Biyouna

actrice, chanteuse et danseuse algérienne
Biyouna
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Nom de naissance Baya Bouzar
باية بوزار
Surnom Biyouna
بيونة
Naissance (71 ans)
Alger (Algérie[1])
Nationalité Drapeau de l'Algérie Algérienne
Profession Actrice
Danseuse
Chanteuse
Séries notables Nass Mlah City

Baya Bouzar (en arabe باية بوزار), dite Biyouna (بيونة), est une chanteuse, danseuse et actrice algérienne, née le à Alger.

Biographie modifier

Elle naît le à Alger, dans le quartier de Belcourt[2],[1].

Habitée très tôt par la passion du chant, Biyouna fait partie de plusieurs troupes, d'abord celle de Fadhéla Dziria où elle assure les chœurs en jouant du tambourin, puis une autre qu'elle dirige avec sa complice Flifla, enfin la sienne où elle est la chanteuse principale et devient une animatrice réputée des fêtes de mariages.

À dix-sept ans elle débute dans les plus grands cabarets de la ville et à 19 ans elle est danseuse au Copacabana[3]. La même année, le réalisateur Mustapha Badie la repère et lui fait tourner son premier feuilleton où elle interprète le rôle de Fatma, dans La Grande Maison (1973), adapté du roman de Mohammed Dib. Ce feuilleton la rendra célèbre[4].

Pour le cinéma algérien, elle tourne deux films : Leila et les autres de Sid Ali Mazif en 1978 et La Voisine de Ghaouti Bendedouche en 2000 et se produit dans des one-woman-show[5].

En 1999, Nadir Moknèche lui offre le rôle de Meriem dans Le Harem de Madame Osmane qu'elle tourne en France[4]. En 2003, elle joue dans le film de Nadir Moknèche Viva Laldjérie.

En 2001, elle sort l'album Raid Zone avec le compositeur John Bagnolett[6]. Ensuite, elle participe au spectacle de Fellag Opéra d'Casbah mis en scène par Jérôme Savary, Biyouna sort un nouvel album Une Blonde dans la casbah. L'idée de cet album était dans l'air depuis longtemps. Biyouna a pris son temps, choisissant avec soin un répertoire franco-algérien qui puise dans les deux cultures. Son entourage est composé de Joseph Racaille, responsable d'arrangements majestueux, Christophe Dupouy, associé régulier de Jean-Louis Murat chargé du mixage, son agent Olivier Gluzman qui l'a engagée sur un vrai coup de foudre et son mari Mokhtar.

Entre 2002 et 2005, Biyouna obtient un grand succès avec la trilogie ramadanesque Nass Mlah City.

Elle joue dans le film de Nadir Moknèche, Délice Paloma[4], où elle tient le rôle principal (une mafieuse qui répond au nom de madame Aldjeria).
En 2006 elle s'apprête à répéter le rôle du Coryphée dans Électre de Sophocle aux côtés de Jane Birkin (dans la mise en scène de Philippe Calvario).
En 2007, elle a un petit rôle dans la série télévisée Rendez-vous avec le destin. Début 2009, elle joue La Célestine au Vingtième Théâtre (20e arrondissement de Paris).

Pour le ramadan 2010, Biyouna est une des vedettes de la sitcom, diffusée sur Nessma, Nsibti Laaziza. Elle tient le rôle de Barisa, une actrice ayant tenu des rôles dans des films français, notamment aux côtés de Biyouna... Elle reprend le même rôle pour les saisons 5 et 6. Elle co-interprète également le générique de la série, avec les acteurs principaux.

En 2011, Biyouna est aux côtés de Julien Doré pour son album Bichon, assurant les chœurs sur la chanson Bergman.

Elle fait une apparition le dans l'émission On n'demande qu'à en rire aux côtés des Lascars Gays lors d'un sketch sur les femmes cougars.

Discographie modifier

  • 2001 : Raid Zone : 7 000 exemplaires vendus
  • 2007 : Blonde dans la Casbah : 600 000 exemplaires vendus

Théâtre modifier

Filmographie modifier

Cinéma modifier

 
Biyouna au festival de Cannes 2011 avec l'équipe de La Source des femmes.

Télévision modifier

Notes et références modifier

  1. a et b « Biyouna - IMDb » (consulté le )
  2. Doubles langages - L'Express
  3. « L’actrice et chanteuse Biyouna au festival Cinéalma Mardi 17 octobre 2017 – Cinéalma », sur cinealma.fr (consulté le )
  4. a b et c (fr) « Sa carrière », sur www.dzcinema.com (consulté le )
  5. AlloCine, « Viva Laldjérie » (consulté le )
  6. « Biyouna : "Dès qu'on dit mektoub, ça va beaucoup mieux "' du 01 février 2015 - France Inter », France Inter,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. « Une main pour une sorcière », sur SensCritique (consulté le )

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