Cambourakis

maison d'édition

Cambourakis
Repères historiques
Création 2006
Fondée par Frédéric Cambourakis
Fiche d’identité
Statut éditeur indépendant
Siège social Paris (France)
Spécialités bande dessinée, littérature, jeunesse
Langues de publication français
Diffuseurs Actes Sud[1]
Site web Cambourakis.com
Préfixe ISBN 978-2-916589
978-2-36624Voir et modifier les données sur Wikidata

Cambourakis est une maison d'édition française de bande dessinée, de littérature, de littérature jeunesse et de sciences humaines, fondée par Frédéric Cambourakis en mars 2006 à Paris.

Historique modifier

La maison d'édition Cambourakis est fondée en mars 2006, à Paris, en France. Elle porte le nom de son fondateur Frédéric Cambourakis, ancien libraire spécialisé en bande dessinée[1].

En 2008, Le jeu des hirondelles, l'ouvrage de l'autrice libanaise Zeina Abirached, devenu un best-seller, est nommé au festival d'Angoulême. L'année suivante, Mon Frère nocturne, œuvre de Joanna Hellgren, est à son tour distinguée à Angoulême[1].

Le titre Misery Loves Comedy, de l'auteur américain Ivan Brunetti, fait partie de la sélection officielle de l'édition 2010 du festival d’Angoulême[2].

En 2014, la bande dessinée Amy et Jordan de Mark Beyer est sélectionnée dans la catégorie Patrimoine[3].

Catalogue modifier

Cambourakis publie des ouvrages de bande dessinée. Son catalogue comprend des œuvres en portugais, italien, danois et brésilien et une collection de sciences humaines d'orientation féministe : « Sorcières »[4],[1].

En 2023, la maison Cambourakis lance la collection « Radeau » qui se concentre sur le thème de la marginalisation de la société de consommation[5].

Jeunesse modifier

Depuis 2012, les éditions Cambourakis publient également des livres pour enfants.

Sciences humaines modifier

En 2015, les éditions Cambourakis lance la collection « Sorcières ». Dirigée par Isabelle Cambourakis, elle propose des textes féministes et anticapitalistes[6],[7]. Le catalogue comprend, entre autres :

Références modifier

  1. a b c et d Didier Pasamonik, « Frédéric Cambourakis (éditeur) : « La BD est en crise depuis une (...) », sur ActuaBD, (consulté le ).
  2. Camille Tissot, « Angoulême 2010, première journée », L'Express, (consulté le ).
  3. Plienard, « Angoulême 2014 : La sélection patrimoine », sur krinein.com, Krinein, (consulté le ).
  4. françois mauger, « Frédéric Cambourakis : « La BD est une façon d'aborder les cultures étrangères » », sur Mondomix, (consulté le ).
  5. Souen Léger, « Charlotte Groult : de savants bricolages », sur Livres Hebdo, (consulté le )
  6. a b et c Weronika Zarachowicz, « Et si les sorcières renaissaient de leurs cendres ? », sur Télérama, (consulté le ).
  7. a b c d et e Camille Cornu, « La collection féministe d'Isabelle Cambourakis, entre militantisme et édition », sur ActuaLitté.com, (consulté le ).
  8. Émilie Hache, Émilie Notéris et Catherine Larrère, Reclaim: recueil de textes écoféministes, Cambourakis, coll. « Sorcières », (ISBN 978-2-36624-213-3)

Voir aussi modifier

Lien externe modifier