Cai Guo-Qiang

artiste chinois
Cai Guo-Qiang
Cai Guoqoang à Houston en 2010
Naissance
Nom de naissance
Cài Gúoqiáng (蔡國強 ou 蔡国强)
Nationalité
Chinois
Activité
Lieux de travail
Mouvement
Enfant
Wenhao Cai (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Œuvres principales
“Set of 14 drawings for Asia-Pacific economic co-operation”

Cai Guo-Qiang (chinois simplifié : 蔡国强 ; chinois traditionnel : 蔡國強 ; pinyin : Cài Gúoqiáng), né le à Quanzhou, province du Fujian, en Chine, est un artiste plasticien chinois.

Biographie modifier

Fils d'un historien et peintre, Cai Guo-Qiang fait ses études de 1981 à 1985 à l’école de théâtre de Shanghai dans le département des arts de la scène.

De 1986 à 1995, il vit au Japon où il étudie les propriétés de la poudre à canon dans ses dessins, ce qui le mène par la suite à des expériences avec des explosifs à plus grande échelle et au développement de sa marque de fabrique : des événements pyrotechniques. Durant son séjour au Japon, il atteint rapidement une renommée internationale.

Il vit depuis 1995 à New York, aux États-Unis.

Cai Guo-Qiang a exposé (et remporté un Lion d'or) à la biennale de Venise en 1999, au Queens Museum of Art, au MASS MoCA

En 2008, il est le premier artiste chinois bénéficiant d'une rétrospective au musée Guggenheim de New York. La même année, il conçoit les feux d'artifice de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Pékin.

En 2011, il prépare une exposition, sa première au Moyen-Orient, pour le MATHAF ; celle-ci est intitulée Saraab, mirage en arabe[1],[2]. À cette occasion, il crée Ninety-nine Horses.

Alors qu'il devait se rendre à l'été 2021 à un festival de lumières à Coral Gables (Miami), le maire de la ville annonce retirer toute subvention à l'évènement si Cai Guo-Qiang et d'autres artistes n'en étaient pas évincés, les accusant de sympathies communistes[3].

Distinction modifier

Cote modifier

En , le tableau « Set of 14 drawings for Asia-Pacific economic co-operation » atteint le record de 9,5 millions de dollars (soit 6,02 millions d'euros). Ce record pour un artiste chinois est battu en par la toile Masques, séries 1996, no 6 de Zeng Fanzhi[réf. nécessaire].

Expositions modifier

Références modifier

  1. Juliet Highet, « East Meets Middle East », sur The Majalla Magazine, (consulté le )
  2. « cai guo-qiang: saraab », sur MATHAF (consulté le )
  3. « Le maire ne voulait pas d'artistes «communistes» et censure un festival des lumières à Miami », sur Le Figaro,

Bibliographie modifier

Shiyan LI "Cai Guo-Qiang : au-delà d'un dialogue impossible" dans l'ouvrage Le vide dans l’art du XXe siècle : Occident/Extrême-Orient

Éditeur : Presses Universitaires de Provence/Collection : Histoire, théorie et pratique des arts, 2014, (ISBN 978-2-85399-917-5)

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier