Avenue de la Victoire (Bucarest)

voie de Bucarest, en Roumanie
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Avenue de la Victoire
Calea Victoriei
Image illustrative de l’article Avenue de la Victoire (Bucarest)
L'avenue de la Victoire en 2011.
Anciens noms Drumul Brașovului / Ulița Mare spre Sărindar
Podul Mogoșoaiei
Géographie
Secteur(s) Secteur 1
Quartier(s)
Début de la voie Splaiul Independenței
Fin de la voie Şoseaua Kiseleff
Intersections Strada Ion C. Filitti
Strada Franceză
Strada Stavropoleos
Strasa Mihai Vodǎ
Strada Lipscani
Strada Eforie
Strada Doamnei
Bulevardul Regina Elisabeta
Strada Constantin Mille - Strada Edgar Quinet
Pasajul Majestic
Pasajul Comedia
Pasajul Victoria
Strada Matei Millo
Pasajul Englez
Strada Ion Câmpieanu
Walter Mǎrǎcineanu
Strada Dem I. Dobrescu
Strada C. A. Rosetti
Strada Benjamin Franklin
Strada Știrbei Vodǎ
Strada George Enescu
Strada Piața Amzei
Strada Banului
Strada Biserica Amzei
Calea Griviței
Bulevardul Dacia
Strada Mihail Moxa
Strada Nicolae Iorga
Strada Gheorghe Manu
Strada Orlando
Strada Fruomasǎ
Strada Sevastopol
Dimensions
Longueur 2700 m
Coordonnées 44° 26′ 34″ nord, 26° 05′ 36″ est
Géolocalisation sur la carte : Bucarest
(Voir situation sur carte : Bucarest)
Avenue de la Victoire Calea Victoriei

L'avenue de la Victoire (en roumain : Calea Victoriei) est une avenue du centre de Bucarest, en Roumanie.

Situation modifier

L'avenue commence au sud à la Dâmbovița et se déroule jusqu'au nord et au nord-ouest, avant de s'achever sur la place de la Victoire, au-delà de laquelle elle est prolongée par la chaussée Kiseleff.

Histoire modifier

Durant la période de règne de Constantin II Brâncoveanu, l'avenue, qui n'était pas incluse dans Bucarest, portait le nom de Drumul Brașovului (route de Brașov) et était formée seulement par le Cercle Militaire et la Place de la Victoire. La partie comprise entre la Piața Națiunilor Unite (l'ancienne Piața Senatului) et le Boulevard de la Reine Élisabeth était connu sous le nom de Ulița Mare spre Sărindar (rue principale de Sărindar) du fait de la présence de l'église Sărindar. (Maintenant il s'agit du Cercle Militaire National).

L'avenue, résultat de l'union de la rue de Brasov et de la rue principale de Sărindar, a été ouverte en 1692, par le Prince du Pays roumain, Constantin II Brâncoveanu, sous le nom de Podul Mogoșoaiei (pont de la Mogoșoaia). L'avenue nouvelle a été pavée avec de troncs d'arbre et c'est par cette manière de paver la rue qu'on lui a donné la dénomination de « pont ».

Elle a ensuite été aménagée pour réaliser un chemin entre la succession du Prince, le palais de Mogoșoaia, et le palais royal, à proximité de la Vieille cour.

Elle est devenue une artère principale de la capitale, accueillant sur toute sa longueur des habitations, des églises, des auberges, des hôtels, des magasins, des boutiques de luxe, des cafés et des institutions d'État.

Au début du XVIIIe siècle, la rue a été illuminée au moyen de réverbères imbibés d'huile ou de résine. Pendant le règle de Grigore IV Ghica, la voie a été pavé en pierre. En 1882, les premières installations électriques de Bucarest sont installées au palais royal via Calea Victoriei.

Ainsi, les bâtiments construits sont apparus au cours du temps, de taille et de style différents, créant un ensemble particulier du point de vue de l'urbanisme et de l'architecture[1], la rue devenant de plus en plus importante pour Bucarest depuis le XIXe devant une artère principale.

Le , lorsque l'armée roumaine a fait son entrée triomphante dans la capitale, à la suite de la victoire lors de la guerre d'indépendance l'ancien nom Podul Mogoșoaiei a été abandonné pour le nom actuel de Calea Victoriei.

 
Avenue de la Victoire en 1935

Pendant la période communiste, l'avenue est source d'inspiration du régime pour la construction de nouvelles routes (en 1980). L'artère prit temporairement le nom de Calea Victoriei Socialismului, avenue de la victoire du Socialisme[2].

Lieux et monuments modifier

Lieux existants modifier

 
Palais CEC, SIège de la banque CEC.

Lieux n'existant plus modifier

  • Terasa Otetelișanu (aujourd'hui Palatul Telefoanelor (le palais du téléphone))
  • un ancien Théâtre National (aujourd'hui l'hôtel Novotel)
  • Église Sărindar (aujourd'hui Cercle Militaire National)
  • Église Saint Jean (Aujourd'hui Casa de Economii și Consemnațiuni)
  • Casa Prager (aujourd'hui bâtiment de la loterie nationale)

En 2006, un projet « Itinéraires culturels à Bucarest » a été lancé [3] souhaitant aménager une zone d'activités culturelles sur Calea Victoriei.

Références modifier

  1. București. Ghid istoric și artistic. p. 9
  2. București. Arhitectură și modernitate
  3. www.hotnews. ro „Proiectul Trasee culturale în București

Liens externes modifier

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