Catherine Clarke Fenselau

chimiste américaine

Catherine Clarke Fenselau () est une scientifique américaine. Elle est reconnue comme l'une des meilleures dans le domaine de la chimie bioanalytique grâce à son utilisation du spectromètre de masse pour étudier les molécules biologiques[1].

Catherine Clarke Fenselau
Fenselau en 1961
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (85 ans)
YorkVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Conjoint
Robert J. Cotter (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Distinctions

Biographie modifier

Catherine Lee Clarke naît le 15 avril 1939 à York dans le Nebraska[2],[3]. Elle obtient un baccalauréat en chimie du Bryn Mawr College en 1961[2].

Elle obtient un Ph.D. en chimie organique en 1965 à l'université Stanford, sous la supervision de Carl Djerassi[2]. Le laboratoire de Djerassi a recours aux collisions d'électrons sur les molécules pour étudier les mécanismes atomiques simples. Fenselau utilise l'un des appareils pour étiqueter les molécules d'acides aminés, d'alcools, d'esters et d'amides. L'application de la spectrométrie de masse à des molécules organiques constitue un nouveau domaine chimique qui intéresse l'industrie pharmaceutique[3].

Les deux années suivantes, elle complète une thèse post-doctorale. En 1965-1966, elle profite d'une bourse de l'Association américaine des femmes diplômées des universités pour travailler à l'université de Californie à Berkeley sous la supervision de Melvin Calvin. En 1967, elle travaille au NASA Space Sciences Laboratory avec Melvin Calvin et A. L. Burlingame[4]. Le laboratoire de Calvin met au point des techniques pour étudier les roches provenant de la Lune. Fenselau décrit une méthode analytique pour préparer des échantillons liquides des roches avant que celles-ci ne soient rapportées sur Terre[3].

En 1968, elle rejoint la Johns Hopkins School of Medicine, une école de médecine, où elle est la première scientifique américaine à suivre une formation sur la spectrométrie de masse[5],[6],[7].

Par la suite, elle se spécialise dans les applications médicales en ayant recours au spectromètre de masse[2].

Elle a épousé Allan H. Fenselau[8] avec qui elle a eu deux fils, Thomas et Andrew, puis Robert J. Cotter (en)[9].

Notes et références modifier

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Catherine Clarke Fenselau » (voir la liste des auteurs).
  1. Steve Brown, « Ralph N. Adams Award », Spectroscopy Wavelength,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. a b c et d (en) Elizabeth H. Oakes, Encyclopedia of world scientists, New York, Facts on File, , Rev. éd., 852 p. (ISBN 978-1-4381-1882-6, lire en ligne)
  3. a b et c « Catherine Fenselau, Her Life and Career in Science », US HUPO (consulté le )
  4. « Catherine Fenselau », University of Maryland (consulté le )
  5. « Mass Spectrometry at Johns Hopkins and the University of Maryland Baltimore County », Rapid Communications in Mass Spectrometry, vol. 8, no 9,‎ , p. 763–765 (lire en ligne, consulté le )
  6. Igor A. Kaltashov et Richard B. van Breemen, « Special issue honoring Catherine Fenselau », International Journal of Mass Spectrometry, vol. 312,‎ , p. 1–4
  7. (en) Notable women in the physical sciences : a biographical dictionary, Westport, Conn., Greenwood Press, , 1st éd., 479 p. (ISBN 0-313-29303-1), p. 97
  8. (en) Laura Lynn Windsor, Women in medicine : an encyclopedia, Oxford, ABC-Clio, , 259 p. (ISBN 1-57607-392-0, lire en ligne)
  9. Andrea F. Siegel, « Robert J. Cotter, Johns Hopkins medical school professor », The Baltimore Sun,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes modifier