Byzantin
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Adjectif masculin modifier
L'adjectif byzantin renvoie à :
- La ville de Byzance ;
- L'Empire romain d'Orient, dit « byzantin » par et depuis Hieronymus Wolf ;
- L'art byzantin ;
- Le rite byzantin ;
- Le texte byzantin ;
- Le problème des généraux byzantins.
Adjectif féminin modifier
L'adjectif byzantine renvoie à :
- L'Église byzantine ;
- L'architecture byzantine ;
- La littérature byzantine ;
- L'armée byzantine ;
- La marine byzantine ;
- L'Afrique byzantine ;
- L'Égypte byzantine ;
- L'Espagne byzantine ;
- L'Italie byzantine.
Dénominations dans la culture modifier
- Byzantine, groupe de heavy metal américain formé en 2000 ;
- Byzantine du Louvre, collection de sources historiques byzantines imprimée de 1648 à 1711 ;
- Byzantine: The Betrayal, jeu vidéo de 1997.
Sens connotés modifier
Par synecdoque, on parle :
- de fastes byzantins en référence aux églises et rituels byzantins dont la riche décoration et le déploiement ont contribué à christianiser les élites slaves, par exemple dans le processus de christianisation de la Rus' de Kiev ;
- de style byzantin à propos des fresques religieuses de toutes époques dans les églises orthodoxes, de l'art de l'icône y compris actuel, et de l'architecture néo-byzantine, dont l'architecture religieuse russe de l'époque impériale ;
- de querelles byzantines en référence aux longs débats complexes et parfois véhéments sur des points théologiques dans l'Église du premier millénaire : l'expression qualifie aussi plus généralement une argumentation enflammée qui se perd en subtilités oiseuses ;
- de politique byzantine (dite aussi florentine ou encore byzantinisme politique) pour désigner des manœuvres, ruses, duperies, alliances, coalitions, ruptures, trahisons et luttes d'influence tortueuses en politique, comme dans le cas de la politique britannique en Palestine entre les Arabes et les Juifs ;
- d’informatique byzantine à propos de l'évolution (appelée « optimisation ») des procédures, applications, extensions et interactions en informatique, comme dans l'exposé sur la fiabilité des « généraux byzantins ».
