Canal de la Haute-Seine

canal dans l'Aube en France

Canal de la Haute-Seine
Illustration.
Le bassin du canal depuis les quais à Troyes
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Début Bar-sur-Seine
48° 06′ 53″ N, 4° 22′ 35″ E
Fin Marcilly-sur-Seine
48° 33′ 39″ N, 3° 43′ 04″ E
Traverse Aube, Marne
Caractéristiques
Statut actuel Radié, aliéné partiellement
Longueur 76 km
Altitudes Début : 153 m
Fin : 68 m
Maximale : 153 m
Minimale : 68 m
Dénivelé 85 m
Gabarit Freycinet
Mouillage m
Hauteur libre 3,70 m
Infrastructures
Écluses 32
Histoire
Année début travaux 1805
Année d'ouverture 1846
Concepteur Pierre-Olivier Lebasteur

Le canal de la Haute-Seine est un cours d'eau artificiel français traversant les départements de l'Aube et de la Marne entre la confluence de l’Aube et de la Seine, près de Romilly-sur-Seine, et Troyes.

Projeté dès le XVIIIe siècle, mais décidé sous l’Empire, le canal est mis en service en 1846. Il est intégralement fermé à la navigation depuis 1968.

Présentation et localisation modifier

Le canal de la Haute-Seine est situé en région Champagne-Ardenne. Long de 76 km, seuls 44 km furent utilisés pour la navigation[1].

Ce cours d'eau est composé de deux parties :

  • Le canal de la Haute-Seine proprement dit traverse la ville de Troyes jusqu'à celle de Marcilly-sur-Seine ;
  • La partie dite du « canal sans eau », située entre Bar-sur-Seine et Troyes, n'a jamais été mise en service.

Des projets de raccordement au canal de Bourgogne et au canal latéral à la Marne ont été abandonnés[1].

Histoire modifier

 
Plan des portes à secteurs utilisées sur les onze canaux de dérivation.

Ancienne navigation modifier

Au XVIIe siècle, la navigation ne pouvait remonter la Seine au-delà de Nogent-sur-Seine. En 1655, une compagnie formée par Hector Boutheroüe de Bourgneuf obtient de Louis XIV des lettres patentes qui sont renouvelées en 1676, lui accordant pour vingt ans l'exclusivité de la navigation sur la partie du fleuve qu'elle aurait rendue navigable[2]. En 1703, la liaison est établie jusqu'à Troyes au moyen de onze canaux de dérivation[3]. À cette occasion sont expérimentées des portes de pertuis à secteurs, inventées par Artus Gouffier de Roannez, dont la manœuvre est facile et rapide[4]. Les ayants droit obtiennent alors la prolongation du privilège pour vingt années par de nouvelles lettres patentes du [3]. Le succès ne fut qu'éphémère. Les ouvrages réalisés furent gravement endommagés pendant l'hiver de 1709 et en 1746, ils étaient en ruine[5]. Plusieurs projets de rétablissement de la navigation échouèrent jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. De ces dérivations subsistent le canal Saint-Étienne et le canal de Sauvage. Le principe des portes de pertuis à secteurs sera notamment repris à grande échelle en 1997, lors la réalisation du barrage mobile Maeslantkering aux Pays-Bas.

Le vœu de l'empereur modifier

 
Le premier bassin du canal à Troyes sur le plan de 1839.

En visite à Troyes le , Napoléon Ier déclare : « Je veux qu'avant six ans, les coches et bateaux puissent remonter et descendre la Seine depuis Paris jusqu'à Bar-sur-Seine et au-delà... »[5],[6]. Cette annonce est rapidement confirmée par un décret du précisant les aménagements à réaliser jusqu'à Châtillon-sur-Seine[7].

Les travaux démarrent en 1806 par la construction de l'écluse de descente dans la Seine à Méry-sur-Seine[8]. Cependant le projet de l'administration s'arrête à Troyes. Il comprend la réalisation depuis Marcilly-sur-Seine, de sept dérivations ainsi que d'une branche alimentaire navigable de 3 km rejoignant l'Aube à Anglure[9]. Pour satisfaire au décret de l'empereur, les écluses auront de grandes dimensions (7,8 m x 40 m) comme sur la Seine en aval[10],[11]. Par manque de pierres disponibles à proximité, elles seront édifiées entièrement en bois[7]. Afin d'accélérer la construction, on ne réalisera le plus souvent que des pertuis (écluses simples fermées par une seule paire de portes)[12]. Il faudra franchir 39 écluses se décomposant en 33 pertuis et 6 écluses à sas[5]. Ce système, extrêmement consommateur d’eau, n’autorisera que la navigation par convois en alternat. Les terrassements des dérivations entre Troyes et Méry-sur-Seine sont réalisés de 1808 à 1812, mais l'exécution des écluses est ajournée. Sept ponts en bois sont construits[5]. Le premier bassin du canal à Troyes[13] est creusé en 1812. Retardé par la chute de l'Empire, le projet ne fut réalisé que partiellement et finalement abandonné en 1823[14].

Par une loi du [15], l'État tente la concession de la navigation de la Haute-Seine depuis Courcelles-les-Rangs jusqu'à Nogent-sur-Seine. Cette loi restera sans exécution[5].

Achèvement modifier

 
Le port de Troyes en 1860

Autorisé avec un budget de 3 500 000 francs par la loi du [16], le projet est repris par l'ingénieur Pierre-Olivier Lebasteur. Il renonce à l’ancien système et opte pour un « canal latéral à eaux dormantes »[5] indépendant du cours de la Seine. Deux nouveaux biefs sont construits entre Vallant-Saint-Georges et Saint-Oulph, évitant la traversée de Méry dans le lit de la Seine[17]. À l'exception de la branche d'Anglure qui est abandonnée, les dérivations déjà creusées sont élargies et raccordées pour former un canal continu comprenant 15 écluses[5]. Cinq ponts-canaux sont édifiés. Les dimensions des écluses sont réduites à 5,2 m x 34 m, mais les bateaux peuvent se croiser en tout point du canal. Ce gabarit, un peu plus long que celui défini par le plan Becquey, a été choisi pour sa compatibilité avec le canal de Bourgogne auquel le canal pourrait être raccordé à l'avenir. Les écluses sont construites en pierre avec des portes métalliques[5]. Les travaux commencent en 1840. L'architecte troyen Louis-Henri Boulanger[18],[19], alors jeune conducteur des ponts et chaussées, y prend part. Le canal est ouvert à la navigation de Méry à Marcilly le [20].

L’entrée de l'eau de la Seine en 1846 à Troyes marque la fin des travaux. Le canal est mis en service le [6].

L'échec du prolongement modifier

 
Écluse disparue des Bas-Trévois à Troyes. Aucun bateau ne l'a jamais franchie.
 
Extrémité amont à Bar-sur-Seine comblée pour faire place à la route nationale 71.

En 1844, les travaux entre Troyes et Marcilly-sur-Seine sont en voie d’achèvement et déjà sont envisagés le prolongement et la liaison avec le canal de Bourgogne. Au sein du conseil général de l'Aube, deux options s’affrontent. L’une recommande que la liaison s’opère au port de Charrey (Marolles-sous-Lignières), l’autre que le canal de jonction soit dirigé par Polisy, Les Riceys, Laignes et Ravières[21]. Cette dernière a la préférence de l'administration qui entreprend les études[22]. La préparation du projet est terminée en 1847 entre Troyes et Polisy[23].

Pour faire face à la crise économique consécutive à la révolution de 1848, le gouvernement demande au conseil général des ponts et chaussées de lui proposer des travaux susceptibles d'employer les nombreux ouvriers parisiens au chômage. Ce conseil approuve le projet de prolongement du canal de la Haute-Seine jusqu'à Bar-sur-Seine le [24]. Le ministre des travaux publics Ulysse Trélat soumet à l'Assemblée nationale lors de la séance du un projet de décret concernant différents travaux de canalisation dont le prolongement amont du canal de la Haute-Seine. Il n'envisage dans l'immédiat que l'exécution des trois premiers biefs depuis Troyes sur 9 km[25]. Le décret du y affecte un crédit de 500 000 francs[26]. Dès le , 300 ouvriers, issus des ateliers nationaux, partent pour le chantier[27]. Jusqu'à 1 500 ouvriers sont progressivement affectés aux travaux de terrassement du canal. Dans l'urgence, les travaux sont entrepris jusqu'à Bar-sur-Seine[24]. En 1849, ils sont bien avancés sur toute la longueur, mais les ateliers sont dissous et le chantier est abandonné[28],[24]. Les crédits ouverts en 1848 ayant été employés presque exclusivement au paiement des salaires[29], l'indemnisation des propriétaires des terrains occupés est régularisée par un nouveau crédit de 650 000 francs ouvert par la loi du [30].

Le ministre des travaux publics approuve en principe, par décision du , les projets présentés pour l'achèvement du canal entre Troyes et Bar-sur-Seine[31]. La dépense totale est estimée à 2 700 000 francs, mais aucun crédit n’est affecté[32].

Un décret du autorise l'exécution de l'avant-projet dressé pour le prolongement du canal de la Haute-Seine jusqu'aux Maisons-Blanches (Buchères) seulement[33]. Son coût est évalué à 1 400 000 francs, et la construction sera échelonnée suivant les ressources disponibles[34]. En 1862, un premier crédit de 50 000 francs permet de commencer les travaux[35]. Ils seront poursuivis, au gré des financements obtenus, jusqu’à leur achèvement en 1876. Lors des premiers essais de mise en eau, d’importantes infiltrations sont constatées[36]. Il ne pourrait y être remédié qu’au prix de coûteux travaux d’étanchement.

Par décision ministérielle du , le projet d'achèvement du canal de la Haute-Seine entre les Maisons-Blanches et Bar-sur-Seine, est approuvé[37] et financé à hauteur de 2 500 000 francs[36]. Les travaux reprennent.

La circulaire ministérielle du [38] préconise un nouveau gabarit (gabarit Freycinet). Or les écluses, en aval de Troyes ainsi que sur la partie terminée entre Troyes et les Maisons-Blanches, ont des dimensions insuffisantes[39]. Sur cette dernière partie, les travaux d’étanchéité à l’étude nécessitent en certains endroits le bétonnage de la cuvette (2 350 m)[40]. Ils ne peuvent être envisagés que simultanément à l’allongement des écluses et à l’approfondissement de la cuvette. Sur la partie en construction, les nouvelles dimensions de la cuvette et des écluses conduisent à des augmentations de coûts. Pour rester dans le budget prévu, l'administration a décidé l’ajournement de certains travaux. La construction des perrés dans les ports, du pont-canal de la Sarce, de l’écluse de L'Enclos qui le jouxte (Virey-sous-Bar)[41] et des portes des écluses sont différés sine die[42].

En 1881, les travaux sont interrompus, car les crédits sont épuisés, mais le canal n’est pas terminé entre Troyes et Bar-sur-Seine. L'administration a pris conscience que le canal nécessite aussi des travaux d’amélioration depuis les Maisons-Blanches jusqu'à Marcilly-sur-Seine pour le porter au gabarit Freycinet. Un avant-projet global est étudié pour l’achèvement et l’amélioration du canal sur toute sa longueur. Son coût est évalué à 7 millions de francs[43]. Les travaux ne seront pas entrepris et la partie inachevée entre Troyes et Bar-sur-Seine sera nommée ironiquement « canal sans eau ».

Un canal en impasse modifier

 
Carte de 1878 montrant le projet de canal de grande ceinture.

Depuis la mise en service du canal, la navigation ne peut se poursuivre en amont de Troyes. Cette situation ne permet pas un développement considérable de l'activité ; aussi la nécessité d'une liaison à d'autres voies navigables est apparue immédiatement. Le choix initial de poursuivre le canal latéral jusqu'à Bar-sur-Seine conduisait à prévoir la jonction au canal de Bourgogne. Les études préliminaires de l'administration envisageaient en 1845 le raccordement à Ravières par un canal à bief de partage. La région de Châtillon-sur-Seine serait desservie par une branche alimentaire navigable de 15 km partant de Sainte-Colombe-sur-Seine. Le bief de partage comprendrait un tunnel de 1 500 m. De Troyes à Ravières, le canal aurait une longueur de 93 km et comporterait 66 écluses[22]. Inachevé de Troyes à Bar-sur-Seine et non entrepris au-delà, le projet fut abandonné.

Le , un projet d'envergure nationale dit « canal de grande ceinture » intégrant le canal de la Haute-Seine est présenté à l'Assemblée nationale par Jean-Baptiste Krantz[44],[45]. Cette grande artère passerait par ou près de Chauny, Laon, Reims, Châlons-en-Champagne, Vitry-le-François, Arcis-sur-Aube, Troyes, Joigny et Montargis[46]. Une partie à construire, longue de 120 km, relierait le canal de Bourgogne à Germigny au canal latéral à la Marne à Vitry-le-François. Les ouvrages d'art notables en seraient 36 écluses seulement, une tranchée de 1 200 m et un tunnel de 600 m[44]. Le nouveau canal croiserait le canal de la Haute-Seine à Verrières, lui offrant un débouché à la fois vers le nord et vers le sud. Ce projet, discuté jusqu'après la Première Guerre mondiale, ne recevra aucune exécution.

Amélioration de la navigation sur la Seine en aval modifier

 
Barrage mobile sur la Petite-Seine à Conflans-sur-Seine

Au XIXe siècle, le canal de la Haute-Seine favorisa le développement du transport fluvial, mais n’apporta pas la prospérité espérée.
Après des débuts encourageants, l'activité du canal fut pénalisée par son envasement et par la mauvaise navigabilité de la Petite-Seine entre Nogent-sur-Seine et Montereau-Fault-Yonne[47]. Elle subit la concurrence du chemin de fer après l'ouverture en 1848 de la ligne de Montereau à Troyes.

La navigabilité de la Petite-Seine et du canal seront améliorées progressivement par la réalisation de nombreux ouvrages :

À la fin du siècle, la navigation peut remonter la Petite-Seine, dans des conditions satisfaisantes, jusqu'à l'entrée du canal de la Haute-Seine à Marcilly-sur-Seine, mais le gabarit du canal (Gabarit Becquey) est désormais insuffisant pour les bateaux modernes.

L'abandon au XXe siècle modifier

 
Écluse disparue de Troyes, située à côté de l'actuel théâtre de Champagne.
 
Autre point de vue sur l'écluse de Troyes, avec le temple protestant à l'arrière-plan.

À cause de son gabarit insuffisant, qui ne permet pas la circulation des péniches du Nord dont l'emploi se généralise[49], et en l'absence de débouché au sud, l'activité du canal devient si faible que la ville de Troyes demande, par une délibération du conseil municipal du , la restitution de son emprise sur tout le territoire communal, en vue de la création de nouvelles artères[50].

La Première Guerre mondiale, par la pénurie des transports qu'elle engendre, induit un regain d'activité du canal[49]. L'État s'est ainsi rendu compte que les canaux peuvent encore rendre des services et reprend dès 1919, l'étude d'un projet devant relier Vitry-le-François à Montargis[51]. L'un des tracés possibles joindrait le canal de Bourgogne vers Saint-Florentin au canal latéral à la Marne à Vitry-le-François et rencontrerait le canal de la Haute-Seine aux Maisons-Blanches[52],[53]. Le canal de la Haute-Seine retrouverait une utilité et l'aliénation envisagée est ajournée.

Le projet étant abandonné, le « canal sans eau » est rayé de la nomenclature des voies navigables, mais maintenu dans le domaine public, entre Troyes et Bar-sur-Seine par un décret du [54]. La ville de Troyes obtient le , la remise de la partie située en amont du port aux bois et y établit le boulevard Jules Guesde[55]. La commune de Saint-Julien-les-Villas procède de même pour construire l'avenue des Sapins qui le prolonge.

Le canal connaît encore une certaine activité à partir du port de Méry-sur-Seine vers l'aval, qui justifie l'allongement au gabarit Freycinet de ses 5 dernières écluses en 1936[56].

En 1942, le canal est radié des voies navigables de Troyes à La Chapelle-Saint-Luc[57], puis en 1957 jusqu'à Méry-sur-Seine[58]. En 1968, la section comprise entre Méry-sur-Seine et Marcilly-sur-Seine, bien que toujours classée navigable, est fermée à la navigation[59]. En 1974, il fut décidé par arrêté la fin du canal de Troyes[60]. L'avenue Chomedey de Maisonneuve, l'avenue Georges Vanier[61] et la pénétrante nord sont construites sur son emprise. Sous les voies, a aussi été établie la conduite d'évacuation des égouts de Troyes jusqu'à la station d'épuration de Barberey-Saint-Sulpice. À Troyes, seuls l'ancien port, nommé à présent bassin de la préfecture, et une partie du premier bief aval, situés dans le secteur sauvegardé, seront maintenus en eau[62].

À Bar-sur-Seine, l'extrémité amont est comblée en 1956 pour faire place au contournement du centre-ville par la route nationale 71[63]. La partie amont du canal jusqu'à Troyes ne sera intégralement et officiellement déclassée que tardivement en 1976[64]. Au sud-est de Troyes, une partie de la rocade entre Bréviandes et Buchères empreinte le tracé de l'ancien canal sur 3,5 km depuis 1985[65]. Deux anciens ponts routiers du canal y ont été conservés et le pont-canal de l'Hozain a été converti en pont routier.

Un espace de loisir redécouvert modifier

 
Les quais du canal à Troyes

Dans le but de rendre le canal plus touristique, des aménagements ont été effectués par le Conseil général de l'Aube depuis 2000[6]. Il a été décidé :

Le département de l'Aube obtient de l'État, le transfert de propriété de la partie du canal située sur son territoire jusqu'à Méry-sur-Seine, par un arrêté préfectoral du [67]. Les travaux de la voie verte entre Barberey-Saint-Sulpice et Saint-Oulph, sont réalisés de 2008 à 2010 pour un montant de 12 600 000 [68]. La voie verte est inaugurée le .

En 2010, la ville de Troyes propose la réouverture du canal sur une longueur de 115 m dans la partie comprise entre les quais Dampierre et des Comtes-de-Champagne[69]. Ce projet, financé pour 570 000 , est achevé fin 2011.

Du à l'été 2014, le Conseil général de l'Aube rénove les 7 écluses situées entre Barberey-Saint-Sulpice (écluse No 4 de Vannes) et Méry-sur-Seine (écluse No 10 de Méry)[70]. Le coût des travaux, s'élève à 1 100 000 .

Du à , le Conseil général de l'Aube prolonge la voie verte du canal depuis Barberey-Saint-Sulpice jusqu'à La Chapelle-Saint-Luc, la raccordant à la voie verte de la Seine de l'agglomération troyenne. Ces travaux d'un montant de 1 800 000  comprennent la restauration du pont-canal de Barberey-Saint-Sulpice[71].

De à la fin de l'année 2019, le conseil départemental de la Marne prolonge la voie verte du canal depuis Saint-Oulph vers l'aval sur 20 km. Cet aménagement complète la véloroute jusqu'à l'extrémité du canal à Marcilly-sur-Seine et la poursuit sur les berges de la Seine, puis le long du canal de dérivation de Bernières à Conflans jusqu'à Crancey. Le coût des travaux s'élève à 4 641 000 [72],[73]. La véloroute est inaugurée le [74].

Fonctionnement du canal modifier

Les embarcations modifier

 
Une flûte de Bourgogne de la compagnie HPLM à l'écluse de Villacerf en 1910.

Les bateaux circulant sur le canal étaient de type margotat[75],[76] ou flûte de bourgogne[11],[77]. Ils portaient jusqu'à 150 t[75]. Ils étaient tirés depuis la berge. Le halage humain (à la bricole) était parfois pratiqué. La traction animale utilisait des chevaux qui étaient logés dans une écurie à bord du bateau ou était effectuée par des charretiers indépendants « aux longs jours ». À partir de 1913, des tracteurs motorisés ont été utilisés par la Compagnie Générale de Navigation Le Havre-Paris-Lyon-Marseille pour le halage de ses bateaux[78],[79]. Le voyage de Troyes à Paris durait de 4 à 5 jours à la descente et 7 jours à la remonte[75].

Le flottage était également pratiqué. Les bois de charpente ou de chauffage étaient assemblés en quatre brelles formant un train de flottage. Le voyage de Troyes jusqu'à Paris durait de 20 à 25 jours[80].

De 1855[81] à 1876[75], des bateaux automoteurs à vapeur ont assuré une liaison rapide de Troyes à Paris. Ils effectuaient le parcours en deux jours dans chaque sens[82].

À partir de [83], la compagnie générale de navigation HPLM assure un service régulier entre Troyes et Paris. Elle dispose d'une halle de stockage dans le port de Troyes et propose deux départs par semaine dans chaque sens[80].

Le « Dixit », automoteur à vapeur, chargé d'une cargaison de sucre sera le dernier bateau à atteindre le port de Troyes le [80]. De Mery-sur-Seine à Marcilly-sur-Seine, le trafic se poursuivra jusqu'en 1968.

Le personnel du canal modifier

Pendant son exploitation commerciale, le canal employait le personnel nécessaire à son fonctionnement.

La police et l'administration du canal étaient assurées par deux garde-ports basés à Troyes et Méry-sur-Seine[13],[80].

Quatorze éclusiers étaient chargés du fonctionnement des écluses. Ils étaient logés dans de petites maisons toutes identiques comprenant un séjour, une cuisine, deux chambres à l'étage, une cave et un four à pain. Ils disposaient également d'un jardin et d'un puits[80]. Les écluses étaient souvent tenues par des femmes qui bénéficiaient d'un salaire modeste et du logement de leur famille dans la maison éclusière[84],[85].

L'entretien du canal était réalisé par sept cantonniers qui effectuaient notamment trois faucardages par an[80].

Communes desservies modifier

Dans la Marne modifier

Clesles, Bagneux, Saint-Just-Sauvage, Saron-sur-Aube, Marcilly-sur-Seine

Dans l'Aube modifier

Partie qui fut naviguée modifier

Troyes, La Chapelle-Saint-Luc, Barberey-Saint-Sulpice, Sainte-Maure, Saint-Lyé, Saint-Benoît-sur-Seine, Payns, Savières, Chauchigny, Rilly-Sainte-Syre, Saint-Mesmin, Vallant-Saint-Georges, Droupt-Sainte-Marie, Méry-sur-Seine, Saint-Oulph

Partie dite du « canal sans eau » jamais mise en service modifier

Bar-sur-Seine, Bourguignons, Virey-sous-Bar, Fouchères, Chappes, Saint-Parres-lès-Vaudes, Vaudes, Clerey, Saint-Thibault, Buchères, Bréviandes, Saint-Julien-les-Villas, Troyes.

Ouvrages d'art modifier

Écluses modifier

Les écluses sont au nombre de 32 (15 dans la partie mise en service et 17 dans le « canal sans eau »[1]). Certaines ont disparu. Le tableau ci-dessous les présente de l'aval vers l'amont[5],[86]. Les écluses du « canal sans eau » ont été vendues à des particuliers, ce qui a permis la préservation des maisons éclusières. Elles sont pour la plupart, toujours habitées.

Nom Remarque Chute Dimensions État actuel Coordonnées géographiques
Liste des écluses.
Écluse de Marcilly Partie
qui fut
naviguée
4,05 m 5,20 x 39 m Écluse conservée. Maison éclusière disparue 48° 33′ 39″ N, 3° 43′ 09″ E
Écluse inférieure de Saint-Just 2,50 m 5,20 x 39 m Écluse conservée. Maison éclusière disparue 48° 33′ 39″ N, 3° 47′ 27″ E
Écluses accolées de Saint-Just 2 x 2,40 m 5,20 x 39 m Complète. Écluse double 48° 33′ 27″ N, 3° 47′ 49″ E
Écluse de Saint-Oulph 2,40 m 5,20 x 39 m Complète 48° 30′ 47″ N, 3° 52′ 34″ E
Écluse de Méry 2,40 m 5,20 x 34 m Écluse conservée. Maison éclusière disparue 48° 30′ 37″ N, 3° 53′ 17″ E
Écluse de Vallans 2,43 m 5,20 x 34 m Complète 48° 27′ 55″ N, 3° 55′ 10″ E
Écluse de Saint-Mesmin 2,40 m 5,20 x 34 m Complète 48° 26′ 44″ N, 3° 56′ 38″ E
Écluse du Melda (Savières) 2,79 m 5,20 x 34 m Écluse conservée. Maison éclusière disparue 48° 25′ 25″ N, 3° 57′ 11″ E
Écluse de Villacerf 2,20 m 5,20 x 34 m Écluse conservée. Maison éclusière disparue 48° 23′ 29″ N, 3° 58′ 58″ E
Écluse de Riancey 2,20 m 5,20 x 34 m Écluse conservée. Maison éclusière disparue 48° 22′ 18″ N, 4° 00′ 16″ E
Écluse de Vannes 2,20 m 5,20 x 34 m Complète 48° 21′ 29″ N, 4° 01′ 32″ E
Écluse inférieure de Barberey 2,40 m 5,20 x 34 m Écluse disparue. Maison éclusière conservée 48° 20′ 32″ N, 4° 02′ 24″ E
Écluse supérieure de Barberey 2,85 m 5,20 x 34 m Écluse conservée. Ruines de la maison éclusière 48° 20′ 09″ N, 4° 02′ 44″ E
Écluse de Troyes 2,40 m 5,20 x 34 m Disparue. Avenue Chomedey de Maisonneuve 48° 18′ 05″ N, 4° 04′ 30″ E
Écluse des Bas-Trévois « Canal
sans
eau »
? 5,20 x 34 m Disparue. Boulevard Jules Guesde 48° 17′ 31″ N, 4° 04′ 56″ E
Écluse de la Grande-Ruelle ? 5,20 x 34 m Disparue. Boulevard Jules Guesde 48° 17′ 03″ N, 4° 05′ 01″ E
Écluse de la Saulte (Saint-Julien-les-Villas) ? 5,20 x 34 m Disparue 48° 16′ 04″ N, 4° 05′ 30″ E
Écluse de Villebertin (Marots) ? 5,20 x 39 m Sas conservé. ZAC Écluse des Marots 48° 13′ 22″ N, 4° 08′ 09″ E
Écluse de Saint-Thibault ? 5,20 x 39 m Sas et maison éclusière conservés 48° 12′ 55″ N, 4° 08′ 48″ E
Écluse de la Rompure (Terres Rouges) ? 5,20 x 39 m Sas et maison éclusière conservés 48° 12′ 13″ N, 4° 09′ 46″ E
Écluse de la Vacherie ? 5,20 x 39 m Maison éclusière conservée 48° 11′ 37″ N, 4° 10′ 36″ E
Écluse de la Fontaine-Sainte-Claire ? 5,20 x 39 m Maison éclusière conservée 48° 11′ 03″ N, 4° 11′ 25″ E
Écluse de la Plaine-de-Vaudes ? 5,20 x 39 m Maison éclusière conservée 48° 10′ 26″ N, 4° 12′ 15″ E
Écluse de Saint-Parres-lès-Vaudes ? 5,20 x 39 m Maison éclusière conservée 48° 10′ 02″ N, 4° 13′ 05″ E
Écluse de la Voie-Pousse ? 5,20 x 39 m Sas et maison éclusière conservés 48° 09′ 34″ N, 4° 14′ 11″ E
Écluse de Fouchères ? 5,20 x 39 m Maison éclusière conservée 48° 08′ 50″ N, 4° 15′ 57″ E
Écluse de la Fontaine-aux-Dames (Morte Vieille) ? 5,20 x 39 m Sas et maison éclusière conservés 48° 08′ 35″ N, 4° 17′ 16″ E
Écluse de l'Enclos ? 5,20 x 39 m Jamais construite de même que le pont-canal attenant 48° 08′ 30″ N, 4° 18′ 08″ E
Écluse de Virey-sous-Bar ? 5,20 x 39 m Maison éclusière conservée 48° 08′ 23″ N, 4° 19′ 13″ E
Écluse de Foolz ? 5,20 x 39 m Sas et maison éclusière conservés 48° 07′ 55″ N, 4° 20′ 23″ E
Écluse de Bourguignons ? 5,20 x 39 m Maison éclusière conservée 48° 07′ 39″ N, 4° 21′ 36″ E

Gares de chargement et déchargement modifier

 
Le port de Méry-sur-Seine

Les gares correspondent à un élargissement du canal plus ou moins étendu permettant aux péniches de charger et décharger sans gêner la navigation. 6 gares principales sont aménagées entre Troyes et Marcilly[5].

Nom Localisation Coordonnées géographiques
Bassin de Troyes Troyes 48° 17′ 49″ N, 4° 04′ 49″ E
Gare de Barberey (asséchée) Barberey-Saint-Sulpice 48° 20′ 22″ N, 4° 02′ 34″ E
Gare de Saint-Mesmin Rilly-Sainte-Syre 48° 26′ 48″ N, 3° 56′ 38″ E
Gare de Droupt-Sainte-Marie Droupt-Sainte-Marie 48° 29′ 33″ N, 3° 55′ 10″ E
Gare de Méry Méry-sur-Seine 48° 30′ 39″ N, 3° 53′ 08″ E
Gare de Saron Saron-sur-Aube 48° 33′ 40″ N, 3° 44′ 37″ E

Ponts-canaux modifier

Les ponts-canaux sont au nombre de quatre[1] et sont situés dans les communes de : Barberey-Saint-Sulpice ; Riancey ; Chauchigny ; Droupt-Sainte-Marie.

Prises d'eau modifier

 
Prise d'eau du Melda à Chauchigny

4 prises d’eau sont établies à partir de Troyes[5].

Vestiges du « canal sans eau » modifier

Le canal a été en grande partie comblé en amont de Troyes. Cependant de nombreux vestiges subsistent le long de la route RD 671 de Troyes à Bar-sur-Seine. On peut encore voir douze maisons éclusières, six ponts ainsi que quelques tronçons encore en eau.

Environnement naturel modifier

Zones naturelles modifier

Le canal longe ou traverse quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique délimitées dans les vallées de la Seine et de l'Aube[87].

  • La ZNIEFF de type 1 intitulée « Bois et marais du confluent de la Seine et de l'Aube à Marcilly-sur-Seine »[88] d'une superficie de 93 ha.
  • La ZNIEFF de type 2 incluant la précédente intitulée « Milieux naturels et secondaires de la Vallée de la Seine (Bassée auboise) »[89] d'une superficie de 8 930 ha.
  • La ZNIEFF de type 2 intitulée « Basse vallée de l'Aube de Magnicourt à Saron-sur-Aube »[90] d'une superficie de 9 278 ha.
  • La ZNIEFF de type 2 intitulée « Vallée de la Seine de La Chapelle-Saint-Luc à Romilly-sur-Seine »[91] d'une superficie de 7 236 ha.

Flore modifier

Le milieu traversé est essentiellement forestier. Des frênaies et chênaies sont généralement rencontrées. Des frênes à feuilles étroites, ormes, peupliers, érables sycomore et platanes sont également présents. Les rives du canal comprennent de nombreuses roselières[92].

Faune modifier

Les mammifères rencontrés sont les ragondins. Les oiseaux sont représentés par les rousseroles, fauvettes, colverts, hérons cendrés, poules d'eau et cygnes. Les eaux du canal sont peuplées de perches, brèmes, brochets et sandres[93].

Véloroute et voie verte modifier

Les départements intéressés ont aménagé pour les loisirs des berges du canal sur toute sa longueur. Dans l'Aube l'itinéraire est nommé « Voie verte du canal de la Haute-Seine » ; dans la Marne, la « Véloroute du canal de la Haute-Seine » le prolonge. Les deux parcours font partie de la Véloroute V33.

Voie verte du canal de la Haute-Seine modifier

 
La voie verte à Vallant-Saint-Georges

Le canal, resté à l'abandon pendant soixante-dix ans sur cette section, a nécessité d'importants travaux réalisés par le département de l'Aube. Six ponts, busés ou vétustes, ont été reconstruits à neuf et quatre autres ont reçu une rénovation esthétique[94]. Sept écluses ont été restaurées.

La voie verte s'étend de Barberey-Saint-Sulpice à Saint-Oulph sur 25 km en site propre. Une piste avec revêtement enrobé lisse est accessible à bicyclette, en rollers ainsi qu'aux personnes à mobilité réduite. Elle suit le chemin de halage en rive gauche. Le chemin de contre-halage en rive droite est enherbé. Il est réservé aux marcheurs, aux cavaliers et aux pêcheurs. Grâce au passage sous les ponts, les croisements routiers à niveau sont évités. Le parcours est agrémenté de quarante bancs, deux pontons d’observation et trente-et-un pontons pêcheurs. Le canal peut être parcouru en canoë. Seize escaliers permettent la mise à l’eau des embarcations et le franchissement des écluses[95].

Sept zones de stationnement sont réparties sur le parcours.

La voie verte est raccordée au sud à la voie verte de la Seine conduisant jusqu'à Troyes.

La continuité rétablie du canal ainsi que les écluses rénovées préparent à terme, une réouverture à la navigation de plaisance.

Véloroute du canal de la Haute-Seine modifier

 
La véloroute à Clesles

La partie aval du canal de Saint-Oulph à Marcilly-sur-Seine est fermée à la navigation depuis 1968, mais demeure dans le domaine public fluvial géré par Voies navigables de France. De Marcilly-sur-Seine à Crancey, la voie d'eau est toujours en service. Les travaux réalisés par le département de la Marne ont nécessité la consolidation des berges sur 2 200 m ainsi que la construction de deux passerelles, l'une à Marcilly-sur-Seine et l'autre à Conflans-sur-Seine.

La véloroute s'étend de Saint-Oulph à Crancey sur 20 km en site propre. La piste avec revêtement enrobé lisse est réservée aux modes de déplacement doux. Elle suit le chemin de halage du canal en rive gauche jusqu'à Marcilly-sur-Seine puis les berges de la Seine et se poursuit sur le chemin de halage du canal de dérivation de Bernières à Conflans en rive droite jusqu'à Crancey. Grâce au passage sous les ponts, les croisements routiers à niveau sont peu nombreux.

Cinq aires de repos sont réparties sur le parcours[73].

Trois zones de stationnement sont prévues.

Le prolongement jusqu'à Nogent-sur-Seine par le département de l'Aube est en projet.

Pêche de loisir modifier

Le canal est ouvert à la pêche de loisir sur toute sa longueur[96],[97]. C'est un cours d'eau de deuxième catégorie. Le peuplement piscicole est composé de brochets, perches, carpes, sandres et cyprinidés. L'achigan à grande bouche a été introduit sur le premier bief du canal à Barberey-Saint-Sulpice qui constitue un parcours en no-kill. Différentes associations agréées de pêche et de protection des milieux aquatiques gèrent les parcours de pêche.

Liste des parcours de pêche.
AAPPMA gestionnaire Limite amont Limite aval Longueur
du parcours
Peuplement piscicole
Troyes Bassin de la Préfecture
48° 17′ 44″ N, 4° 04′ 53″ E
Rond-point Pierre-Olivier Lebasteur
48° 18′ 02″ N, 4° 04′ 33″ E
688 m Brochet, perche, carpe, sandre, cyprinidés
Prise d’eau de Barberey
48° 20′ 18″ N, 4° 02′ 30″ E
RD 91
48° 20′ 32″ N, 4° 02′ 24″ E
503 m Brochet, perche, cyprinidés
RD 91
48° 20′ 32″ N, 4° 02′ 24″ E
Écluse de Vannes
48° 21′ 29″ N, 4° 01′ 32″ E
2 067 m Brochet, perche, carpe, cyprinidés,
achigan (parcours no-kill)
Écluse de Vannes
48° 21′ 29″ N, 4° 01′ 32″ E
Écluse de Villacerf
48° 23′ 29″ N, 3° 58′ 58″ E
4 799 m Brochet, perche, carpe, cyprinidés
Vallant-Saint-Georges Écluse de Villacerf
48° 23′ 29″ N, 3° 58′ 58″ E
Pont-canal de Beauregard
48° 29′ 22,8″ N, 3° 55′ 07,2″ E
12 602 m
Romilly-sur-Seine/Méry Pont-canal de Beauregard
48° 29′ 22,8″ N, 3° 55′ 07,2″ E
Limite départements Aube/Marne
48° 31′ 24″ N, 3° 51′ 00″ E
6 712 m
La noquette de Sézanne
Sézanne/Anglure
Limite départements Aube/Marne
48° 31′ 24″ N, 3° 51′ 00″ E
Écluse double de Saint-Just
48° 33′ 27″ N, 3° 47′ 49″ E
5 450 m
L'épuisette Saint Justoise
Saint-Just-Sauvage
Écluse double de Saint-Just
48° 33′ 27″ N, 3° 47′ 49″ E
Pont de Saron-sur-Aube
48° 33′ 40″ N, 3° 44′ 21″ E
4 400 m
La noquette de Sézanne
Sézanne/Anglure
Pont de Saron-sur-Aube
48° 33′ 40″ N, 3° 44′ 21″ E
Écluse de Marcilly
48° 33′ 39″ N, 3° 43′ 09″ E
1 480 m

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

  • Guillaume Du Verger, « Navigation de la rivière de Seine (1721) », dans Société académique de l'Aube, Annuaire administratif, statistique et commercial du Département de l'Aube, Bouquot, , 246 p. (lire en ligne), p. 3-22, 2e partie.
  • Pierre-Jean Grosley, Mémoires historiques et critiques pour l'histoire de Troyes, Duchesne, (lire en ligne), « Navigation de la Seine », p. 19.
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  • Félix Fontaine, « La navigation de la Haute-Seine dans les temps modernes », dans Société académique de l'Aube, Mémoires, Dufour-Bouquot, , 384 p. (lire en ligne), p. 295-309.
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Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

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