré à Falaise[15], en [note 8]. C'est à Falaise que Jean sans Terre emprisonnera son neveu Arthur de Bretagne[note 9]

Enfin, le troisième donjon fut bâti en 1207[17] par le roi de France Philippe Auguste, à la suite de l'annexion du duché de Normandie au domaine royal par son armée[18]. Philippe Auguste avait pu s'emparer du château à la suite de la défection de Louvrecaire, un chef de mercenaires gascons, en 1204, après un siège de huit jours seulement. Après avoir reconstruit les bâtiments détruits lors du siège, il applique les principes d'architecture défensive en vogue à travers le royaume, et fait compléter la forteresse d'un nouveau donjon, comme il l'avait fait à Gisors, Verneuil (tour Grise), Vernon, Lillebonne, Caen[13]. Accolée au petit donjon, c'est une grosse tour de plan circulaire, la tour Talbot[note 10], à vocation uniquement défensive, qui est construite selon les prescriptions des ingénieurs militaires du roi de France, reprenant les principes de l'architecture castrale philippienne.

Le , le roi d'Angleterre, Henri V, entame le siège de la place défendue par deux capitaines, Olivier de Mauny dans la ville qui résiste six semaines et Gilbert de la Fayette dans la forteresse, qui à bout de ressources est contraint de capituler après un peu plus de trois mois[20] ()[13].

Vers 1430-1440, les Anglais renforcent la courtine est, la plus vulnérable[13]. En 1433, une des latrines en bois du château est pourrie et remplacée[21].

Lors des guerres de Religion, la forteresse est disputée entre Montgomery et le maréchal de Matignon[13].

Le château, abandonné au XVIIe siècle, sert de carrière de pierre. Les étages supérieurs du donjon sont détruits. De 1809 à 1944, le collège de Falaise s'établit entre les murs du château. Entre-temps il est classé au titre des monuments historiques en 1840[22]. L'architecte, Victor Ruprich-Robert (disciple de Viollet-le-Duc) entame, à partir de 1864, une campagne de restauration qui sauve les donjons de la ruine[note 11]. Les donjons furent peu touchés par les bombardements alliés lors des combats de la Poche de Falaise qui ont rasé les bâtiments modernes, mais également la chapelle romane Saint-Nicolas[23] qui se trouvait au centre de l'esplanade.

Entre 1987 et 1997, les donjons ont fait l'objet d'une restauration de la part de Bruno Decaris, architecte en chef des monuments historiques du Calvados. Il a réalisé une version moderne de l'avant-corps du grand donjon dont les fondations étaient connues. Cette reconstruction fut controversée[note 12], car l'avant-corps remplaçant celui d'origine disparu, utilise de l'acier et du béton armé verni. En accord avec la charte de Venise, l'utilisation de tels matériaux pour restaurer un château médiéval vise à informer le visiteur de l'actualité de la réalisation[25]. À l'issue des recours judiciaires liés à cette restauration, en 2005, Bruno Decaris est condamné à 3 000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Caen pour une erreur administrative liée à une infraction au code de l'urbanisme[26].

Description modifier

 
Vue générale.

On retrouve les premières traces de fortifications datant du Xe siècle sur le front est de l'enceinte castrale. Dans leur ensemble, les éléments visibles aujourd'hui datent principalement des XIIe, XIIIe et XVe siècles[27]. Ces différentes phases de construction sont clairement identifiables, chaque époque ayant vu l'érection d'un donjon.

Le grand donjon quadrangulaire modifier

 
Les trois donjons.
 
Plan des donjons.

Le grand donjon quadrangulaire est le premier et le plus grand. Il correspond à la principale phase de construction. Long de 26,60 mètres, large de 22,80 mètres, le donjon, haut de 22 mètres, a des murs de 3,50 mètres d'épaisseur et de solides contreforts[19], comme aux châteaux de Castle Rising ou de Norwich.

L'à-pic naturel de l'éperon permettait de bloquer l'accès à la fortification et contribuait à la défense de l'édifice. Il est divisé en deux par un mur de refend[note 13][13]. L'unique accès au donjon est aménagé pour en rendre l'accès très difficile : il est placé très haut, sur le flanc oriental, et est protégé par un châtelet d'entrée qui contient la cage d'escalier et un imposant avant-corps. L'étage inférieur abrite les celliers, les saloirs, la citerne de récupération des eaux de pluie et un puits, l'étage supérieur qui s'éclaire par cinq baies romanes géminées, les appartements, avec dans l'angle nord-est, une pièce appelée — à tort — « chambre d'Arlette » et une chapelle palatiale à deux étages au sud-est, dans un saillant du mur. Faisant office de palais, il est construit suivant un plan quadrangulaire. Le premier étage est l'espace ducal qui sert d'habitat au seigneur des lieux. On y trouve la grande salle (l'aula) qui sert pour les réceptions, la chambre du seigneur (la camera) équipée d'une grande cheminée et la chapelle (la capella), avec son cul-de-four et dont les voûtes d'arêtes sont soutenues, au centre par un arc-doubleau reposant sur deux colonnes engagées, surmontées de chapiteaux et dont les murs sont aujourd'hui blanchis à la chaux mais qui devaient probablement être rehaussés de décors peints et de polychromies. Henri Ier confiera aux moines de l'abbaye Saint-Jean-de-Falaise, qu'il a fondée, la charge d'officier dans la chapelle castrale. Le dernier étage héberge les hommes d'armes qui assurent la défense de l'édifice. Le niveau de toiture peut être utilisé pour faire le guet et permettre la défense (passive) rapprochée du donjon. Ses murs devaient probablement être surmontés par un parapet crénelé comme au château de Rochester, ou de hourds. Des escaliers, percés dans les murs, permettaient de desservir les différents niveaux, ainsi que les pièces annexes, telles que des latrines ou autres commodités.

On trouve également les traces d'une cuisine et de magasins à vivres. Ce donjon roman repose sur des fondations plus anciennes datant de l'époque de Guillaume le Conquérant. Le dernier étage, réservé à la garnison, ainsi que les tourelles d'angle ont été arasés probablement lors de la construction de la tour Talbot[28].

Le petit donjon modifier

Le second, le « petit donjon », plus court et plus étroit, adopte également une forme quadrangulaire. Il se situe à l'opposé de l'entrée du château située elle dans le donjon roman. De dimensions plus réduites, 14 mètres de longueur pour 10 mètres de large et 14 mètres de hauteur, il n'a pas de réelle vocation militaire et reste avant tout un lieu d'habitation et d'agrément et permet d'agrandir considérablement le logis seigneurial, tout en permettant de mieux couvrir la face ouest de l'éperon. La cheminée du petit donjon arbore un décor de feuillage et d'entrelacs. La camera qui s'éclaire par quatre grandes baies ouvragées[note 14] et sa cheminée, avec son parement en brique, facilitant la diffusion de la chaleur, a sont foyer encadré d'élégantes colonnettes.

Il est flanqué d'une tourelle rectangulaire, accolée au mur nord de l'édifice, et qui était accessible uniquement par la salle résidentielle. De nos jours inaccessible, elle aurait pu servir de cachot[note 15]. Toutefois, la fonction réelle de cette tourelle n'a pu à ce jour être déterminé, et du fait de l'exiguïté de l'espace, il pourrait s'agir de latrines.

La tour Talbot modifier

Le troisième donjon, nommé « tour Talbot », construit par Philippe Auguste, a pour seule vocation la défense du château. De plan circulaire, il atteint une hauteur de 35 mètres avec des murs de 4 mètres d'épaisseur[note 16]. La tour est divisée en six étages voûtés ou plafonnés éclairés uniquement par de longues archères, avec en partie supérieure une plate-forme couronnée de mâchicoulis[19]. Un puits, logé dans son mur sud, est accessible de chacune des salles[13].

L'enceinte modifier

 
Entrée et tours de l'enceinte du château
 
Vue aérienne du château de Falaise

La grande enceinte, allongée en forme de fuseau de part et d'autre de la route de Caen à Alençon, édifiée au XIIIe siècle, suit le rebord de l'éperon. Elle est flanquée de seize tours circulaires ou semi-circulaires, dont quatre commandent deux à deux les deux portes d'entrée[19].

Jusqu'au XVIIIe siècle, sur son côté sud, elle était précédée par des étangs artificiels, remplacés par la promenade des Bercagnes. L'esplanade ainsi délimitée abritait au Moyen Âge divers bâtiments dont : la chapelle (disparue en 1944), le logis du gouverneur, des casernes, des ateliers, les écuries, une basse-cour et une haute-cour, barrées de murs faisant office de chicanes ralentissant l'accès aux deux puissants donjons, derniers réduits de défense[28].

L'urbanisation et les combats de 1944 ont sensiblement modifié son aspect. On ignore le nombre exact des tours qui la flanquaient et leur disposition. Assez bien conservées au sud (en bordure des nouveaux boulevards), les tours, au nord, plus ou moins ruinées, sont souvent encloses dans des propriétés privées[29].

On dénombre sept portes qui donnaient accès à la cité, dont : au nord-est la porte Le Comte, vers le val d'Ante, la porte Philippe-Jean, vers Saint-Laurent, la porte Mauduit ou Marescot, rue Clemenceau, toutes à l'état de vestiges. Seule la plus récente, la porte des Cordeliers, située au-dessus de la retenue d'eau, est assez bien conservée[29].

Le château au XXIe siècle modifier

Restauration et nouveaux équipements modifier

Depuis la fin des années 2000, l'enceinte castrale a été restaurée de façon à rendre au château son aspect défensif[30].

 
Tablette « HistoPad ».

En , le château s’est doté d’une nouvelle scénographie, axée notamment sur les nouvelles technologies. Les visiteurs peuvent découvrir l’intérieur du château, tel qu’il était probablement au XIIe siècle, grâce à des tablettes numériques tactiles nommées « HistoPad ». Il suffit de tourner sur soi-même pour que l’architecture médiévale se superpose à l’aspect actuel[31]. Le château s'est aussi équipé de lunettes stéréoscopiques « HistoCam », permettant de découvrir, dans le même angle de vue, une représentation en relief de la basse-cour du château[32].

Protection aux monuments historiques modifier

Le château est classé au titre des monuments historiques par liste de 1840[22].

Lieu de tournage modifier

En , plusieurs séquences ont été réalisées au château dans le cadre d'une émission de la série Secrets d'Histoire consacrée à Guillaume le Conquérant et intitulée Guillaume le Conquérant : à nous deux l'Angleterre ! L'émission a été diffusée sur France 3 le de la même année[33].

Visite modifier

Le château est ouvert à la visite[34].

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Ce bâtiment sera largement remanié au XIVe siècle, avant d'être réaménagé lors de la guerre de Cent Ans, époque où il devient le logis du gouverneur de Falaise[4].
  2. Au XIe siècle, le donjon du château de Falaise était, au moins partiellement, maçonné. C'était alors très rare en Normandie. Certains auteurs pensent même que le donjon était totalement en pierre. Voici ce qu'en dit Paul German : « L'efficacité de cette enceinte de pierre et de son donjon, également en pierre, unique dans la région à l'époque, est attestée par de multiples témoignages de la période ducale. »[9].
  3. « Au mois de , les deux rois (Henri II et Philippe Auguste) conclurent une trêve et, peu après, Henri II put tenir tranquillement sa cour de Noël à Falaise. »[11].
  4. « La fonction défensive de ce deuxième ouvrage ne paraît pas affirmée. Alors qu'au même niveau, dans le grand donjon, on s'était contenté d'un éclairage très faible, dispensé par d'étroites meurtrières, le petit ouvrage est percé de grandes ouvertures faisant entrer largement la lumière […] il est clair qu'on se trouvait là, sur l'à-pic du rocher, à l'abri des attaques. »[12].
  5. Aujourd'hui souterraine
  6. Au niveau de l'actuelle place des Bercagnes.
  7. Probablement de l'ajonc.
  8. Le de la même année, Guillaume reconnaîtra sa vassalité au roi d'Angleterre, mettant ainsi fin à l'indépendance de l'Écosse.
  9. Son assassinat, probablement à Rouen, permettra au roi de France Philippe Auguste de se saisir de la Normandie[16].
  10. Son nom pourrait faire référence soit à une famille falaisienne notable de l'époque ou au maréchal anglais John Talbot, capitaine du château en 1449[13] qui le fit réparer en 1428[19]
  11. Il refait notamment le couronnement de la tour Talbot.
  12. Cette controverse a pris fin avec un procès, les parties civiles étaient composées d'habitants et d'associations locales et historiques, dont la Société des antiquaires de Normandie. La controverse a fait l'objet de nombreux articles dans des revues et journaux, comme l'article de Marcus Binney dans le Times de Londres du [24].
  13. Comme au château de Caen, Chambois, et Arquesetc.
  14. Les fenêtres ont été retaillées au XVe siècle durant la présence anglaise
  15. Selon une légende, c'est là, que Jean sans Terre, aurait enfermé en 1202, son neveu Arthur de Bretagne, et des membres de la famille de Lusignan[13].
  16. Elle préfigure l'énorme tour de Coucy.

Références modifier

  1. a et b Les dossiers d'archéologie, no 334.
  2. François Savatier, « Falaise, premier château normand en pierre ? », pourlascience.fr, consulté le 12 mai 2015.
  3. Bouet 2022, p. 18.
  4. a b et c Bouet 2022, p. 17.
  5. Guillaume de Jumièges, Histoire des Normands, Livre VI, Chapitre II.
  6. Stéphane William Gondoin, « Les châteaux forts au temps de Guillaume le Conquérant », Patrimoine normand, no 94,‎ juillet-août-septembre 2015, p. 39 (ISSN 1271-6006).
  7. Stéphane William Gondoin. Châteaux forts de Normandie. éditions OREP, 2006. Page 17.
  8. Claude Wenzler, Architecture du château fort, Ouest-France, Rennes, 1997, p. 11.
  9. Paul German, Histoire de Falaise, Éditions Charles Corlet, Condé-sur-Noireau, 1998, p. 58.
  10. Martin Aurell. L'Empire des Plantagenêt, 1154-1224. Tempus (collection), Perrin édition, Paris, 2004 (Ouvrage de référence sur Henri II et ses fils).
  11. François Neveux. La Normandie des ducs aux rois, Xe – XIIe siècle, Ouest-France Université, Rennes : 1998, p. 527.
  12. Bruno Decaris, Le château de Falaise, Monuments historiques, Paris, vers 1985, p. 7.
  13. a b c d e f g h et i Bernard Beck, Châteaux forts de Normandie, Rennes, Ouest-France, , 158 p. (ISBN 2-85882-479-7), p. 126.
  14. Bouet 2022, p. 21.
  15. Jean Barros, Le canton de Barneville-Carteret (Côte des Isles) : Le patrimoine, t. 1, Valognes, Éditions de la Côte des Isles, , 391 p. (ISBN 2-9505339-1-4), p. 33.
  16. Le Patrimoine des Communes du Calvados, t. I, Éditions Flohic, coll. « le patrimoine des communes de France », (ISBN 2-84234-111-2), p. 21.
  17. Michel Hébert et André Gervaise, Châteaux et Manoirs de la Manche, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, , 176 p. (ISBN 978-2-84706-143-7), p. 29.
  18. Roger Jouet, … Et la Normandie devint française. éditions OREP, 2004.
  19. a b c et d Guy Le Hallé (préf. Hervé Morin, photogr. Yves Buffetaut), Châteaux forts de Basse-Normandie, t. II, Louviers, Ysec Éditions, , 160 p. (ISBN 978-284673-215-4), p. 60-64 (Falaise).
  20. Nicolas Mengus, Châteaux forts au Moyen Âge, Rennes, Éditions Ouest-France, , 283 p. (ISBN 978-2-7373-8461-5), p. 156.
  21. Mengus 2021, p. 76.
  22. a et b « Château fort », notice no PA00111309, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  23. Mengus 2021, p. 16.
  24. [1].
  25. Charte de Venise, art. 9, en matière de restauration, « tout travail de complément reconnu indispensable pour raisons esthétiques ou techniques relève de la composition architecturale et portera la marque de notre temps »
  26. Philippe Defawe, « Malaise au château de Falaise », sur lemoniteur.fr, .
  27. Gondoin, 2015, p. 38.
  28. a et b Beck 1986, p. 33.
  29. a et b Beck 1986, p. 127.
  30. Restauration des remparts du château Guillaume-le-Conquérant - Falaise 2007-2011.
  31. [2].
  32. [3].
  33. « Stéphane Bern en tournage au château de Guillaume le Conquérant, à Falaise », sur Actu.fr, (consulté le ).
  34. Site officiel du château de Falaise.

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier