Catherine Tramell
Personnage de fiction apparaissant dans
Basic Instinct.

Sharon Stone, l'actrice qui interprète Catherine Tramell en 2002.
Sharon Stone, l'actrice qui interprète Catherine Tramell en 2002.

Alias Catherine Woolf
Naissance 1961
Origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Sexe Féminin
Cheveux Blonds
Activité Romancière
Femme fatale
Caractéristique Bisexuelle
Addiction au risque
Adresse San Francisco

Créée par Joe Eszterhas
Interprétée par Sharon Stone
Voix Micky Sébastian (VF)
Films Basic Instinct
Last Action Hero (caméo)
Basic Instinct 2
Première apparition Basic Instinct
Dernière apparition Basic Instinct 2
Éditeurs Studio Canal

Catherine Tramell est un personnage de fiction créé par Joe Eszterhas dans le film Basic Instinct de Paul Verhoeven en 1992. Ce personnage est interprété par l'actrice américaine Sharon Stone.

Biographie modifier

Dans Basic Instinct, Catherine Tramell naît en 1961. Ses parents meurent dans l'explosion d'un bateau, en 1979 et elle hérite de 110 millions de dollars. Son premier roman, The First Time, écrit quelques années plus tard, reprend la trame de cet événement.

En 1983, elle décroche une licence de lettres et de psychologie à l'Université de Berkeley. Durant ses années à l'université, son conseiller, le professeur Noah Goldstein est assassiné avec un pic à glace, ce qui donne à Catherine, l'idée de son nouveau roman, Love Hurts. En même temps, elle rencontre une autre étudiante en psychologie, Lisa Hobberman (alias Elizabeth Garner).

Elle sort ensuite avec un boxeur, Manuel "Manny" Vásquez, tué en 1984 durant un combat à Atlantic City. Elle devient écrivain sous le pseudonyme de Catherine Woolf. Ses romans sont des polars qui mêlent sexe et crime et s'attardent sur l'instinct primaire (basic instinct) des gens. Des meurtres irrésolus entourent les événements de sa vie. Elle est habituée à se lier d'amitié avec des criminels, comme Hazel Dobkins, une femme âgée qui a poignardé son époux et leurs enfants à mort pour aucune raison et Roxanne "Roxy" Hardy, son amante, qui a tué ses deux jeunes frères avec un rasoir, adolescente.

Description modifier

Physique modifier

L'apparence physique de Catherine Tramell est indubitablement liée à celle de Sharon Stone, l'actrice qui lui donne vie dans les deux films. Blonde platine sexy à la silhouette fine, elle porte des vêtements avec une dominante de blanc dans le premier film. Tenue grâce à laquelle le personnage passera à la postérité avec la scène désormais culte de l'interrogatoire. Extérieurement, elle n'est que douceur excepté son regard pesant. Dans le deuxième film, elle adopte des tenues avec une dominante de noir très sexy. Elle ne porte jamais de sous-vêtements pour exciter les hommes et pour avoir plus rapidement et plus simplement des relations sexuelles.

Personnalité modifier

Catherine Tramell est un savant mélange de femme fatale et de possible tueur en série. Elle a une personnalité particulièrement complexe. À la fois douce et retorse, elle peut être très sensuelle et affectueuse mais aussi froide et dénuée de sentiment. Ouvertement bisexuelle, elle collectionne de brèves aventures avec des personnes des deux sexes et a une addiction au risque de mettre leur vie en danger.

Réception critique modifier

Le personnage de Catherine Tramell (et plus largement le film Basic Instinct) a fait l'objet d'un article traitant de la biphobie, et de ses clichés. Femme bisexuelle, Catherine est une personne froide et sans émotion, incapable de s'attacher sentimentalement à ses conquêtes amoureuses, insatiable sexuellement dans ses aventures avec les deux sexes ; la bisexualité étant représentée comme un état de « confusion » permanente entre hétérosexualité et homosexualité[1].

Œuvres où le personnage apparaît modifier

Reprise du nom modifier

Lors de sa cavale fin , le tueur Luka Rocco Magnotta a pris le nom de Catherine Tramell pour s'inscrire dans le trajet de car Paris-Berlin [2].

Notes et références modifier

  1. Ki Namaste, « Le Déplacement et la crise du réel : la socio-sémiotique et la biphobie de Basic Instinct », Cinémas : revue d'études cinématographiques / Cinémas: Journal of Film Studies, vol. 3, n° 2-3, 1993, p. 223-238. (lire en ligne) sur Érudit.org
  2. Article de France TV