La carène d'une poterie est, pour un récipient de forme biconique, l'angle formé à la ligne de jonction entre la partie inférieure du récipient, évasée vers le haut, et la partie supérieure évasée vers le bas. Cet angle marque le plan de la plus grande largeur du récipient.

Alabastre bicônique égyptien, 332–330 BC.

Un récipient peut être caréné à des hauteurs variées, relativement à la hauteur totale de la pièce.

Les poteries de l'âge du bronze ont parfois cette forme biconique, par exemple celles du champ d'urnes de Dompierre, l'exemplaire de la grotte de Nermont à Saint-Moré ou celui de l’incinération 3 du site des Milosiottes à Noyers-sur-Serein (Yonne)[1].


Sur le tesson du petit bol bicônique anglo-saxon vu ci-dessous, des stries en diagonale descendent depuis le col jusqu'à l'angle formé par la carène.


Des objets dans d'autres matériaux peuvent aussi avoir une forme bicônique.

Notes et références modifier

  1. Bernard Poitout et Claude Mordant, « Les incinérations du Bronze final des Milosiottes à Noyers (Yonne) », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 76, no 2,‎ , p. 55-62 (lire en ligne, consulté le ).