Cabrespine

commune française du département de l'Aude

Cabrespine
Cabrespine
Blason de Cabrespine
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Carcassonne
Intercommunalité Carcassonne Agglo
Maire
Mandat
Philippe Clergue
2020-2026
Code postal 11160
Code commune 11056
Démographie
Gentilé Cabrespinois
Population
municipale
173 hab. (2021 en augmentation de 1,17 % par rapport à 2015)
Densité 9,9 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 21′ 50″ nord, 2° 27′ 38″ est
Altitude 309 m
Min. 275 m
Max. 943 m
Superficie 17,56 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Carcassonne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Haut-Minervois
Législatives Première circonscription
Localisation
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Liens
Site web Site officiel

Cabrespine Écouter est une commune française située dans le Nord du département de l'Aude, en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie de la Montagne Noire, un massif montagneux constituant le rebord méridional du Massif central. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Clamoux, le ruisseau de Castanviels, le ruisseau d'Ourdivieille et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les gorges de la Clamoux), un espace protégé (la grotte du Gaougnas), son gouffre géant (grotte remarquable par ses dimensions) et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Cabrespine est une commune rurale qui compte 173 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 943 habitants en 1821. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Carcassonne. Ses habitants sont appelés les Cabrespinois ou Cabrespinoises.

Géographie modifier

Localisation modifier

Cabrespine est un petit village près du parc naturel régional du Haut-Languedoc blotti au fond de la vallée de la Clamoux qui dévale du pic de Nore dans des gorges pittoresques et s’en va plein sud rejoindre l’Orbiel. Il se situe aux confins du Minervois et du Cabardès, entre plaine et Montagne noire.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap.
Carte topographique.

Communes limitrophes modifier

Géologie et relief modifier

Cabrespine se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[2].

Hydrographie modifier

La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[3], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[4]. Elle est drainée par la Clamoux, le ruisseau de Castanviels, le ruisseau d'Ourdivieille, le ruisseau de Belle Bruyère, le ruisseau de Calvairac, le ruisseau de Ganganel, le ruisseau de la Combe, le ruisseau de la Condomine, le ruisseau de la Grave, le ruisseau de Mulet et le ruisseau de Serremijeanne, constituant un réseau hydrographique de 22 km de longueur totale[5],[Carte 1].

La Clamoux, d'une longueur totale de 32,3 km, prend sa source dans la commune de Castans et s'écoule vers le sud. Elle traverse la commune et se jette dans l'Orbiel à Villalier, après avoir traversé 10 communes[6].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 141 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 5,2 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Caunes-Minervois à 7 km à vol d'oiseau[9], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 768,1 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Espaces protégés modifier

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13],[14].

Un espace protégé est présent sur la commune : la grotte du Gaougnas, objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 8,1 ha[15].

Réseau Natura 2000 modifier

 
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : les « gorges de la Clamoux »[17], d'une superficie de 861 ha, abritent, à différentes étapes de leur cycle biologique, neuf des onze espèces de chauves-souris d'intérêt communautaire recensées dans le domaine méditerranéen[18].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Cinq ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[19] :

  • la « crête rocheuse de Fount-Ferrouzo » (220 ha), couvrant 4 communes du département[20] ;
  • la « crête rocheuse du Pic San-Marti » (293 ha), couvrant 5 communes du département[21] ;
  • les « garrigues de Saint-Martin » (564 ha), couvrant 2 communes du département[22] ;
  • le « massif du Roc de l'Aigle » (533 ha), couvrant 4 communes du département[23] ;
  • la « rivière de la Clamoux et ruisseau du Cros » (5 ha)[24] ;

et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[19] : les « crêtes et piémonts de la Montagne Noire » (27 188 ha), couvrant 26 communes dont 24 dans l'Aude et 2 dans l'Hérault[25].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Cabrespine est une commune rurale[Note 4],[26]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[27].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carcassonne, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (95,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (40,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,1 %), zones agricoles hétérogènes (2,9 %), prairies (1,4 %)[28]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Cabrespine est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[29]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].

Risques naturels modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Clamoux. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1992, 1995, 1999, 2009, 2011, 2017 et 2018[31],[29].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Cabrespine.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 6,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 165 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 73 sont en aléa moyen ou fort, soit 44 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32],[Carte 3].

Risque particulier modifier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Cabrespine est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[33].

Histoire modifier

À l'époque de la conquête romaine, Cabrespine était doté de voies secondaires par rapport à la voie domitienne qui permettait l'exploitation des mines de fer. Elles ont été longtemps abandonnées puis re-exploitées au XIXe siècle. Il subsiste aujourd'hui des galeries et des mines stériles.

À l'époque carolingienne, il y avait deux églises. La chapelle Notre-Dame-de-la-Pitié, attenante au cimetière actuel, dont il ne reste plus qu'un mur et l'église Saint-Pierre. De l'église antique construite dans le style roman, il ne reste plus qu'une plaque de marbre blanc sculptée dans le style de l'époque mérovingienne exposée dans l'église actuelle bâtie sur le même emplacement en 1753.

Cabrespine de Caput Spina (tête d'épine) appartient à l'abbaye de Lagrasse depuis l'époque de Charlemagne jusqu'à la Révolution. En 814, une charte de Louis le Débonnaire mentionne la présence à Cabrespine d'une « Cellae », dépendance monastique servant à désencombrer l'abbaye de Lagrasse, et permettant la surveillance de l'exploitation du domaine par les quelques moines y résidant. Il n'en subsiste aujourd'hui que quelques ruines de moins en moins visibles.

Le château dont il ne reste que quelques ruines date de 1035, époque des Capétiens. À l'origine, il était garnison royale. En 1217, il a été donné à l'abbaye de Lagrasse par Simon de Montfort, en rémission de ses fautes. Revenu à la couronne royale vers 1327, il est tour à tour attaqué par les Huguenots puis repris par les catholiques en 1584.

Les habitants de Cabrespine vécurent pendant longtemps du travail de la terre. La vigne bien sûr mais aussi les châtaigniers, les oliviers pour les arbres et le seigle et la pomme de terre pour la culture des terres. Enfin on élève quelques moutons pour la laine.

Des trois foires annuelles, celle qui a lieu le premier lundi du mois d'août (instaurée par une ordonnance royale en 1845) est une foire aux bêtes à laine et aux merrains de châtaigniers.

Au début du XXe siècle, Cabrespine est une commune importante où prospèrent de nombreux commerçants et artisans. On a compté à Cabrespine plus de 850 habitants en 1851. Mais l'industrialisation et les guerres entraînent la chute inexorable de la population. C'est le départ vers les villes du bas Languedoc ou vers Mazamet. Avant la guerre de 14-18, il ne reste plus que 600 habitants et ce chiffre diminuera encore.

Politique et administration modifier

Découpage territorial modifier

La commune de Cabrespine est membre de l'intercommunalité Carcassonne Agglo[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Carcassonne. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[34].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Carcassonne, au département de l'Aude, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 4].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Haut-Minervois pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la première circonscription de l'Aude pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[35].

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2008 En cours Philippe Clergue    
1995 2008 Antoine Menen    
1965 1995 Benjamin Tissières    
1945 1965 Joseph Greffier    

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[37]. En 2021, la commune comptait 173 habitants[Note 6], en augmentation de 1,17 % par rapport à 2015 (Aude : +2,47 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
808858928943871932929900852
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
809761705658620615580552539
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
536510472354359379330285232
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
198190218192193196188187170
2017 2021 - - - - - - -
176173-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

Revenus modifier

En 2018[40], la commune compte 74 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 129 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 290 [I 5] (19 240  dans le département[I 6]).

Emploi modifier

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 7] 13,5 % 15,8 % 27,6 %
Département[I 8] 10,2 % 12,8 % 12,6 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 96 personnes, parmi lesquelles on compte 76,5 % d'actifs (49 % ayant un emploi et 27,6 % de chômeurs) et 23,5 % d'inactifs[Note 8],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Carcassonne, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 66 emplois en 2018, contre 50 en 2013 et 53 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 49, soit un indicateur de concentration d'emploi de 135,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,7 %[I 11].

Sur ces 49 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 24 travaillent dans la commune, soit 48 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 62 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 6 % les transports en commun, 20 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 12 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture modifier

12 établissements[Note 9] sont implantés à Cabrespine au [I 14]. Le secteur des autres activités de services est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 12 entreprises implantées à Cabrespine), contre 8,8 % au niveau départemental[I 15].

Agriculture modifier

1988 2000 2010
Exploitations 13 8 3
Superficie agricole utilisée (ha) 203 134 93

La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région viticole »[41]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la polyculture et le polyélevage[42]. Trois exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole[Note 11] de 2010 (douze en 1988). La superficie agricole utilisée est de 93 ha[42].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

 
Galerie d'entrée d'une mine de fer.

Personnalités liées à la commune modifier

  • Pierre Duhem, Paris , Cabrespine . Audois par sa mère, Flamand par son père, Pierre Duhem professeur d'université s'est illustré dans l'histoire des sciences et de la physique. Il a écrit divers ouvrages pendant ses vacances à Cabrespine tant et si bien qu'aux États-Unis une revue indique concernant Pierre Duhem University Of Cabrespine. Une rue de Cabrespine perpétue le nom de Pierre Duhem.
  • Pierre Maguelon (1933-2010), acteur français, a une résidence secondaire à Cabrespine où il s'était retiré.
  • Automne Pavia, médaillée olympique de judo.

Héraldique modifier

  Blason
De sinople à la billette d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[16].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[43].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Cabrespine » sur Géoportail (consulté le 7 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. a b et c « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Cabrespine » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Cabrespine » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Aude » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Cabrespine » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aude » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Cabrespine » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Cabrespine » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aude » (consulté le ).

Autres sources modifier

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. Plan séisme
  3. « Découpage en régions hydrographiques », sur sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
  4. « Désoupage en territoires SDAGE/DCE du bassin Rhône-Méditerranée-Corse », sur rhone-mediterranee.eaufrance.fr, (consulté le ).
  5. « Fiche communale de Cabrespine », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  6. Sandre, « la Clamoux »
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  9. « Orthodromie entre Cabrespine et Caunes-Minervois », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Caunes-Minervois » (commune de Caunes-Minervois) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Station Météo-France « Caunes-Minervois » (commune de Caunes-Minervois) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  13. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  14. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « la « grotte du Gaougnas » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  17. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Cabrespine », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « site Natura 2000 FR9101451 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Cabrespine », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  20. « ZNIEFF la « crête rocheuse de Fount-Ferrouzo » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  22. « ZNIEFF les « garrigues de Saint-Martin » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  44. Gouffre de Cabrespine

Annexes modifier

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Bibliographie modifier

  • « Cabrespine », dans Alphonse MAHUL, Cartulaire et Archives des Communes de l'ancien diocèse et de l'arrondissement administratif de Carcassonne , chez V. Didron, Paris, 1863, volume 4, p. 37-50 (lire en ligne)

Articles connexes modifier

Liens externes modifier