Boutros el-Khoury

homme d’affaires, banquier et industriel libanais
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Boutros el-Khoury, né à Karm Saddé (district de Zghorta, Liban) en 1907 et mort le 18 novembre 1984 à Beyrouth, à l'âge de 77 ans, est un homme d’affaires, banquier et industriel libanais. Autodidacte[non neutre], il fonde un empire commercial et industriel et devient l’une des plus grandes fortunes libanaises dans les années 1950-1970. Il est une figure importante de l’élite dirigeante libanaise dans la deuxième moitié du 20e siècle. Il participe à l’élaboration de certaines législations économiques[évasif], et use de son expertise lors de la résolution de grandes crises nationales[évasif].

Boutros el-Khoury
Fonction
Député
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Homme d'affaires, homme politique, banquier, industriel
Conjoint
Najibé Abboud
Autres informations
Ordre religieux

Biographie modifier

Origines et formation modifier

Boutros el-Khoury est issu de la diaspora libanaise établie à l’époque dans les colonies françaises d’Afrique de l’Ouest[1][source insuffisante] : bien qu’il soit né au Liban dans son village d’origine de Karm Saddé, certains membres de sa famille résident au Sénégal, dont son père Salim el-Khoury. Le jeune Boutros devient vite orphelin, lorsque sa naissance coïncide avec le décès de son père en terre d’immigration, suivi par celui de sa mère, Myriam, alors qu’il n’a que trois ans. Il est alors pris en charge par ses grands-parents et ensuite par sa tante paternelle «Sayde Khoury» et assisté financièrement par l’oncle de son père Abbas Aboud, établi aussi au Sénégal. C’est ce dernier qui initiera très tôt le jeune Boutros au monde des affaires et du commerce[réf. nécessaire].

Il commence ses études à l'école Mar-Yaqoub dans son village natal et les termine dans le village de Daraya, district de Zghorta, à l'école Al-Alam. Il épouse le 19 septembre 1926, Naggibé Abboud, parente de son mentor Abbas Aboud, dont il aura sept enfants[réf. nécessaire].

Carrière modifier

À vingt ans, il débute dans le commerce de l’huile d’olive qui est produite dans les cazas de Koura et Zghorta et qu’il entreprend de vendre à Tripoli, ce qui l’amène par la suite à déménager définitivement au début des années 1930 à Tripoli, capitale du Liban-Nord. Il investit par la suite dans le marché de l’or et les propriétés terriennes et passe ensuite du commerce à l'industrie et fonde des partenariats avec des hommes d’affaires dans des domaines variés : la société Stephan et Khoury avec les Frères Stephan de Kfar Sghab, la société Kfoury-Khoury avec les Frères Boutros et Phillipe Al-Kfoury originaires de Khenchara (caza du Metn), avec Ghattas Al-Murr avec qui il fonde la société Transports Al Ghazzal et avec Fadel Al-Ghandour, originaire de Tripoli.[Interprétation personnelle ?][réf. nécessaire].

Dans les années 1920, Boutros el-Khoury investit dans la jeune société hydro-électrique Al-Kadisha - qui obtient sous le Mandat la concession de l’éclairage du Liban-Nord, de la Vallée du même nom jusqu'à la ville de Tripoli[2] En 1929, il est élu membre du conseil administratif, puis la concession d'électricité d'Abu Ali est accordée aux Frères Joseph et Sayed Stephan et les deux usines hydro-électriques «La Kadisha» et «Abu Ali» fusionnent[3]. Il est alors réélu membre du conseil le 10 août 1930. A travers ces deux sociétés, Boutros el-Khoury participe à la résolution de la crise de l’électricité qui agite le pays entre 1952 et 1954 : on propose de relier Beyrouth aux réseaux de la Kadisha, du Nahr El-Bared et du Nahr el-Joz afin de pallier les coupures d’électricité de la capitale. C’est la société du Bared – dont el-Khoury est l’un des principaux actionnaires - qui se charge des travaux. Dans un souci de renforcement du secteur, il réclame aussi en 1956 un emprunt des 5 millions de L.L. à l’État au profit de « La Kadisha » afin d’éviter une hausse des tarifs de l’électricité[Interprétation personnelle ?] Le 14 mai 1953, il rachète aux actionnaires français des compagnies La Pyrénéenne et La Toulousaine la majorité de leurs actions dans Al-Kadisha et en devient le président[4].

Il a contribué à l’établissement en 1952 d’une zone libre dans le port de La Mina à Tripoli[évasif], renforçant l’activité portuaire et industrielle du Nord Liban. Il fonde des entreprises d’import-export afin d’encourager le commerce et les opérations de transit, ce qui le mène vers le secteur du transport maritime : il fonde l’agence Maritime Boutros S. El-Khoury, dont les grands navires transportent dans les années 1960 des marchandises à destination lointaine. En contribuant à plus d’une cinquantaine de sociétés libanaises et étrangères, il investit aussi dans d’autres secteurs : production de l’aluminium, du bois compressé, industrie du pétrole et de la pétrochimie, industrie des boissons (jus de fruits et eau gazeuse), monde de l’hôtellerie, secteur de l’assurance, propriétés terriennes, etc[réf. nécessaire]..

En 1963[5], il devient actionnaire au sein de la Société des Ciments Libanais, fondée en 1929 par le patriarcat maronite à Chekka, après avoir fourni à ces usines en 1956, l’électricité nécessaire à leur fonctionnement à travers la société du Bared.

Activités politiques modifier

Boutros el-Khoury est élu maire de Karm Saddé à un très jeune âge[évasif]. Puis il est élu député au parlement Libanais de 1943 à 1947. Il se retire rapidement du jeu parlementaire en préférant adopter au sein des milieux politiques, un rôle de conseiller et de médiateur. Il développe des liens avec Camille Chamoun, Fouad Chehab, Rachid Karameh, Charles Helou, Soleimane Frangié, Elias Sarkis, etc. et agit souvent comme intermédiaire et conciliateur entre différentes factions : des déjeuners mondains sont souvent donnés à cet effet à son domicile ou à l’Hôtel Saint-Georges[réf. nécessaire].. Sa proximité avec le milieu exécutif sert aussi ses propres intérêts financiers grâce aux facilitations gouvernementales qu’il obtient : en 1964, et avec la bénédiction du président Fouad Chehab, il mène unilatéralement des négociations avec les États-Unis pour un prêt de 25 millions USD en blé[Interprétation personnelle ?][réf. nécessaire].

Boutros el-Khoury est un fervent partisan de l’investissement des capitaux libanais dans les secteurs industriels, qu’il préconise afin d’accroitre le revenu national et de réduire le chômage[6]. Il est d’ailleurs président de l’Association des Industriels pendant dix ans de 1965 à 1975 et encourage même la création d’un ministère de l’Industrie[7]. Ses préoccupations pour l’industrie libanaise sont telles que lors de la crise financière qui tape les usines du textile et des filatures en 1966, il préconise la promulgation d’une nouvelle loi sur l’industrie ainsi que la facilitation de crédits industriels à moyen terme[Interprétation personnelle ?]

Carrière modifier

Boutros el-Khoury fait carrière dans les affaires et devient dès les années 1960 l’une des plus grandes fortunes libanaises, et ce grâce à ses investissements dans divers secteurs de l’économie.

Secteur agricole modifier

 
Boutros el-Khoury dans sa jeunesse.

Il manifeste très tôt un intérêt pour le domaine de l’agriculture en raison de ses propres origines rurales. Il se lance dans le commerce de produits agricoles, en commençant par l’huile d’olive qu’il revend à l’échelle du Nord avant de s’engager dans l’achat et la revente de farine et du blé à l’échelle du pays, dont il négocie le prix du kilo avec le ministère de l’Économie nationale dès la fin des années 1940. Sa préoccupation précoce pour le monde agricole et rural est visible dès son passage au parlement où il est élu à la Commission de l’Agriculture et du Ravitaillement de la Chambre à deux reprises en 1946 et en 1947 ainsi qu’à celle des Travaux Publics en 1947[8],[9].

Dans les années 1950, il s’engage dans la lutte contre l’accaparement des denrées de première nécessité et la hausse de leurs prix, et devient l’une des figures de proue du monde commerçant que les autorités consultent en temps d’urgence[Interprétation personnelle ?][passage promotionnel]. Ainsi, lors de la crise de 1958, il fait partie du groupe de commerçants qui sonne l’alarme quant à la paralysie de l’activité commerciale et encourage publiquement le déchargement des bateaux dans le port de Beyrouth afin d’éviter une pénurie de denrées alimentaires[réf. nécessaire].

Outre le commerce du blé, Boutros el-Khoury innove aussi dans la production de sucre: en 1963, en sa qualité de représentant des raffineurs de sucre, il informe le président du conseil des ministres libanais[non neutre] Rachid Karamé des mesures à prendre pour couvrir les besoins de la population en ce produit durant l’année 1964[réf. nécessaire]. A cet égard, il encourage la production de betterave sucrière – à l’époque presque nulle – afin d’établir une politique de sucre basée sur la production locale du produit, qui permettrait ainsi au Liban de se suffire à lui-même. Il est d’ailleurs l’un des plus gros actionnaires de la fabrique d’Anjar pour l’extraction du sucre, et joue un rôle de premier plan dans la résolution de la crise de la betterave qui s’étend de décembre 1964 à Juin 1965 et qui oppose les paysans de la Bekaa à la fabrique[10][source insuffisante].

En effet, sa stature de grand patron[non neutre] le rend enclin à un paternalisme social traditionnel et bienveillant[non neutre] à l’égard des besoins paysans : dans un souci de venir en aide aux agriculteurs libanais et de combattre l’exode rural, il demeura très actif au sein de la Banque du Crédit Agricole, Industriel et Foncier (BCAIF), fondée en 1954, et dont il devint le président administratif à partir de 1958[11]. Lors de la crise des bananiers, causée par la violente tempête du 20 novembre 1964 qui détruit la production de la saison entière, c’est le président de la BCAIF qui proposa d’accorder aux planteurs de bananiers des prêts à long terme afin de pallier la crise[12].

 
Avec le président libanais Camille Chamoun et l'évêque maronite de Tripoli Antoine Abed et le Mufti de Tripoli Kazem Mikati.
 
Dans l'une de ses usines.

Secteur bancaire modifier

 
L'Association des Industriels libanais avec le president libanais Soleimane Frangié.

Les activités d'el-Khoury dans le secteur bancaire libanais à partir des années 1950 contribuèrent assurément[évasif] à l’émergence de « l’âge d’or »[non neutre] de l’industrie bancaire locale, qui eut lieu à la même époque[13]. A part la BCAIF, qui joua un rôle de premier plan dans les affaires économiques du pays, il participa aussi à l’établissement de nombreux organismes bancaires dont le projet « Bank Al-Ahli Al-Mahjar », qui ne vit jamais jour mais dont l’objectif était de lier les capitaux de la diaspora à ceux de la patrie-mère. Basée sur le même principe, la BLOM Bank (Banque du Liban et d’Outre-Mer) est créée un an après seulement, en 1951, et el-Khoury en est l’un des fondateurs principaux ainsi que le vice-président de son conseil. Elle figure aujourd’hui parmi les premières banques libanaises. Il fut aussi actionnaire de la Banque d’Industrie et du Travail et investit momentanément des capitaux dans les Banques Al-Madina et Byblos avant de s’en retirer dans les années 1980[réf. souhaitée].

Il devint l’une des principales figures du secteur bancaire libanais[évasif], auprès de personnalités telles que Pierre Eddé, Hussein Oueini et Philippe Takla et son succès fut tel[non neutre] qu’il attira au sein de ces établissement des capitaux arabes et étrangers : En mai 1960, il négocia un prêt de 5 millions de dollars avec Washington au profit de la BCAIF, grâce aux négociations qu’il mène personnellement avec M. Hart Perry, directeur de l’institution bancaire américaine dite Fonds de Crédit. De la même manière, les négociations qu’il mène avec les États-Unis en 1964 à travers la BCAIF, pour l’obtention d’un prêt américain en blé, aboutissent en Juillet 1966 à un accord de prêt de 17 millions USD, conclu entre Washington et le gouvernement libanais[14]. Il entretenait même des relations avec les plus grandes personnalités du milieu bancaire international[évasif], dont notamment David Rockefeller, conseiller de la Banque mondiale[réf. nécessaire].

De même, en sa qualité de président du conseil administratif de la BCAIF, il participe en collaboration avec les autorités, à l’élaboration de solutions aux problèmes du secteur bancaire : En 1964, il préside le consortium bancaire qui règlemente la sortie de crise de la Banque Foncière. Il a aussi son mot à dire en 1966 lors du projet d’établissement d’une Banque de Développement, pour le financement des projets industriels et touristiques. En 1968, il est le protagoniste principal dans la résolution de la fameuse « crise intra-bancaire »: La Banque du Liban demande alors à la BCAIF de recevoir la gestion et la liquidation de 10 banques en difficulté[Interprétation personnelle ?][réf. nécessaire].

Contribution au dialogue social modifier

 
Conférence de presse de l'Association des Insdustriels libanais.

Sa place au sein du grand patronat libanais lui confère une voix décisive dans le dialogue social[évasif], qui oppose syndicalistes et patrons à partir de la deuxième moitié des années 1960. En sa qualité de représentant des industriels, il est systématiquement convoqué par les élites au pouvoir afin de participer au règlement des crises sociales[réf. nécessaire]. A cet égard, el-Khoury qui est le porte-parole des employeurs, adopte souvent des positions conciliatrices, fidèle à son rôle de médiateur tant dans le monde politique que celui des affaires[évasif][réf. souhaitée]. Sur la question de l’augmentation des salaires dans le secteur privé, revendiquée par les syndicats dès novembre 1964, el-Khoury se félicite de l’adoption de la loi de majoration des salaires en Janvier 1965, parce qu’elle garantit la coopération nécessaire entre les chefs d’entreprise et les travailleurs et relève le niveau de vie[réf. nécessaire].

Soucieux de la productivité des ouvriers[pertinence contestée][évasif], Boutros el-Khoury finance aussi la formation professionnelle : il collabore avec le ministère du Travail et des Affaires Sociales sur la modernisation du Centre de formation professionnelle accéléré de Dekouané.

Mais ses tendances conciliatrices ne l’emportent pas sur son libéralisme économique, et bien qu’il se préoccupe du bien-être des salariés, il considère que l’État doit aussi donner suite aux requêtes du patronat dans le but d’améliorer le secteur économique : lors du problème de l’écoulement fruitier de juin 1966, il condamne les mesures de l’Union des Agriculteurs – défendues par Kamal Joumblatt et les partis de gauche - perçue comme une tentative de nationaliser le commercer fruitier[15]. Boutros el-Khoury défend tout autant les intérêts des industriels et des capitalistes[16].

Crise de 1974 et guerre civile modifier

L’autorité et l’influence accumulées par le Boutros el-Khoury au cours des années au sein de l’establishment politico-économique apparaît clairement lors de la crise sociale de 1974. En effet, dans le contexte de l’agitation sociale qui ébranle le pays au début des années 1970, la CGTL proteste contre la détérioration des conditions de vie, et adresse à l’État en Juin 1974 une liste de revendications dont l’amendement de l’article 50 du Code de Travail, autorisant le licenciement arbitraire[17].

La réponse du président de l’association des Industriels est sans appel : il démissionne le 11 Juillet de sa position pour signifier son rejet total des demandes syndicales, et refuse toute négociation, prolongeant ainsi indéfiniment la crise. Le positionnement d'el-Khoury reflète entièrement celui du monde des affaires Libanais, traditionnellement attaché à l’initiative privée et à la liberté individuelle et contractuelle, entérinées par la Constitution[réf. nécessaire].

Son engagement auprès des partis chrétiens lors de la guerre civile libanais est aligné à son positionnement pre-1975 : il est convié par le Front Libanais dès 1976 à collaborer avec l’exécutif chrétien sur l’élaboration d’un modèle économique et financier viable en temps de guerre, afin de soutenir l’effort de la résistance chrétienne[réf. nécessaire].

Associations modifier

 
Saluant le roi Hussein de Jordanie

Sa fortune et les liens politiques et mondains qui le lient à l’élite du pays l’amènent à siéger au sein des associations les plus prestigieuses[non neutre]. Ainsi, il est membre de l’Association des Commerçants de Beyrouth dès 1956, ainsi que la Chambre de commerce et d'industrie de Beyrouth en 1971, président de l’association des industriels de 1965 à 1975 – et en devient président d’honneur à vie par la suite - président des associations économiques dans les années 1970, et il est élu trésorier de la ligue maronite en 1966, ce qui confirme par ailleurs son statut de zai’m au sein de la communauté chrétienne[réf. nécessaire].

Œuvre caritative modifier

 
En compagnie de l'évêque maronite Antoine Abed dans la residence de Boutros El-Khoury, avec en arrière plan le monastère de Mar Yaacoub.

Boutros el-Khoury fut aussi réputé pour ses activités philanthropiques et ses dons généreux aux œuvres de charité[non neutre][réf. nécessaire]. Lors des inondations du Liban-Nord le 22 décembre 1955, il participe à Tripoli au comité de notables chargé d’organiser la distribution des secours aux victimes de la catastrophe.

De même, il est l’un des premiers souscripteurs lors du séisme du 16 mars 1956 qui touche le Chouf et le Liban-Sud[évasif][réf. nécessaire] et forme une commission chargée d’organiser une collecte de fonds parmi les industriels. En mars 1960, il fait un don en nature[non neutre][évasif][réf. nécessaire] à la Croix Rouge au profit des sinistrés d’Agadir et en 1974, il est membre de la Commission nationale d'assistance aux victimes de Chypre[réf. nécessaire].

Distinctions modifier

Au total, Boutros el-Khoury a reçu 9 décorations dont :

  Diplôme de croix du Commandeur de la République française, pour services rendus aux œuvres sociales, humanitaires, dévouement, en 1953.

  Officier de l’Ordre national du Cèdre, en 1955.

  Grand Officier de l’Ordre national du Cèdre, en 1975.

Postérité et hommage modifier

Boutros el-Khoury était connu pour son port usuel du tarbouch, qui devint sa marque distinctive, à la fois dans les journaux et dans les caricatures que fait de lui le célèbre[non neutre] caricaturiste libanais Pierre Sadek. Il était aussi réputé pour son grand sens de l’humour qu’il manifestait à toutes occasions[réf. nécessaire]. Il jouit aussi d'une légende urbaine assez répandue au sein de la mémoire collective libanaise qui fait de lui le modelé par excellence du self-made men[réf. nécessaire] en raison de ses origines rurales et de l'ascension sociale typique qu'il réalisa lors de son établissement dans les villes de Tripoli et Beyrouth.

Certains livres[Lesquels ?] fictionnels et à valeur de témoignage[évasif] rendent hommage à sa mémoire.

De même, une statue commémorative est dressée à sa mémoire dans son village d’origine, à Karm Saddeh[réf. souhaitée].

Liste des entreprises modifier

Fondées modifier

  • Entreprise «Stephan et Khoury»
  • Société pour la vente d'olives
  • Société d’huiles «Asaad Jabr»
  • Société des forces hydro-électriques «Al-Bared»
  • Société industrielle du levant s.a.l. «Bakalian flour mills»
  • Société des usines de raffinerie du sucre s.a.l
  • Société des usines du sucre Liban s.a.l
  • Société de raffinerie du sucre –Behsas
  • Société de transport de l’énergie électrique
  • La société du bois compressé
  • La société «Boutros El-Khoury et Hachem Ghandour»
  • Compagnie Libanaise d'Acier « Ghandour »
  • Fabrique Libanaise de SINALCO et D’Eau Gazeuze
  • La société Arabo- Européenne d’Assurances et de réassurances – AROPE SAL
  • La société «Kfoury-Khoury»
  • Société Libanaise d'agrumes et de jus de fruits
  • «BELKOU Real Estate» et «BELKOU Holding»
  • ESSO FERTILIZER
  • Société des Industries Pétrochimiques
  • La Compagnie de Navigation Maritime Libanaise – Lebanese Shipping CO.S.A.l
  • Société OCAL S.A.L
  • Société Sunny Beach

Contribution[pas clair] modifier

  • La Société des Ciments Libanais
  • La Société Holcim (Liban) S.A.L.
  • La Kadisha – Société anonyme d’électricité du Liban Nord S.A.L.
  • Société Phénicienne des forces hydro- électriques de « Nahr-Ibrahim »
  • “INTRA” Investment Company
  • La compagnie immobilière libanaise «CIL»
  • Banorabe Holding s.a.
  • Banque banorient - Paris
  • Port Building 1340
  • La Société Nationale de la zone franche de Tripoli
  • Compagnie de Gestion et d'exploitation du port de Beyrouth
  • Société foncière du port de Beyrouth s.a.l.
  • Société Francaise pour le pétroles.a.
  • ALUMINIUM SIAL
  • Casino du Liban SCAL (Lebanese anonymous concessionary company)
  • Casino de Madrid
  • Tabarja Beach
  • La société de Tourisme et d'hiver Faraya - Mzar
  • La Compagnie immobilière SAINT CHARLES
  • Société LIQUIGAZ Liban s.a.l.
  • Société SASS - France
  • PARK HOTEL - Chtoura
  • La société «Transports Al Ghazzal»
  • Société IMPEX
  • Société SOFIM s.a.l
  • Société Hotel Rabieh Marine s.a.l.
  • Rabiya Real Estate Co.S.A.L.
  • Société Conserva Liban s.a.l.
  • La Société des Hotȇls Modernes
  • Forresta Houston - États-Unis

Liste des organismes bancaires modifier

Fondées modifier

  • Banque du Liban et d’Outre-Mer (BLOM)
  • Banque de Crédit Agricole, Industriel et Foncier (BCAIF)
  • Banque Al-Madina
  • Projet bancaire «Al-Ahli Al-Mahjar»

Contribution[pas clair] modifier

  • Banque de la Méditerranée s.a.l. (Bankmed s.a.l.)
  • Banque d’Industrie et du Travail
  • Banque Byblos

Références modifier

  1. Arsan, Andrew,, Interlopers of Empire : The Lebanese Diaspora in Colonial French West Africa, , 341 p. (ISBN 978-0-19-933338-7 et 0199333386, OCLC 871820627, lire en ligne)
  2. « Journal Officiel de la République Libanaise », Journal Officiel de la République Libanaise,‎
  3. « Journal Officiel de la République Libanaise », Journal Officiel de la République Libanaise,‎
  4. « Le Commerce du Levant », Le Commerce du Levant,‎
  5. Luc-Henri de Bar, Les communautés confessionnelles du Liban, Éditions Recherche sur les civilisations, (lire en ligne), P110, 114
  6. « Le Jour », Le Jour,‎
  7. Travaux et Jours, Centre culturel universitaire, (lire en ligne), P55, 64
  8. « L'Orient », L'Orient,‎
  9. « L'Orient », L'Orient,‎
  10. « L'Orient », L'Orient,‎
  11. L'Argus de la presse libanaise, Bureau des documentations libanaises et arabes, (lire en ligne), p1; 4
  12. « L'Orient », L'Orient,‎
  13. Economic Sovereignty and the Fetters of Finance : The Making of Lebanon’s Central Bank, Toronto, Hicham Saffiedine (lire en ligne)
  14. « Le Jour », Le Jour,‎
  15. « Le Jour », Le Jour,‎
  16. Ǧunblāṭ, Kamāl (1917-1977). Auteur du texte, « Pour le Liban / Kamal Joumblatt ; propos recueillis par Philippe Lapousterle », sur Gallica, (consulté le ) : « P170 Il est inutile de s'étendre sur les relations des Frangié avec certains personnages de l'entourage du président syrien, dont quelques-uns d'ailleurs étaient même parents avec Boutros el(...)Khoury, le grand magnat libanais du commerce, de l'industrie et de la finance .. »
  17. Liban : géographie, économie, histoire et politique, Encyclopædia Universalis,

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • Andrew Arsan, Interlopers of Empire: The Lebanese Diaspora in Colonial French West Africa, Oxford University Press, New York, 2014.
  • Alice Boustany Djermakian, Une saga Libanaise : La famille Kettaneh, Éditions de la Revue Phénicienne, Beyrout, 2016.
  • Hicham Saffiedine, Economic Sovereignty and the Fetters of Finance: The Making of Lebanon’s Central Bank, PhD Thesis, Toronto, 2015, p. 157.
  • Liban: géographie, économie, histoire et politique, Encylopedia Universalis, ebook, Octobre 2015.
  • Nicolas Nassif, Deuxième bureau, gouverneur dans l'ombre, p. 346.
  • Mohammad Zaiter, Le projet maronite au Liban, ses origines et ses développements, p. 673.
  • Fawaz Traboulsi, Les classes sociales et le pouvoir politique au Liban, Dar El Saki, p. 103.

Liens externes modifier