Ce cochon de Morin

nouvelle de Guy de Maupassant

Ce cochon de Morin
Publication
Auteur Guy de Maupassant
Langue français
Parution
dans Gil Blas
Recueil
Nouvelle précédente/suivante

Ce cochon de Morin est une nouvelle de Guy de Maupassant, publiée en 1882.

Historique modifier

Ce Cochon de Morin est initialement publié dans la revue Gil Blas du 21 novembre 1882, sous le pseudonyme Maufrigneuse, puis dans le recueil Contes de la bécasse[1]. La nouvelle est dédiée à Eugène Oudinot, un verrier[1].

Résumé modifier

Cette nouvelle relate l’histoire de Morin, mercier à La Rochelle, arrêté pour « outrage aux bonnes mœurs » car il a embrassé de force une jeune fille dans un train qui revient de Paris, Henriette Bonnel.

Labarbe, un journaliste, veut aider Morin. Il se rend, avec son ami Rivet, chez l'oncle d'Henriette, où elle réside depuis la mort de ses parents. En se promenant avec elle, Labarbe l'embrasse puis lui avoue son amour. Rivet les aperçoit et tente de raisonner Labarbe. Le soir, l'oncle, bon lecteur du journal de Rivet et Labarbe, leur propose de rester dormir pour attendre le retour de sa femme et décider des suites à donner à l'affaire. Après le dîner, la jeune femme conduit alors ses invités jusqu'à leurs chambres. Elle repousse plusieurs fois Labarbe, mais finit par céder à ses avances. Le lendemain, les Bonnel retirent leur plainte. Labarbe rentre à La Rochelle, à regret. Les journalistes se rendent ensuite chez Morin pour lui annoncer la nouvelle. Le mercier bondit de joie. Mais sa réputation est faite, on ne sait que ce dernier est marié à Henriette Bonnel. Le mari accueille Labarbe en termes pour le moins ambigus lorsqu'il évoque son rôle dans l'affaire de « ce cochon de Morin

Deux ans plus tard, Labarbe rend visite à un notaire et rencontre Henriette Bonnel qui était la femme de ce notaire.

Personnages Principaux modifier

  • Morin
  • Henriette Bonnel
  • Labarbe

Personnages secondaires modifier

  • L'oncle de Henriette Bonnel
  • Rivet
  • Un notaire

Adaptations modifier

Ce conte doux-amer a été porté trois fois au cinéma et une fois à la télévision.

Notes et références modifier

  1. a et b Volume Maupassant, contes et nouvelles, page 1488, Bibliothèque de la Pléiade

Éditions modifier

Voir aussi modifier

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