Camp d'internement de Chibron

Le camp de Chibron était un camp d'internement durant la Seconde Guerre mondiale, situé à Signes.

Camp de Chibron
Présentation
Gestion
Date de création juillet 1940
Date de fermeture décembre 1940
Victimes
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Localité Signes

Son appellation officielle est « camp d'internement administratif ». Il fonctionne de juillet 1940 à décembre 1940 et est dirigé par le capitaine Ritter. Au , il compte 521 internés (26 évadés et 15 hospitalisés), de nationalité française et allemande[1].

Les Français internés sont déclarés « dangereux pour la défense nationale ou la sécurité publique ». Les autres sont « sujets ennemis »[1].

Le , on procède au transfert des « antinationaux » vers le camp de Saint-Sulpice-la-Pointe[1].

Y sont notamment enfermés des militants anarchistes d'Aimargues : les frères Alfred, Élie, Joseph et Jean Deschamps, Georges Louche, Marcellin Mari, Paul Perrier et Joseph Chatellier[2].

Des militants communistes y sont également internés, tels le pédagogue Célestin Freinet, Fernand Brémond, maire de Marsillargues ou François Mercier, futur parlementaire. Le responsable des Jeunesses communistes et résistant Marcel Bertone s'en évade le [3].

Notes et références modifier

  1. a b et c Fondation pour la mémoire de la déportation, « ETUDE LIEUX INTERNEMENT 1938-1945 », sur bddm.org (consulté le ).
  2. Fiche de Joseph Chatellier sur le site militants-anarchistes.info.
  3. Notice BERTONE Marcel, Victorien, Maurice Moissonnier, maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr.