Caraïbéditions

Maison d'édition

Caraïbéditions est une maison d'édition française fondée en 2007, spécialisée dans les outremers. Elle diffuse au début des ouvrages de bande dessinée (Astérix, Les Aventures de Tintin) traduits en créole[1],[2], puis des œuvres inédites d'auteurs domiens. Elle joue aussi un rôle dans la republication de livres oubliés.

Caraïbéditions
Création 2007
Forme juridique Société à responsabilité limitée
Siège social Martinique
Drapeau de la France France
Site web https://www.caraibeditions.fr

Histoire modifier

Caraïbéditions est fondée en 2007 par Florent Charbonnier[3],[4].

Parmi les collections, on peut noter « Iles en poche »[4],[5], qui permet de diffuser en format poche des textes d'auteurs domiens comme Roland Brival, Ananda Devi, Gisèle Pineau, Raphaël Confiant, Ernest Pépin et Jean-François Samlong [6]. Y figure par exemple L'Aimé de l'écrivain réunionnais Axel Gauvin, finaliste du prix Goncourt en 1990, introuvable pendant vingt ans dans l'hexagone[6], jusqu'à sa réédition par Caraïbéditions[7].

La traduction de livres célèbres, comme L'étranger de Camus (Moun-Andéwo A), Le Petit Prince d'Antoine de Saint-Exupéry[8], Le Petit Nicolas de Sempé et Goscinny (Ti Nikola)[9], ainsi que La place d'Annie Ernaux (Plas-La), traduit par Hector Poullet[6], a contribué au développement de la maison d'édition[4],[6],[10].

Certaines des publications de Caraïbéditions font partie de la sélection officielle 2022[11] de la Bibliothèque nationale de France d'ouvrages pour la jeunesse[11].

En 2022, Caraïbéditions ajoute à son catalogue une collection théâtre nommée "Didascal'îles"[3],[4]. Parmi les premières pièces qui la composent, deux d'entre elles ont été jouées l'été 2022 au festival d'Avignon[3] : Moi, Khadafi de Véronique Kanor et Stéphanie Saint-Clair, reine de Harlem, d'Isabelle Kancel[8].

En 2023, Florent Charbonnier annonce le début d'une nouvelle collection dédiée à la poésie intitulée Poés'îles. Celle-ci démarre avec deux tomes d'Hector Poullet : Lanmè-la et Zobèl-Solèy[12],[13].

Références modifier

  1. « Des bulles en créole ? Rencontre croisée avec les éditeurs de Caraïbéditions (Guadeloupe) et Epsilon (La Réunion) | Takamtikou », sur takamtikou.bnf.fr (consulté le )
  2. « Tintin en Amérique du Sud pour le carnaval... », sur martinique.franceantilles.fr, 2009-02-10ast19:00:00-04:00 (consulté le )
  3. a b et c Adriano Tiniscopa, « Caraïbéditions se lance dans le théâtre et traduit "Guerre" de Céline en créole », Livres Hebdo,‎ (lire en ligne)
  4. a b c et d Barbara Fasseur, « Caraïbéditions : "Nous connaissons nos forces et nos faiblesses" », ActuaLitté,‎ (lire en ligne)
  5. Yvonne Guilon, « 15 ans après sa création Caraïbéditions croit toujours à la lecture », sur RCI fm, (consulté le )
  6. a b c et d Gladys Marivat, « "Nous donnons une nouvelle vie à des ouvrages qui ne sont plus édités en métropole" », Lire Magazine, no 515,‎ , p. 108
  7. « Caraïbéditions : “Nous connaissons nos forces et nos faiblesses” », sur ActuaLitté.com (consulté le )
  8. a et b « Caraïbéditions s’ouvrent aux textes dramatiques | ARTCENA », sur www.artcena.fr, (consulté le )
  9. François-Xavier Guillerm, « Anne Goscinny, éditrice : "Le petit Nicolas parle un créole doux et tendre" », France-Antilles Martinique,‎ (lire en ligne  )
  10. « Structures | Africultures : Caraïbéditions », sur Africultures (consulté le )
  11. a et b Agnès Bergonzi, Corinne Bouquin, Sophie Pitet, « Caraïbe », La revue des livres pour enfants, Sélection 2022, Centre national de littérature pour la jeunesse, Bibliothèque nationale de France, no 327,‎ , p. 102
  12. « Les nouveautés chez Caraïbéditions », sur martinique.franceantilles.fr, 2023-05-16ast01:00:00-04:00 (consulté le )
  13. « Hector Poullet lance la collection "Poés'îles" de Caraibéditions », sur fondaskreyol.org, (consulté le )

Liens externes modifier