Cabine téléphonique

abri proposant un téléphone public

Une cabine téléphonique est un édicule situé sur l'espace public (typiquement, le trottoir), muni d'un téléphone permettant d'émettre et, éventuellement, de recevoir des communications qui sont réglées avec une carte à puce (carte prépayée, carte bancaire), des pièces de monnaie ou des jetons. Contrairement au téléphone public sans cabine, la cabine téléphonique permet à celui qui téléphone ou y reçoit un appel, de s'isoler du bruit ambiant, d'y tenir une conversation privée, tout en étant abrité des intempéries. Elle permet également de téléphoner à toute heure, ce que ne permettaient pas les téléphones publics et cabines situés dans des bars, restaurants, hôtels et bureaux de poste, etc.[1].

Cabine téléphonique ancienne encore en fonction à La Crescent, dans le Minnesota, le 26 mai 2012.

Une cabine téléphonique peut recevoir des appels entrants grâce au numéro de téléphone fixe qui lui est affecté.

Certains pays ont disposé de cabines téléphoniques particulièrement iconiques, à l'instar des cabines téléphoniques rouges britanniques, des cabines jaunes en Allemagne, des cabines et téléphones publics américains popularisés par le cinéma, et des cabines norvégiennes, par exemple.

En raison de la généralisation des téléphones mobiles, la plupart des cabines ont disparu ou sont en voie de disparition et de démantèlement, mais par culture ou nécessité certains pays les maintiennent[2], et dans les pays qui ont cessé d'en faire usage certaines cabines restent en place ou sont réinstallées pour d'autres utilisations, recyclées en mini-bibliothèque, en bornes d'accueil pour défibrillateurs[3], en micro-restaurants, en locaux de concessionnaires à Londres[4] ou, au Japon, en téléphone pour parler aux morts[5], par exemple.

Histoire modifier

L'invention du téléphone public à pièces est généralement attribuée à l'Américain William Gray, qui dépose un brevet le [6] à Hartford, Connecticut, États-Unis. En 1891, Gray fonde la Gray Telephone Pay Station Company pour exploiter son invention[7].

Pourtant, l'une des plus anciennes mention connues d'un service téléphonique date de 1878. Cette année-là Thomas Doolittle met en place une ligne téléphonique payante entre Bridgeport and Black Rock (en) à l'aide de deux cabines en bois et d'un câble télégraphique de remploi[8]. Le premier brevet d'un “cabinet téléphonique” date de 1883[9].

En France, les premières cabines téléphoniques sont exploitées à titre expérimental à Reims en 1883. Dans la foulée des cabines sont implantées également à titre expérimental à Lille, Roubaix et Tourcoing. L'acte d'officialisation de l'existence des cabines téléphoniques en France date de la publication du bulletin officiel du 31 décembre 1884 et du décret du 9 janvier 1885[10].

Les cabines téléphoniques en France modifier

Histoire modifier

La cabine téléphonique est apparue en France le , lors de la première Exposition internationale d'Électricité, à Paris. Ce fut la Société générale des téléphones, alors qu'elle était la seule entreprise privée offrant un service de communication téléphonique aux particuliers, qui avait eu l'idée d'isoler ses trente téléphones en démonstration dans des guérites en chêne capitonnées.

En France néanmoins, les cabines téléphoniques à proprement parler se limitent longtemps à des cabines installées à l'intérieur des bureaux de Postes, télégraphes et téléphones (France) et à quelques centaines puis milliers de cabines extérieures d'octobre 1955 au début des années 1970. Ce faible nombre de cabines sur la voie publique et la très lente croissance de leur nombre s'explique par une conception différente alors de la part de l'État, qui en restreignait délibérément l'accès, ne considérant pas cet outil de communication comme un service public mais comme un outil stratégique, et par une pression des débitants de boissons qui souhaitaient conserver le monopole des « Taxiphones » dans leurs établissements[11],[12].

Les cabines téléphoniques désignent les habitacles, micro-architectures, édicules, cabines  , aubettes, le plus souvent d'une forme qui s'apparente à celle d'une guérite, et l'appareil téléphonique qu'ils abritent.

Ces appareils munis de dispositifs de paiement se nomment le plus souvent du nom de la compagnie exploitante qui les exploite, tels que Taxiphone (1924), Pointphone (1985) ou Publiphone (1974), cette dernière dénomination étant celle de la compagnie exploitante des publiphones jusqu'à la fin de la commercialisation des télécartes.

En France le paiement des communications évolue, tout d'abord par timbre, par jetons, puis par monnaie et enfin par cartes de diverses technologies : à partir de 1978 débutent des tests publics avec des cartes magnétiques, des cartes holographiques à lecture laser, des cartes thermo-magnétiques puis la carte à puce rigide se généralise à partir de 1984. Le mot télécarte entre dans le dictionnaire en 1990[13]. Dans d'autres pays plusieurs autres systèmes de cartes souples ou rigides seront adoptés, magnétiques ou à puces tandis qu'aux États-Unis (par exemple) des appareils à monnaie perdureront en service jusqu'à la fin des téléphones publics. L'apparition des télécartes permet de développer un nouvel espace publicitaire sur ces supports et amène un engouement imprévu pour ces cartes qui font très rapidement l'objet de collections, de publications spécialisées et de cotations, durant un peu moins d'une vingtaine d'années en France (de fin 1986 et l'apparition de la première carte publicitaire, jusqu'au début des années 2000 environ). Cet engouement s'évapore parallèlement au désintérêt progressif pour les cabines téléphoniques à partir des années 2000 provoqué par l'arrivée et la généralisation de l'usage des téléphones portables à la fin des années 1990 puis par l'apparition des smartphones en 2007. Le déclin de l'usage des cabines, inutilisées et dégradées, la fin de la commercialisation et de la validité des télécartes, puis l'oubli de ces outils par les plus jeunes générations qui ne les ont pas ou très peu utilisés ont entériné l'effondrement de l'intérêt porté aux télécartes, et donc de leur valeur de collection.

Après avoir emprunté diverses formes, y compris intégrées aux abribus, ce n'est qu'à partir de 1975 et l'annonce d'un grand plan de développement pour la publiphonie française (Plan 100 000 cabines) que des modèles standardisés de cabines téléphoniques vont être très rapidement déployés en France et devenir partie intégrante de l'espace public. Durant la première décennie de ce plan et malgré l'engouement qu'il suscite, ce déploiement se heurte aux vols et au vandalisme massif (une cabine sur dix est en dérangement pour cette raison à l'époque) et incite au développement rapide de publiphones à cartes et au remplacement systématique des appareils à monnaie par ces publiphones. Ce remplacement réduit le nombre d'appareils en dérangement pour vandalisme de 90% et permet un plein essor du parc de cabines téléphoniques jusqu'en 1997[14].

À l'apogée de ce service, au tournant 1997-1998, 241 000 cabines sont en place, mais le développement dès lors très rapide de la téléphonie mobile et de l'accès à Internet pour le grand public condamnent déjà la publiphonie à une fin inexorable, seulement ralentie par les obligations de service public de l'opérateur. La disparition graduelle de cette contrainte sonnera la dépose et le démantèlement de masse de la quasi-totalité des installations.

Évolution du nombre de publiphones en service sur la voie publique en France modifier

Nombre de publiphones en service sur la voie publique en France de 1946 à 2022 (courbe d'évolution)[n 1]
Nombre de publiphones en service sur la voie publique en France de 1946 à 2022 (chiffres et précisions)[15],[n 1]
Année Nombre de cabines en service Pourcentage de cabines à cartes
1946 1004 0%
1947 1068 0%
1948 891 0%
1949 813 0%
1950 775 0%
1951 763 0%
1952 ? 0%
1953 819 0%
1954 869 0%
1955 954 (le 6 octobre 1955, installation de la première cabine téléphonique installée sur la voie publique en France, à Paris) 0%
1956 1350 0%
1957 1034 0%
1958 1214 0%
1959 ? 0%
1960 1423 0%
1961 ? 0%
1962 ? 0%
1963 ? 0%
1964 ? 0%
1965 ? 0%
1966 ? 0%
1967 ? 0%
1968 ? 0%
1969 ? 0%
1970 ? 0%
1971 4600 0%
1972 6500 (environ) 0%
1973 13300 0%
1974 18500 (environ) 0%
1975 22800 0%
1976 32400 0%
1977 39600 0%
1978 57300 0% (un publiphone à cartes holographiques en expérimentation à Paris dans un hôtel)
1979 78800 0%
1980 102300 0% (13 publiphones prototypes à cartes holographiques en service à Paris)
1981 124900 0% (fin 1980 : 50 publiphones à cartes holographiques en service en France)
1982 146000 0%
1983 167000 0% (Un peu plus d'un millier de publiphones à cartes holographiques en service en France, 10 prototypes de publiphones à cartes à puce en service à Lyon, 10 en service à Blois)
1984 ? ?%
1985 ? ?% (Premières installations de publiphones à cartes à puce à Paris)
1986 176000 12%
1987 169000 17% (Abandon des cartes holographiques)
1988 169000 24%
1989 170000 31%
1990 170000 42%
1991 173000 50,3%
1992 177000 58%
1993 180000 70%
1994 190000 75%
1995 206000 76%
1996 211000 83%
1997 226000 88%
1998 241000 (nombre maximal de cabines en service) 93%
1999 240000 95%
2000 230000 98%
2001 214000 100%
2002 200000 100% / passage à l'Euro
2003 190000 100%
2004 189000 (début officiel du démantèlement progressif du parc de cabines) 100%
2005 180000 100%
2006 169000 100%
2007 166000 100%
2008 158000 100%
2009 143000 100%
2010 137000 100%
2011 129000 100%
2012 116000 100%
2013 94000 100%
2014 69000 100% (fin de commercialisation des télécartes)
2015 39000 100%
2016 17300 (environ) 100 % (fin de validité des télécartes)
2017 6800 uniphones 0 % (les publiphones sont devenus des uniphones, c'est-à-dire des téléphones publics à services restreints d'où l'on peut appeler les numéros d'urgence, se faire appeler, ou appeler avec une carte de paiement ou une carte prépayée à code.)
2018 508 uniphones maintenus dans les zones blanches en attente de couverture mobile 0 % (100 % d'uniphones maintenus dans les zones blanches en attente de couverture mobile
2019 100 uniphones (selon la presse) maintenus dans les zones blanches en attente de couverture mobile 0% (100 % d'uniphones)
2020 26 uniphones (selon la presse) maintenus dans les zones blanches en attente de couverture mobile 0 % (100 % d'uniphones)
2021 25 uniphones (selon la presse) maintenus dans les zones blanches en attente de couverture mobile 0 % (100 % d'uniphones)
2022 14 uniphones (selon la presse) maintenus dans les zones blanches en attente de couverture mobile 0% (100 % d'uniphones)
2023 4 uniphones (selon la presse) maintenus dans les zones blanches en attente de couverture mobile 0% (100 % d'uniphones)

Déclin, suppressions, avenir modifier

La suppression des 5 450 cabines encore en service en France (en septembre 2017) est planifiée pour la fin de l'année 2017[16] épilogue d'un déclin entamé avec l'apparition du téléphone portable. Depuis l'apogée de 241 000 cabines en 1998[17], leur nombre a décliné du fait d'un moindre usage et d'une moindre rentabilité. Malgré une baisse de leur fréquentation due à l'émergence de la téléphonie mobile, elles continuent d'être utilisées, notamment par des personnes insuffisamment équipées ou soucieuses de préserver leur anonymat, ou encore parce que les tarifs peuvent y être plus économiques vers certaines destinations.

En France, bien que l'exploitation du service de publiphonie (terme officiel) soit ouvert à la concurrence, l'ARCEP a confié la gestion des cabines publiques à l'opérateur du service universel, actuellement France Télécom (renommé ensuite Orange). L'opérateur historique a retiré progressivement les publiphones qu'il ne considère plus comme rentables, c'est-à-dire dont la durée d'utilisation est inférieure au seuil de cinq minutes par jour. 60 % des cabines ont disparu depuis 1997. Entre fin 2007 et 2008, la durée des communications a baissé de moitié.

Au nom du service universel, l'opérateur historique était tenu d'assurer un maillage minimum du territoire[18], même dans les zones géographiques de faible fréquentation où elles ne sont pas rentables : chaque commune devait ainsi être équipée d'au moins une cabine téléphonique, et des cabines supplémentaires doivent être installées au-delà de 1 000 habitants[19].

Les cabines françaises possédaient un système automatique d'alerte en cas de panne.[réf. nécessaire] La maintenance et le nettoyage de la cabine sont externalisés, la réparation des téléphones est assurée par un des 22 techniciens spécialisés.[réf. nécessaire] France Télécom semble s'acheminer vers une externalisation de cette maintenance des téléphones. Les syndicats accusent l'opérateur de délaisser ses cabines, ce qui repousserait les clients potentiels et accentuerait le phénomène de la vitre cassée.[réf. nécessaire]

Néanmoins, la croissance de la téléphonie mobile reste le facteur majeur de la baisse d'utilisation des publiphones. France Télécom affirme travailler sur une nouvelle version des cabines[20],[21]. Un prototype de cabine téléphonique de nouvelle génération a vu le jour en 2010 à titre expérimental sur l'avenue des Champs-Élysées à Paris, celui-ci permettait notamment d'accéder à un navigateur Web et employait la technologie Voix sur IP[22],[23],[24].

Début 2014, l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes, questionne dans un avis paru au journal officiel l'utilité publique des cabines téléphoniques[25].

Citée par un article des Échos, Orange déclare qu'« entre 2000 et 2013, on a constaté 95 % de décroissance des usages. Et cela s’est accéléré depuis deux ans, on est actuellement à –47 % » ; à brève échéance, les cabines pourraient disparaître[26]. En avril 2015, Orange donne les chiffres suivants : il reste « près de 40 000 cabines au titre du service universel ». Ces cabines n'engendrent « qu’environ 12 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel » contre « 516 millions d’euros » en 2000. C'est alors que les autorités acceptent le démantèlement de ces cabines résiduelles[27] en sortant les cabines publiques du service universel[28] avec la loi Macron de 2015. De plus, certaines cabines téléphoniques sont désinstallées suite à l’arrêt des télécartes.

À Paris, la dernière cabine est démontée en juin 2017[29].

Dans certaines communes, les cabines sont conservées et parfois reconverties en mini-bibliothèques[30]. En septembre 2017, Le Figaro a dénombré 1 527 télécabines « sauvées » de cette manière[31].

En 2020, Stéphane Richard, PDG de Orange, déclare que seules vingt-six cabines subsistent en France[32], dont deux cabines en Haute-Garonne[28].

Le le collectif Observatoire international pour la réinstallation des cabines téléphoniques (OIRCT)[33] revendiquant le « droit à vivre sans smartphone », remet en service une cabine téléphonique à Grenoble. C'est selon elle une « première mondiale » et elle projette d'en réinstaller 21 autres dans l'agglomération, alors que la seule ville de Grenoble en comptait autrefois 450 selon elle[34],[35]. Le collectif grenoblois milite pour le droit à vivre sans portable et contre la numérisation généralisée[36].

Interrogée en septembre 2022 par les Dernières Nouvelles d'Alsace, l'entreprise Orange déclare qu'il reste encore « 96 cabines à déposer » et « 14 cabines en fonctionnement »[37]. Le même mois, TF1 annonce 5 cabines toujours en service[38].

Durant l'été 2023, selon Orange, au moins 4 cabines téléphoniques sont toujours en service (sans compter celles désactivées mais pas encore démontées, celles en attente de transformation et dont le téléphone a été déposé, et celles transformées pour divers usages)[39].

Couverture du territoire français modifier

La loi française (reprécisée par l'arrêté du 14 février 2012) prévoit l'existence d'une cabine téléphonique par commune et d'une seconde cabine pour les communes de plus de 1 000 habitants[40]. France Télécom a été désignée en 2012 pour deux ans, pour fournir la composante du « service universel » d’accès à des cabines téléphoniques publiques installées sur le domaine public ou à d'autres points d'accès au service téléphonique au public[41].

La loi dite Macron a été amendée par le Sénat le . Cet amendement supprime l'obligation de service universel concernant la publiphonie à la condition que les communes concernées par le retrait soient couvertes par les réseaux mobiles 2G à fin 2016 et 3G fin 2017[42].

À la suite d'un article publié dans le magazine local grenoblois, Le Postillon durant le printemps 2021 et dénommé L'appel des cabines, ce journal évoque la remise en service des cabines téléphoniques publiques. Associé à un collectif (l’Observatoire international pour la réinstallation des cabines téléphoniques (OIRCT)) les membres du journal lancent l'idée d'une cabine téléphonique mobile et la transporte dans plusieurs endroits de Grenoble. Selon un article du journal Le Parisien, il s'agirait d'une « première mondiale » ; le 25 mars 2022, cette cabine téléphonique en état de fonctionnement a été inaugurée dans un parc de la ville sous les yeux de nombreux habitants mais aussi ceux des membres du collectif[43].

Les cabines téléphoniques à l'étranger modifier

Allemagne modifier

L'Allemagne aurait inauguré le 12 janvier 1881, la première "cabine téléphonique" d'Europe sur la Potsdamer Platz à Berlin. Les États-Unis et la France, indiquent également avoir proposé la première cabine téléphonique et plusieurs dates variant entre 1878 et 1889 sont avancées pour le prouver.

De 1947 à 1994 les cabines jaunes de la Bundespost sont aisément reconnaissables. Au milieu des années 1990, sous la gérance de Telekom, le nombre de cabines téléphoniques culmine en Allemagne à 160000. Fin 2022, 12000 cabines sont encore en service. Toutes les cabines à cartes subsistantes sont désactivées le 21 novembre 2022 tandis que les cabines à télécartes le sont à la fin janvier 2023. Leur démontage est planifié pour s'achever en 2025, mais outre les cabines conservées par des collectionneurs ou reconverties à d'autres usages, 3000 cabines subsisteront et seront modifiées pour accueillir des dispositifs d'amplification du signal des téléphones portables[44].

Le Musée de la communication de Berlin (de) possède une importante collection de cabines téléphoniques (une cinquantaine de pièces, toutes époques confondues)[45]. À proximité est érigé un mémorial de la “cabine téléphonique inconnue”[46].

Andorre modifier

La Principauté d'Andorre est encore équipée de cabines téléphoniques en service à ce jour[47],[48].

Australie modifier

En vertu de l'obligation de service universel (USO), le gouvernement exige légalement de l'opérateur Telstra qu'il veille à ce que les services téléphoniques standard et les téléphones publics soient « raisonnablement accessibles à tous les habitants de l'Australie ». Certaines communautés, notamment dans les régions reculées, dépendent des téléphones publics, de même que les personnes qui n'ont pas accès à un téléphone mobile.

À l'apogée du service, au début des années 1990, le pays comptait plus de 80 000 téléphones publics. Au , selon l'ACMA, il y avait environ 24 000 téléphones publics en Australie. Le 3 août 2021, alors qu'il restait 15 000 téléphones publics dans toute l'Australie, Telstra annonce que tous les appels à partir de téléphones publics vers des lignes standards locales et nationales de téléphones fixes et de mobiles en Australie deviendraient gratuits, et que Telstra ne prévoyait pas d'éliminer davantage de téléphones publics[49],[50]. Un an plus tard, Telstra annonce avoir installé des points Wi-Fi gratuits sur 3000 de ses téléphones publics et planifier d'équiper l'ensemble des 15000 téléphones publics de son parc de la sorte[51].

Belgique modifier

En Belgique, les premières cabines en aluminium sont déployées à partir de l'Exposition universelle de 1958. La société de télécommunications Belgacom, détenue majoritairement par l'État en exploite 18000 à l'apogée de leur déploiement, en 1997. En 2008, il en subsiste 8000 mais en 2013 l’utilisation moyenne d’une cabine étant tombée à une communication par mois, au , plus aucune cabine n'est en service[52]. La dernière cabine démontée se trouvait à Anvers[53],[54].

Chine modifier

Danemark modifier

Le , les trois dernières cabines téléphoniques publiques du Danemark ont vu leurs lignes supprimées[55], elles étaient situées dans la ville d'Aarhus.

États-Unis modifier

En 1995, 2,6 millions de téléphones publics[56] sont installés aux États-Unis. La très grande majorité d'entre eux fonctionne avec de la monnaie et quelques-uns sont adaptés pour la lecture de cartes téléphoniques et de cartes bancaires. Seulement 5 % d'entre-eux étaient encore en service en 2018 : environ un cinquième des 100 000 téléphones publics restants se trouvait à New York selon la FCC, mais ne subsistaient que 4 cabines téléphoniques à New York, toutes situées dans l'Upper West Side à Manhattan ; les autres étant des téléphones publics sans cabines (payphones) ou des appareils convertis en hotspots WiFi. Les appels entrants n'étaient plus disponibles, mais les appels sortants étaient gratuits. En , la ville de New-York confirme que, malgré un plan visant à supprimer des dizaines de téléphones publics, les cabines emblématiques continueraient d'être entretenues[57],[58]. Le 23 mai 2022 les derniers téléphones installés dans l'espace public new-yorkais (qui ne sont pas des cabines mais des “payphones”) sont supprimés[59],[60], mais des téléphones publics et des cabines téléphoniques subsistent un peu partout dans le pays et subsisteraient également dans la ville, même s'il semble impossible d'en dresser la liste. La plupart ne sont plus en service, mais il subsiste néanmoins toujours des appareils en fonction[61]. Les principales compagnies qui opéraient ces téléphones publics se sont retirées (Sprint en 2006, AT&T en 2008 et Verizon en 2011) et les téléphones publics encore en service sont désormais exploités par plus d'un millier de compagnies privées indépendantes aux conditions tarifaires qui leur sont propres mais souvent prohibitives pour les personnes qui ne possèdent pas de téléphones. Découlant de ce constat émergent des initiatives de remise en service de téléphones publics proposant des appels gratuits[62],[63],[64]. Parmi elles, Futel (en)[65] qui a réinstallé 13 téléphones publics à Portland au service des plus démunis et des personnes qui ne possèdent pas de téléphone ou qui refusent de souscrire à la numérisation généralisée de la société. Les appels sur ces appareils sont gratuits et Futel propose également gratuitement un service de messagerie vocale et de standard d'information.

Finlande modifier

En 2007, les sociétés Finnet et TeliaSonera Finland suppriment leurs téléphones publics, et le dernier opérateur restant, Elisa Oyj, l'a fait au début de la même année[66].

Irlande modifier

Eir, le transporteur de l'obligation de service universel en ce qui concerne les téléphones publics, a systématiquement supprimé les téléphones publics qui tombent sous l'exigence minimale de conservation, d'une moyenne mobile d'une minute d'utilisation par jour sur six mois[67].

En , 456 emplacements conservent des publiphones (aucun dans l'ensemble du comté de Leitrim), contre 1320 en [68].

Italie modifier

En octobre 2023, environ 2 000 cabines téléphoniques seraient toujours en fonction sur le territoire italien, dont 650 à Milan, où fut jadis installée la toute première cabine italienne. À ce stade, un projet envisage de conserver et de renouveler ces cabines pour les adapter à l'époque : elle devraient permettre de téléphoner gratuitement sur les fixes et mobiles nationaux, vérifier les horaires des transports et spectacles, et réserver les billets ou un taxi par l'intermédiaire d'une interface multilingue. Ces appareils bénéficieront en outre d'une fonctionnalité pour lutter contre la violence contre les femmes et les phénomènes de petite délinquance : un bouton permettra à quiconque se sent menacé dans la rue de contacter directement un opérateur pour obtenir de l'aide[69].

Japon modifier

Il restait 108 000 cabines téléphoniques et téléphones publics en service en 2022, soit un peu plus d'un siècle après l’installation des premiers téléphones publics en 1900 à Tokyo (il y en a eu jusqu'à 935 000 en 1984). Verts pour les appels nationaux, gris pour l’international, ces téléphones sont assez peu utilisés et déficitaires pour les opérateurs mais ils sont maintenus pour les territoires isolés et pour leur utilité en cas de catastrophes naturelles puisque lors des derniers séismes et tsunamis le réseau mobile s'est très vite trouvé saturé ou en dérangement. De surcroit 61 800 téléphones spéciaux sont maintenus en service dans des lieux publics identifiés comme des centres d’évacuation potentiels et ne peuvent être utilisés qu’en cas de catastrophes[70],[71].

 
Le “téléphone du vent (風の電話, kaze no denwa?)”, à Ōtsuchi au Japon, en 2018.

Initiative singulière et insolite du paysagiste Itaru Sasaki, le téléphone du vent situé à Ōtsuchi est une cabine reliée à rien installée pour parler aux victimes du séisme de 2011 de la côte Pacifique du Tōhoku, pour aider au deuil et à la mémoire. Cette cabine a inspiré un livre et un film (voir plus bas : “Cabine téléphonique dans la culture”), mais également des “répliques” dans plusieurs pays, comme par exemple en Suisse, au dessus du Lac de Neuchatel[72].

Jordanie modifier

En 2004, la Jordanie est devenue le premier pays au monde à ne pas disposer de cabines téléphoniques de manière générale. La pénétration des téléphones mobiles/cellulaires dans ce pays est si élevée que les cabines téléphoniques ne sont pratiquement plus utilisées depuis des années. Les deux sociétés privées de services téléphoniques payants, à savoir ALO et JPP, ont fermé leurs portes, et il n'existe actuellement aucun service téléphonique payant[73].

Norvège modifier

En Norvège, le modèle de cabine téléphonique le plus courant (prénommé ”RIKS”) est conçu par Georg Fasting en 1932 et c'est un exemple de fonctionnalisme (la moitié inférieure de la cabine est par exemple ajourée pour permettre son nettoyage). La première cabine est mise en service en 1933 sur le quai de la Norwegian America Line, et 9000 cabines sont produites jusqu'en 1972. La dernière cabine téléphonique en état de marche en Norvège est mise hors service en . Depuis lors, 100 de ces cabines téléphoniques sont préservées dans tout le pays et protégées par les lois sur le patrimoine culturel[74].

Royaume-Uni modifier

Bien qu'il ait existé de nombreux modèles de cabines standardisées depuis 1921 (K1 à K8, KX100, et variantes de ces modèles)[75], la cabine téléphonique rouge, ou Red telephone box (version K2 à K6, cette dernière étant la plus courante), est considérée comme une icône britannique[76] et reconnue comme telle dans le monde entier. Pour le grand public partout dans le monde c'est sans doute aussi le plus connu et le plus iconique des modèles de cabines téléphoniques, comme l'attestent les nombreux objets de décoration qui en sont dérivés.

L'opérateur téléphonique BT supprime régulièrement les cabines téléphoniques publiques des rues du Royaume-Uni. Elle est autorisée à supprimer un kiosque sans consultation à condition qu'il y ait un autre kiosque dans un rayon de 400 m (1 300 ft) à pied. Dans les autres cas, elle est tenue de se conformer aux règles de l'Ofcom en consultation avec l'autorité locale[77]. Certaines cabines téléphoniques rouges mises hors service ont été converties pour d'autres usages, comme l'hébergement de petites bibliothèques communautaires ou de défibrillateurs externes automatisés[78],[79]. Malgré cela un grand nombre de cabines existent encore, maintenues dans leur usage initial pour 22000 d'entre-elles (en 2022), reconverties ou conservées par des collectionneurs, et un bon nombre sont conservés et classées à titre de monuments historiques[80].

Russie, Union Soviétique et Ukraine modifier

C'est en 1909 que les 26 premières cabines téléphoniques de la Compagnie Bell apparaissent dans l'Empire russe, après qu'Alexandre Popov ait longuement milité pour leur introduction. Les premiers modèles évoluent rapidement : les cabines en bois massif deviennent des cabines en métal et vitrages, plus adaptées à leur environnement. La révolution de 1917 cause de gros dégâts sur les réseaux de communication mais Lénine ordonne un an plus tard d'installer des téléphones publics “en nombres suffisants” dans les villes aussi vite que possible. Sans succès, puisqu'en 1921, seules 10 cabines sont installées à Moscou. Le réseau téléphonique soviétique est modernisé au début des années 30 et c'est à la fin de cette décennie qu'apparait le téléphone public “Type V” permettant de recevoir des appels, chaque téléphone possédant son propre numéro. Dans les années 1960, Moscou est équipé d'environ 6000 cabines téléphonique, et un appel coûte 2 Kopecks, quel que soit sa durée, ce qui fait des cabines des endroits conviviaux, et des refuges prisés. Dans les années 80, les tarifs changent et il faut rajouter de l'argent en cours de communication selon la durée de l'appel, ce qui amène quelques résistances et des fraudes diverses pour parvenir à téléphoner gratuitement sans limites. L'équipement de Moscou atteint son pic en 1991, à la fin de l'URSS, avec près de 34000 téléphones publics dans la ville. Dès lors, leur nombre décroit, et les appareils à télécartes font leur apparition à la fin des années 90, amenant également leur lot de fraudes. Avec la généralisation de l'usage des téléphones portables, l'usage des téléphones publics décroit considérablement et ces équipements sont tombent plus ou moins dans l'oubli, sans pour autant disparaître, et en continuant néanmoins à être utilisées. En 2019, les téléphones publics subsistants deviennent gratuits pour les appels intérieurs à la Russie, et Rostelecom constate même une hausse de leur usage durant la crise du coronavirus[81].

Fin 2023, en pleine guerre en Ukraine et peut-être à cause de la vulnérabilité constatée des réseaux de téléphonie mobile, la Russie installe à nouveau des téléphones publics, reliés à des réseaux cablés, sur les territoires occupés de Sievierodonetsk et de la région de Louhansk, en Ukraine[82].

Suède modifier

La première cabine téléphonique en Suède a été érigée en 1890. En 1981, on en comptait 44 000[83], mais en 2013, il n'en restait plus que 1 200, avec un retrait de la dernière en 2015[84]. Une enquête a montré qu'en 2013, seulement 1 % de la population suédoise en avait utilisé une l'année précédente[84].

Suisse modifier

Le premier téléphone public de Suisse a été installé en à la poste du Fraumünster à Zurich. La Suisse comptait environ 40 000 cabines téléphonique en 1985, un maximum de plus de 58 000 en 1995 (pour près de 3 000 communes), puis leur nombre diminue régulièrement jusqu’en 2019.

Jusqu’à fin 2017, la Confédération Suisse confie le mandat de « service universel » à la société Swisscom, qui exige d'avoir un minimum d’une cabine publique par commune.

La dernière cabine de Suisse est démontée à Baden en Argovie le . La dernière cabine de Suisse romande est démontée le , ce qui fait l’objet d’émissions télévisuelles. Certaines cabines sont recyclées pour y créer notamment des boîtes d'échange (« Boîte à livres »), des points d'information, des cabinets d'art, ou encore des bornes de recharge pour smartphones[85],[86],[87].

Mises en service en 1979 et démontées en 2019, les anciennes cabines du Barfüsserplatz de Bâle sont réinstallées provisoirement à leur place en mars 2023 à l'occasion de l'exposition Hors usage – Le quotidien en mutation présentée au Musée historique de Bâle[88],[89].

Dans la culture modifier

Cinéma modifier

Films et documentaires ayant une ou des cabine(s) téléphonique(s) pour sujet modifier

Liste non exhaustive de films, téléfilms et séries télévisées dont une ou plusieurs scènes marquantes se déroulent dans une ou des cabine(s) téléphonique(s) modifier

Programmes radiophoniques (documentaires et création radiophonique) modifier

Littérature modifier

Arts (arts plastiques, musique, théâtre et littérature) modifier

 
Ivan Chary et la compagnie du petit Monsieur avec sa cabine téléphonique en 2009.
 
Zeitreise (Voyage dans le temps), 1995, d'Eric Hattan. En 2000, l'artiste mure la cabine (photographie : 2006).
  • Zeitreise (Voyage dans le temps), 1995, d'Eric Hattan. Réplique d'une cabine téléphonique surdimensionnée à 116% et installée à Bienne : 16 fois par jour son téléphone sonnait et la personne qui décrochait pouvait entendre une horloge parlante de n'importe quelle origine dans le monde. En réaction à sa dégradation et sans en informer l'artiste, Swisscom dépouille plus tard la cabine de son contenu au lieu d'en assurer la maintenance comme initialement prévu, et en réaction à cet état de fait, l'artiste mure la cabine en 2000, comme on le ferait pour une maison. La cabine, très dégradée, est démontée fin décembre 2020 pour être déplacée devant l'un des ateliers de l'artiste, à Baulmes[110].
  • Cabines est une série d'œuvres d'Ernest Pignon-Ernest réalisées en 1997 à Lyon et 1999 à Paris[111].
  • En dérangement est un spectacle de rue présenté depuis 1998, et dans lequel le personnage principal essaie a tout prix de pénétrer dans la cabine qui lui résiste[112]
  • Standard, dispositif pour téléphone public créé par Grégory Chatonsky en 2005 pour la Nuit blanche de Paris[113].
  • Le Téléphone, une œuvre de Sophie Calle, conçue en collaboration avec Frank Gehry, installée à Paris sur le pont du Garigliano. Elle est inaugurée le 14 décembre 2006 et démontée le 12 mars 2012 à Paris[114].
  • La cabine téléphonique aquarium est une œuvre de Benedetto Buffalino présentée à l'origine en 2007 à la Fête des lumières à Lyon, puis dans de multiples versions (avec des cabines de diverses origines) en France et à l'étranger, à Biarritz (2009), Port-Louis (2009), Gand (2012), Metz (2013), Durham (2013) et Nantes (2016)[115].
  • Leurs voix, installation pour téléphone public créée par Grégory Chatonsky en 2008 pour le centre d'art Oboro à Montréal[116].
  • Rendez-vous ! est une installation dans l’espace public, composée de cabines téléphoniques et de conteneurs poubelles fondus présentée dans l'exposition Downtown au Havre, en 2008[117].
  • Concert pour 52 cabines téléphoniques d'Élodie Merland[118], le 15 mai 2010, lors de la nuit des musées. Vers 21 heure, durant environ 10 minutes, 52 personnes devant 52 partitions appellent avec leurs téléphones portables 52 numéros qui correspondent à des cabines téléphoniques situées entre Dunkerque et Toulon.
  • Spy booth, œuvre de Banksy apparue en avril 2014 et détruite en août 2016[119].
  • La cabine téléphonique mobile est une œuvre de Benedetto Buffalino présentée à Lavaur en 2017[120].
  • Once Upon a Place, 2017, installation d'Aman Mojadidi comprenant trois cabines téléphoniques installées à Times Square, à New York et permettant d’entendre les récits de 70 immigrés du monde entier vivants dans différents quartiers de la ville[121].
  • Hors service d'Élodie Merland[122] : entre 2018 et 2021, retour sur les lieux des cabines de son Concert pour 52 cabines téléphoniques et réalise la photographie de l'espace vide qu'occupaient les 52 cabines disparues[123].
  • Durant l'été 2019, la librairie Coiffard et Stéphane Phélippot installent dans l'space public 2 cabines téléphoniques britanniques repeintes en noir où l'on peut écouter des œuvres littéraires en composant le numéro de la date de naissance de leurs auteurs[124],[125].
  • Sophie Mouron en 2021[126].
  • Projet Déconnexion[127],[128] par Stéphanie Lacombe à l'initiative de la compagnie F.O.U.I.C, 2021[127].
  • Allosaurus [même rue, même cabine], pièce de théâtre de Jean-Christophe Dollé et Clotilde Morgiève (compagnie F.O.U.I.C), 2022[129],[130],[131].
  • Téléphone-moi, pièce de théâtre de Jean-Christophe Dollé et Clotilde Morgiève (compagnie F.O.U.I.C), 2022[132],[133],[134].

Cabines classées monuments historiques modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. a et b Ces chiffres ne comptabilisent que les cabines téléphoniques et téléphones publics installés sur la voie publique. Ces chiffres ne tiennent pas compte des publiphones et pointphones installés dans les hôtels, cafés et commerces, ni des cabines installées en intérieur dans les bureaux de postes.

Références modifier

  1. Fanny Carmagnat, « Logique commerciale et logique de service public. L'exemple des cabines téléphoniques publiques », Sciences de la Société, no 42,‎ , p.151-159 (lire en ligne).
  2. Par exemple par culture pour les britanniques et leurs célèbres cabines rouges et par nécessité au Japon, pour permettre de maintenir des communications possibles en cas de catastrophe naturelle
  3. batiactu.com
  4. Peugeot ouvre une concession dans une cabine téléphonique
  5. Au Japon, on parle aux morts dans une cabine téléphonique
  6. Communications: sending the message Par Thomas Streissguth
  7. Biographie de William Gray, en anglais.
  8. (en) Time. Now You Know: Where was the First Public Telephone Booth?
  9. (en) Time. R. Busteed Telephone cabinet
  10. Histoire de la publiphonie. I - Débuts du Téléphone Public (homologué PTT)
  11. Fanny Carmagnat, « Une approche sociotechnique de l'histoire du téléphone public ? », Réseaux, no 115,‎ , p. 243-265 (lire en ligne).
  12. Le publiphone en France : d'un appareil de nécessité à une reconversion en pièce de collection de musée
  13. Historique de la télécarte
  14. Histoire de cabines
  15. Source : “Histoire de la Publiphonie Française” : “XXIV - Évolution du parc de publiphones installés sur la voie publique”
  16. « Les cabines téléphoniques seront toutes démontées d'ici à la fin de l'année », sur 20minutes.fr (consulté le )
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  18. code des postes et des communications électroniques, art. L. 35-1 (3°)
  19. Arrêté du 18 novembre 2009 portant désignation de l'opérateur chargé de fournir la composante du service universel prévue au 3° de l'article L. 35-1 du code des postes et des communications électroniques (publiphonie)
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  30. Émeline Bertel, « Dans ce village normand, la cabine téléphonique inutilisée est devenue une bibliothèque (et fait des émules) », sur Le Huffington Post, (consulté le ).
  31. Le Figaro, « La fin des cabines téléphoniques est pour 2018 », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
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  33. OIRCT (Observatoire International pour la Réinstallation des Cabines Téléphoniques) (site officiel)
  34. VIDEO. Insolite : un collectif réinstalle plusieurs cabines téléphoniques à Grenoble, une "première mondiale"
  35. Contre la « numérisation de nos vies », Grenoble ressuscite les cabines téléphoniques
  36. Pour « le droit de vivre sans smartphone », un collectif réinstalle des cabines téléphoniques
  37. Cabines téléphoniques : en France, il en reste encore 14 qui fonctionnent
  38. VIDÉO - On a retrouvé l’une des 5 dernières cabines téléphoniques de France
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  45. (de) Öffentliche Telefonie DIE MSPT VERFÜGT ÜBER MODELLE DER 1930ER, 1950ER, 1970ER UND 1990ER JAHRE
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  70. Comment effectuer un appel d’urgence au Japon ?
  71. Quatre histoires du téléphone public à travers le monde
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  87. Cabines téléphoniques : l’adieu à un témoin emblématique de la téléphonie fixe
  88. Le retour (éphémère) des cabines téléphoniques à Bâle
  89. Hors usage – Le quotidien en mutation.
  90. Unifrance. Allô ? Long-métrage de Floriane Devigne
  91. Télérama. Les cabines, la France et moi
  92. Blow up - La cabine téléphonique au cinéma
  93. La Cabine téléphonique au cinéma - Blow Up - ARTE
  94. Charade (3/10) Movie CLIP - Tex Threatens Regina (1963) HD
  95. Scène de fin du générique introductif et de début du générique de fin : Get Smart Opening and Closing Credits and Theme Song
  96. Lieux de tournage. Peur-sur-la-ville. La cabine téléphonique.
  97. "High Anxiety"-phone booth-strangling scene.
  98. Scène de début de fil : appel téléphonique
  99. Lieux de tournage. Vivement dimanche !. La cabine téléphonique.
  100. Kissing scene in "As Tears Go By" (Scène de la cabine téléphonique)
  101. Fight Club - Payphone Scene
  102. harrypotterpages.wiki - Cabine téléphonique - Telephone box
  103. 1958, Claude Arrieu compose son opéra "La Cabine téléphonique" (l'année 1958 du titre est probablement une erreur, tout le reste de la page et l'émission parlent de 1959, et la précédente diffusion, en deuxième référence qui comporte un article moins fourni mais est mentionné en guise de confirmation, indiquait bien 1959 dans son titre)
  104. 1959 sur les ondes : Création de « La Cabine téléphonique » de Claude Arrieu
  105. Éric Bulliard ressuscite une cabine téléphonique du désert
  106. "Ce que nous confions au vent" de Laura Imai Messina : poésie et douceur pour un retour à la vie après un tsunami
  107. Ce que nous confions au vent
  108. Cabine téléphonique bloquée 1978-1979
  109. Galerie des Filles du calvaire : Gilbert Fastenaekens
  110. Disparition de la cabine téléphonique la plus mythique du pays
  111. Voir le site de l'artiste → menu “Interventions” → Menu “Cabines”
  112. Compagnie du Petit Monsieur. En dérangement (page du spectacle sur le site de la compagnie)
  113. Standard, dispositif pour téléphone public
  114. Émission D'art d'art ! : Le téléphone. Sophie Calle / Franck Gehry
  115. Documents d'artistes Auvergne-Rhône-Alpes. Benedetto Buffalino : La cabine téléphonique aquarium
  116. Leurs voix, installation pour téléphone public.
  117. Provence-Alpes Côte d'Azur. Anita Molinero : Rendez-vous !
  118. Élodie Merland. Concert pour 52 cabines téléphoniques
  119. "Spy Booth", œuvre de Banksy dénonçant les écoutes, détruite en Angleterre
  120. Documents d'artistes Auvergne-Rhône-Alpes. Benedetto Buffalino : La cabine téléphonique mobile
  121. À New York, des histoires d'immigrés au bout du fil
  122. Élodie Merland. Hors service (images, sur le site d'Élodie Merland)
  123. Transphotographique. Élodie Merland. Hors service.
  124. Des cabines téléphoniques pour écouter des œuvres littéraires
  125. À Nantes, une cabine téléphonique diffuse des livres audios
  126. La cabine téléphonique transformée en œuvre d’art
  127. a et b EN IMAGES - Une cabine téléphonique à la piscine de Château-Gontier
  128. Stéphanie Lacombe. Projet Déconnexion
  129. [Avignon OFF 2022] Allôsaurus [même rue, même cabine] au Théâtre 11, 2022
  130. Festival Off Avignon. Allosaurus [même rue, même cabine]
  131. Allosaurus
  132. Avignon 2022 – Téléphone-moi : quand l’absence traverse les générations
  133. « Téléphone-moi » au festival Off d’Avignon : l’émotion au bout du fil
  134. Téléphone-moi, 2022

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier