Bouabdellah Ghlamallah

homme politique algérien

Bouabdellah Ghlamallah est un homme politique algérien.

Bouabdellah Ghlamallah
Illustration.
Fonctions
Ministre des Affaires religieuses et des Wakfs et Président du Haut Conseil Islamique

(16 ans, 10 mois et 10 jours)
President du haut conseil islamique
Président Liamine Zéroual
Abdelaziz Bouteflika
Abdelmadjid Tebboune
Gouvernement Ouyahia II
Hamdani
Benbitour
Benflis I, II et III
Ouyahia III, IV et V
Belkhadem I et I
Ouyahia VI, VII, VIII et IX
Sellal I et II
Prédécesseur Ahmed Merani
Successeur Mohamed Aïssa
Biographie
Date de naissance (90 ans)
Lieu de naissance Relizane (Algérie)
Nationalité Algérienne
Parti politique RND
Diplômé de Université de Damas
Profession professeur
Religion islam

Biographie modifier

Né à Ouarizane (Wilaya de Relizane), il obtient son certificat d'études secondaires à la mosquée Zitouna de Tunis. En 1968, il obtient une licence en sciences sociales à l'université de Damas. De retour en Algérie, il devient responsable de la rubrique culturelle puis directeur du quotidien Echaab. En 1980, il est directeur au ministère de l'Éducation nationale. En 1990 il occupe le poste de secrétaire général du ministère de l'Éducation, puis jusqu'au il s'occupe des écoles coraniques à Tiaret et il se consacre à l'enseignement et à l'orientation religieuse.

Après avoir exercé la fonction de député, le président Zeroual le nomme le ministre des affaires religieuses. Il est reconduit dans ses fonctions par le président Bouteflika qui le nomme le ministre des affaires religieuses et des habous, poste qu'il occupe jusqu’au .

Le , il est nommé président du Haut conseil islamique algérien (HCI).

En avril 2019, une plainte est déposée contre Bouabdellah Ghlamallah pour corruption dans le cadre de l'organisation des pèlerinages à La Mecque entre 1999 et 2006[1].

Le 5 mai 2021, il suscite l'étonnement en déclarant, en tant que président du HCI, qu'« un Algérien ne peut être que musulman », qualifiant les non-musulmans de « résidus » qu'il convient d'« éradiquer »[2].

Lien externe modifier

Notes et références modifier