Bogy

commune française du département de l'Ardèche

Bogy
Bogy
Vue générale du village.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ardèche
Arrondissement Tournon-sur-Rhône
Intercommunalité Communauté d'agglomération Annonay Rhône Agglo
Maire
Mandat
Jean-Yves Bonnet
2020-2026
Code postal 07340
Code commune 07036
Démographie
Gentilé Boginois
Population
municipale
455 hab. (2021 en augmentation de 6,06 % par rapport à 2015)
Densité 65 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 17′ 02″ nord, 4° 45′ 42″ est
Altitude Min. 239 m
Max. 403 m
Superficie 7,02 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Annonay
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Sarras
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Bogy
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Bogy

Bogy est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie modifier

Situation et description modifier

 
Un territoire cultivé sur le plateau nord-ardéchois.

Bogy est située à dix kilomètres d’Annonay et à cinquante kilomètres de Valence. La commune étend ses 7 km2 sur le piémont nord-ardéchois, sur des surfaces cultivables. L'essentiel de sa population habite autour de l'ancien village. À l'est le hameau de Charbieux accueille notamment une communauté Emmaüs. Au sud, le hameau de Bayard a conservé les vestiges d'une ancienne ferme forte[1].

Communes limitrophes modifier

Ses communes limitrophes sont :

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Moyenne vallée du Rhône » et « Sud-est du Massif Central »[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 871 mm, avec 8,1 jours de précipitations en janvier et 5,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Peaugres Rad », sur la commune de Peaugres à 3 km à vol d'oiseau[4], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 752,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Hydrographie modifier

Voies de communication modifier

Le territoire communal est traversé par la route départementale 267 (RD267).

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Bogy est une commune rurale[Note 1],[8]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Annonay, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 37 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (75,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (66,8 %), forêts (24,3 %), cultures permanentes (4,6 %), zones urbanisées (4,2 %)[13].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie modifier

La commune s'est successivement appelée Sanctus Blascus, Bogivo, Bognum, Bogin, Bougin, Bogi[14].

Ses habitants sont appelés les Boginois et les Boginoises. Il n'existait aucun gentilé officiel jusqu'au 8 mai 2010, date à laquelle les habitants ont été consultés pour qu'ils se désignent un nom. Les habitants inscrits sur les listes électorales ont pu participer au référendum. Trois dénominations étaient proposées : Bogien/Bogienne, Boginois/Boginoise, et Bogicien/Bogicienne[15].

Histoire modifier

L'origine du village reste mystérieuse, avec sans doute un peuplement agricole progressif sur ce plateau assez fertile. Bogy est restée longtemps dépendant de Peyraud et de Peaugres. C'est au XVIIIe siècle que son territoire a obtenu le titre de paroisse, et à la Révolution, il est devenu une commune autonome détachée du territoire de Peyraud.

 
L'église actuelle date de 1870.
 
L'ancienne église n'a pas été entièrement démolie.

Bogy a eu une école publique en 1889, une école privée en 1899. L'école privée a fermé en 1978, et ses bâtiments abritent maintenant la salle des fêtes et la mairie[14].

L'école publique continue de fonctionner dans le même bâtiment, mais en « regroupement pédagogique » avec Colombier-le-Cardinal. Bogy accueille les plus jeunes.

L'église actuelle date de 1870, mais une partie de la précédente est encore visible depuis la « rue des Deux-Églises ».

La commune s'est peu à peu dotée d'équipements collectifs : salle polyvalente, salle de réunion… L'assainissement collectif a été réalisé pour les deux agglomérations principales. Le corps de sapeurs-pompiers a été maintenu et a même bénéficié de locaux agrandis en 2014[1].

Politique et administration modifier

Administration municipale modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1977 2014 Alain Arnaud    
2014 En cours
(au )
Jean-Yves Bonnet[16],[17] SE Employé

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].

En 2021, la commune comptait 455 habitants[Note 3], en augmentation de 6,06 % par rapport à 2015 (Ardèche : +2,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
302313315410401341366354358
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
393362337359364359363340336
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
336339306271243229218192186
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
166179201245263320336416437
2021 - - - - - - - -
455--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

La population de la commune a connu la stabilité autour de 350 habitants au XIXe siècle, puis un dépeuplement rural jusqu'à 179 habitants en 1975. Mais l'installation de villas a fait ensuite remonter vivement la courbe. Bogy a maintenant dépassé les 400 habitants. Mais la croissance devrait se ralentir à cause de la limitation des possibilités de construction[1].

Enseignement modifier

La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

Médias modifier

Deux journaux sont distribués dans les réseaux de presse desservant la commune de Bogy :

  • L'Hebdo de l'Ardèche est un journal hebdomadaire français basé à Valence. Il couvre l'actualité de tout le département de l'Ardèche.
  • Le Dauphiné libéré est un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition d'Annonay.

Société modifier

Une dizaine d'agriculteurs continuent de travailler sur la commune. La plupart des autres habitants travaillent à Annonay ou dans la vallée. L'intégration des nouveaux venus semble bien se faire, grâce notamment à l'école. Mais les associations locales restent encore peu nombreuses : chasseurs, parents d'élèves, sport automobile. Bogy a pu quand même conserver un centre de secours, qui s'occupe aussi de quelques territoires voisins. Son hameau de Charbieux abrite la communauté Emmaüs[1].

Un centre de secours agrandi modifier

 
Le centre assure maintenant des fonctions particulières sur le secteur.

La commune de Bogy a eu la chance de pouvoir garder un corps de sapeurs-pompiers. Dans le secteur, il n'en existe ni à Colombier le Cardinal, ni à Peaugres, ni à Félines, et Saint-Désirat a perdu le sien. Le centre de secours de Bogy reste donc le seul à pouvoir assurer des secours rapides dans le secteur. En 2015, le corps comprenait 17 membres volontaires, dont une infirmière. Il a effectué en 2014 une soixantaine d'opérations sur Bogy mais aussi sur le territoire alentour. Il est officiellement chargé, en particulier, de baliser les accidents sur la 2 × 2 voies d'Annonay à Serrières. Un agrandissement des locaux a été réalisé en 2014, et la caserne est désormais complète avec garage, vestiaires, bureau, salle d'alerte et salle de formation. Une amicale entretient la cordialité entre pompiers, mais aussi avec leurs familles, les anciens et la population[1].

Culte modifier

La communauté Emmaüs modifier

 
Les objets triés et éventuellement réparés sont proposés à la vente.
 
Les compagnons assurent des ramassages gratuits.

La communauté Emmaüs, créée en 1987 à Satillieu, est maintenant installée au hameau de Charbieux et semble y avoir trouvé un bon équilibre. Les 20 places de « compagnons » sont occupées, l'ambiance collective est bonne, et les ventes marchent bien. Sept véhicules utilitaires sont utilisés pour le ramassage à domicile (gratuit mais pas rémunéré non plus). Les objets sont triés et vérifiés, et revendus les mercredis et samedis à Charbieux, Serrières et Tournon. Ils sont parfois neufs. Des bénévoles participent à diverses tâches. Les compagnons travaillent cinq jours sur sept, ne reçoivent pas de salaire mais un argent de poche. Ils sont nourris et logés en chambres individuelles et se partagent les tâches quotidiennes. Beaucoup semblent avoir trouvé là un équilibre de vie. Un agrandissement de 6 chambres était en projet en 2015[1].

Économie modifier

Au niveau agricole, les 7 km2 de la commune sont quasiment tous cultivés par une dizaine d'agriculteurs à temps complet et quelques doubles actifs. Les productions ont récemment évolué: diminution de la production de lait et de céréales traditionnelles au profit de la culture de l'abricotier et du maïs[1].

Culture locale et patrimoine modifier

L'église paroissiale modifier

L'église paroissiale située au chef-lieu est dédiée à saint Blaise de Sébaste [22]. Elle est un lieu de culte de la paroisse catholique « Bienheureux Gabriel Longueville » [23],[24].

La ferme forte de Bayard modifier

 
Le bâtiment le plus remarquable date du XVIe siècle.
 
C'est l'ensemble du site qui a été autrefois fortifié.

Entre Colombier-le-Cardinal et Bogy, la route longe le site de Bayard. Ce hameau regroupe plusieurs habitations et bâtiments agricoles, à l'intérieur d'une ancienne ferme fortifiée. Le site est lié historiquement à une famille du nom de Bayas qui l'habitait dans les années 1500. Un mariage l'a fait passer à partir de 1571 à la famille du Peloux qui y a rajouté des bâtiments et des embellissements. Après les « du Peloux », le site de Bayard est passé à d'autres familles aristocrates puis a été vendu en plusieurs lots comme bien national à la Révolution. Le bâtiment le plus remarquable, robuste et soigné, en bord de route, doit dater du XVIe siècle. Juste à côté se remarque un portail Renaissance[1],[25].

Une artiste à la campagne modifier

 
Guillemette Legros dans son atelier.

C'est depuis qu'elle habite à Bogy, en 2001, que Guillemette Legros est devenue artiste. Elle et son mari voulaient seulement quitter la grande ville pour vivre à la campagne. Mais l'environnement nord ardéchois a donné à Guillemette Legros des idées de bricolage, puis d'une première sculpture de poisson à base de matériaux récupérés. L'expérience lui a plu et a trouvé peu à peu des admirateurs. Douze ans après, Guillemette en a fait son métier, expose à Paris, Lyon, Annecy…, a trouvé des clients jusqu'en Belgique et en Suisse. Ses œuvres favorites sont des animaux élégamment stylisés, poissons et oiseaux le plus souvent, à base de métal et de bois récupérés mais ouvragés avec un grand souci de perfection[1].

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

Bogy possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Jean-Luc Ortega, Il était une fois Bogy, 2010.
  • Articles de François Bassaget dans Le Dauphiné libéré du 10 août 2015.
  • Les maisons fortes du Haut Vivarais, étude d'Emmanuelle Faure, Lyon II, 1985.
  • E. Nicod, « Le château de Bayard (commune de Bogy, canton de Serrières) », Revue historique, archéologique, littéraire et pittoresque du Vivarais illustrée, janvier 1895, p. 47-51 (lire en ligne).

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. a b c d e f g h et i Articles de François Bassaget dans Le Dauphiné libéré du 10 août 2015.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Bogy et Peaugres », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Peaugres Rad », sur la commune de Peaugres - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Peaugres Rad », sur la commune de Peaugres - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a et b Jean-Luc Ortega, Il était une fois Bogy, 2010.
  15. « Les habitants de Bogy vont enfin se donner un nom ! »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Le Dauphiné libéré, (consulté le ).
  16. « Liste des maires du département de l'Ardèche »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], sur le site de la préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
  17. Liste des maires de l'Ardèche(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], Préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  22. Annuaire du diocèse de Viviers, diocèse de Viviers, , 224 p..
  23. Site de la paroisse Saint-Christophe-lès-Annonay.
  24. Décret d’érection de la paroisse Bienheureux Gabriel Longueville
  25. Les maisons fortes du Haut Vivarais, étude d'Emmanuelle Faure, Lyon II, 1985.