Blaye
Désignation(s) Blaye
Appellation(s) principale(s) blaye[1]
Type d'appellation(s) AOC-AOP
Reconnue depuis 1936
Pays Drapeau de la France France
Région parente vignoble de Bordeaux
Sous-région(s) Blayais et Bourgeais
Localisation Gironde
Climat océanique
Superficie plantée 49 hectares[2]
Nombre de domaines viticoles une vingtaine[3]
Cépages dominants cabernet franc N, cabernet sauvignon N et merlot N[3],[4]
Vins produits rouges
Production 2 100 hectolitres[2]
Pieds à l'hectare minimum 6 000 pieds par hectare[3]
Rendement moyen à l'hectare maximum 48 à 60 hectolitres par hectare[3]

Le blaye[1] est un vin rouge français d'appellation d'origine contrôlée produit dans le vignoble du Blayais et du Bourgeais, une des subdivisions du vignoble de Bordeaux.

Ce vin partage la même aire d'appellation que les AOC côtes-de-blaye (qui est lui un vin blanc sec) et blaye-côtes-de-bordeaux (les anciennes premières-côtes-de-blaye, en rouge et en blanc sec).

Histoire modifier

L'appellation est reconnue par un décret du 11 septembre 1936, mis à jour par le décret du 4 décembre 2011[3] avec une révision du cahier des charges.

Vignoble modifier

Géologie modifier

Le Blayais, sur la rive droite de la Gironde, est avant tout calcaire : formations dites du « calcaire de Blaye » datant de l'Éocène moyen (peut-être le Lutétien), rapidement remplacé plus à l'est par le « calcaire de Plassac » du Priabonien (Éocène supérieur, d'origine lacustre) sur les reliefs et des colluvions argileuses würmiennes et holocènes sur les versants et les fonds. L'arrière-pays encore plus à l'est a des reliefs de « calcaire de Saint-Estèphe » gréseux à débris de fossiles (de l'Éocène) avec des vallons remplis de colluvions sableuses quaternaires[5],[6].

Aire d'appellation modifier

Anglade, Berson, Blaye, Braud-et-Saint-Louis, Campugnan, Cars, Cartelègue, Cavignac, Cézac, Civrac-de-Blaye, Cubnezais, Donnezac, Etauliers, Eyrans, Fours, Générac, Laruscade, Marcenais, Marcillac, Marsas, Mazion, Plassac, Pleine-Selve, la partie de la commune de Pugnac correspondant au territoire de Lafosse avant sa fusion avec celle-ci au 1er juillet 1974, Reignac, Saint-Androny, Saint-Aubin-de-Blaye, Saint-Caprais-de-Blaye, Saint-Christoly-de-Blaye, Saint-Ciers-sur-Gironde, Saint-Genès-de-Blaye, Saint-Girons-d'Aiguevives, Saint-Mariens, Saint-Martin-Lacaussade, Saint-Palais, Saint-Paul, Saint-Savin, Saint-Seurin-de-Cursac, Saint-Vivien-de-Blaye, Saint-Yzan-de-Soudiac et Saugon[3].

Encépagement modifier

  • Cépages principaux : cabernet-sauvignon N, cabernet franc N, et merlot N ;
  • cépages accessoires : carmenère N, cot N (ou malbec) et petit verdot N[3].

Vins modifier

Par rapport à l'autre appellation en rouge du Blayais, le blaye-côtes-de-bordeaux, le blaye a un rendement plus faible, une densité de plantation plus forte et un élevage plus long.

Plusieurs châteaux portent l'appellation Blaye, tels que Château Haut-Colombier, Château Livenne, M Des Matards, Château Haut-Vigneau, Château Le Cône, Château Grillet Beauséjour, Château Les Pierrères, Château Petit Boyer, Château Moulin de Chasserat, Château La Motte, Château Mons Delaunay, Château Monconseil-Gazin, Château Mélignan, Château Dubraud, Château Bel Air La Royère[7], L'Attribut des Tourtes[8].

Notes et références modifier

  1. a et b Références sur la façon d'orthographier les appellations d'origine.
  2. a et b Stéphane Rosa (dir.), Le guide Hachette des vins 2013, Paris, Hachette livre, , 1399 p. (ISBN 978-2-01-238430-9), p. 223.
  3. a b c d e f et g « Cahier des charges de l'appellation » [PDF], sur agriculture.gouv.fr, homologué par le « décret no 2011-1738 du 2 décembre 2011 relatif à l'appellation d'origine contrôlée « Blaye » », JORF, no 0281,‎ , p. 20539.
  4. Le code international d'écriture des cépages mentionne la couleur du raisin de la manière suivante : B = blanc, N = noir, Rs = rose, G = gris.
  5. Michel-Philippe Mouline, Notice explicative de la feuille au 1/50000 de Blaye et Sainte-Luce, Orléans, Bureau de recherches géologiques et minières, coll. « Carte géologique de la France » (no 779), , 49 p. (lire en ligne).
  6. « Carte géologique centrée sur Blaye », sur geoportail.gouv.fr.
  7. « Château Bel Air la Royère », sur Article sur le Domaine Bel Air la Royère
  8. « Blaye Rouge », sur boutique.vin-blaye.com

Articles connexes modifier