Carl Humann

archéologue allemand
Carl Humann
Carl Humann
Biographie
Naissance
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Steele (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 57 ans)
IzmirVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Domicile
Formation
Burggymnasium Essen (d) (jusqu'en )
Académie d'architecture de Berlin (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Fratrie
Franz Humann (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Maria Sarre (d)
Hans Humann (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Georg Humann (en) (cousin)
Friedrich Sarre (en) (gendre)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Musées d'État de Berlin ( - )
Louis Merton (d) (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Cheveux
Yeux
Partenaire
Richard Bohn (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

Carl Humann est un architecte et archéologue prussien né le à Steele près de Essen et mort le à Smyrne. On lui doit la redécouverte du Grand Autel de Pergame.

Biographie modifier

De santé fragile, à la fin de ses études, il suivit les conseils de ses médecins et partit dans le sud. Il arriva au Levant en 1861.

Il voyagea à travers l'Empire ottoman pendant six ans. Il collectionna les antiquités, envoya des informations géographiques à Heinrich Kiepert à Berlin. Il accepta aussi quelques commissions, comme la construction d'une résidence pour un ambassadeur britannique.

En 1862, son frère Franz devint agent diplomatique à Samos. Franz se fit accorder par le Sultan en 1867 la construction de cinq routes ou voies ferrées en Asie mineure, dont une reliant Constantinople à Smyrne. Carl le rejoignit et se vit confier la responsabilité d'une équipe de 2 000 ouvriers et 500 animaux (bœufs, chameaux, mules).

Carl Humann avait commencé à faire des fouilles sur Samos, puis à Smyrne. En 1864, il fit une première visite à Pergame qui le fascina immédiatement. Il fut aussi marqué par un sentiment d'urgence : les ruines de la ville servaient à nourrir les fours à chaux des environs.

Le , il reçut la visite d'Ernst Curtius, l'archéologue allemand découvreur d'Olympie. Celui-ci admira les sculptures qu'il avait trouvées et qui semblaient constituer une série. Curtius convainquit Humann d'envoyer ses trouvailles à Berlin.

En 1877, les sculptures furent identifiées par le nouveau directeur du Musée de Berlin : il s'agissait de la Gigantomachie du Grand Autel de Pergame. Il écrivit à Humann, qui briguait alors le poste de directeur d'une mine de sel, pour lui proposer de devenir représentant du Musée en Turquie. Il lui envoya 2 700 Marks après avoir reçu son accord. L'État allemand obtint un firman l'autorisant à fouiller à Pergame et les travaux commencèrent le . Deux nouvelles saisons de fouilles eurent lieu en 1880-1881 et 1883-1886.

En juin et , il fouilla le site de Hiérapolis. À la suite de ces travaux, un ouvrage posthume, achevé par des collaborateurs[1], Altertümer von Hierapolis fut publié en 1898.

Notes et références modifier

  1. Carl Humann, Conrad Cichorius, Walther Judeich & Franz Winter, Altertümer von Hierapolis, Berlin, Reimer, 1898.

Bibliographie modifier

Liens externes modifier

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