Bubu de Montparnasse (film)

film de Mauro Bolognini, sorti en 1971

Bubu de Montparnasse (titre original : Bubù) est un film italien, réalisé en 1971 par Mauro Bolognini. Il est librement adapté du roman éponyme de Charles-Louis Philippe, publié en 1901.

Bubu de Montparnasse
Description de cette image, également commentée ci-après
Ottavia Piccolo dans une scène du film.
Titre original Bubù
Réalisation Mauro Bolognini
Scénario Giovanni Testori
Mario Di Nardo
Mauro Bolognini
Musique Carlo Rustichelli
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de l'Italie Italie
Sortie 1971

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Synopsis modifier

Bubù renonce à son métier d'artisan boulanger par paresse et parce qu'il considère que l'on peut gagner plus d'argent autrement. Il décide donc de vendre les charmes de Berta, sa compagne, qui accepte ce commerce, par amour pour lui. Mais Berta contracte bientôt la syphilis et entre à l'hôpital. Bubù, désargenté et affamé, dérobe la caisse d'une boutiquière : il est très vite arrêté et emprisonné. Après une période d'incertitudes, Berta retrouve Piero, un étudiant qui fut autrefois son client et à qui elle a transmis la maladie. Piero demeure pourtant très attaché à elle et accepte de l'héberger durant quelque temps...

Fiche technique modifier

Distribution artistique modifier

Commentaire modifier

Cinéaste élégant, mais aussi sensible à la souffrance des humbles, Mauro Bolognini ne pouvait pas ne pas être attiré par l'œuvre du romancier français Charles-Louis Philippe. Transposé dans l'univers italien, Bubu de Montparnasse renoue avec des milieux, des atmosphères et des personnages précédemment décrits dans Les Garçons (1959), La Viaccia (1961), voire Metello (1970). Bénéficiant de la collaboration de prestigieux et dévoués professionnels comme le directeur de la photographie Ennio Guarnieri et le costumier-décorateur Piero Tosi, Bolognini confère à ses "tableaux l'aisance des calligraphies à la Boldini plutôt que le trait corrosif de Toulouse-Lautrec", selon Freddy Buache, qui ajoute que de tels raffinements "imposent un climat qui opère une véritable sublimation de l'anecdote mélodramatique". En outre, Bolognini confirme, ici, ses talents de directeur d'actrices, en faisant d'Ottavia Piccolo/Berta, la seule véritable héroïne de ce film qui unit contradictoirement l'amertume et la présence de la misère à la magnificence d'une suite de gravures de modes et de pastels, dignes d'un Édouard Manet ou d'un Maurice Utrillo.[réf. nécessaire]

Notes et références modifier

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

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