Brushite

minéral: hydrogéno-phosphate de calcium

Brushite
Catégorie VIII : phosphates, arséniates, vanadates[1]
Image illustrative de l’article Brushite
Petits cristaux de Brushite sur un bloc de Montmorillonite.
Général
Classe de Strunz [2]
Classe de Dana [2]
Formule chimique H5CaO6P CaHPO4.2H2O
Identification
Masse formulaire[4] 172,088 ± 0,006 uma
H 2,93 %, Ca 23,29 %, O 55,78 %, P 18 %,
Couleur incolore à jaune pâle, jaune-ivoire[3]
Système cristallin monoclinique[3]
Classe cristalline et groupe d'espace 2/m[3]
Échelle de Mohs 2,5[3]
Éclat vitreux[3]
Propriétés optiques
Transparence transparent[3]
Propriétés chimiques
Densité 2,328 g·cm-3[3]

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

La brushite est un minéral de formule CaHPO4.2H2O, dit "phosphate dicalcique hydraté"[5] ou "Phosphate hydraté naturel de calcium"[6]. Il est possible qu'elle soit le précurseur de l'apatite. On la trouve dans les grottes riches en guano. Elle se forme par interaction du guano avec de la calcite et de l'argile en pH bas (acide). Elle forme des cristaux prismatiques avec une structure cristalline monosynclinale[2].

La brushite est le matériau de précipitation originel pour les calculs rénaux de phosphate de calcium .

Elle entre dans la composition de la rivière de lait de lune de 150 m de long (contenant également de la calcite et du quartz) découverte en 2004 dans une grotte du mont Hernio ou mont Ernio, dans la communauté autonome du Pays basque dans la province du Guipuscoa, Espagne.

Historique de la description et appellations modifier

Inventeur et étymologie modifier

Elle a été décrite pour la première fois en 1865, et nommée en l'honneur du minéralogiste américain de l'université Yale George Jarvis Brush (en) (1831-1912)[3].

Topotype modifier

Le gisement topotype se trouve sur la Isla de Aves, dans l'état de Nueva Esparta, Venezuela[7].

Synonymes modifier

L'épiglaubite[8], la métabrushite[9] et la stoffertite[10] sont des synonymes de la brushite.

Notes et références modifier

  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. a b et c (en) « Brushite Mineral Data », sur webmineral.com (consulté le )
  3. a b c d e f g et h (en) John W. Anthony, Richard A. Bideaux, Kenneth W. Bladh et Monte C. Nichols, Handbook of Mineralogy, vol. V : Borates, Carbonates, Sulfates, Mineralogical Society of America, (lire en ligne), « Brushite »
  4. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  5. J. Melon et M.-J. Dallemagne, « La formation du phosphate dicalcique hydratée (brushite) », Bulletin des Sociétés Chimiques Belges, vol. 55, no 1,‎ , p. 38–51 (ISSN 0037-9646, DOI 10.1002/bscb.19460550103)
  6. « Brushite », sur btb.termiumplus.gc.ca, Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (consulté le )
  7. « Brushite », sur mindat.org (consulté le )
  8. (en) Charles Upham Shepard, « Five New Mineral Species », American Journal of Science, 2e série, vol. 22, no 64,‎ , p. 96-99 (ISSN 0002-9599, lire en ligne)
  9. (en) A. A. Julien, « On Metabrushite, Zeugite, Ornithite and other minerals of the Key of Sombrero, W. I. », American Journal of Science, 2e série, vol. 40, no 119,‎ , p. 367-379 (ISSN 0002-9599, lire en ligne)
  10. (en) Klein, « n/a », Sitzungsberichte der Akademie der Wissenschaften, Berlin,‎ , p. 720

Annexes modifier

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