Bixbyite
minéral : oxyde mixte de manganèse et de fer
Bixbyite Catégorie IV : oxydes et hydroxydes[1] | |
Bixbyite - Utah | |
Général | |
---|---|
Classe de Strunz | 4.CB.10
|
Classe de Dana | 4.3.7.2
|
Formule chimique | (Fe,Mn)2O3 |
Identification | |
Masse formulaire | 158,33 uma |
Couleur | noire |
Système cristallin | cubique |
Réseau de Bravais | centré I |
Classe cristalline et groupe d'espace | dyakisdodécaédrique ; Ia3 |
Macle | par pénétration sur {111} |
Clivage | imparfait sur {111} |
Cassure | irrégulière |
Habitus | cristaux principalement cubes {100} modifiés par leucitoèdre {211} |
Échelle de Mohs | 6 - 6,5 |
Trait | noir |
Éclat | métallique |
Propriétés optiques | |
Fluorescence ultraviolet | aucune |
Transparence | opaque |
Propriétés chimiques | |
Densité | 4,95 |
Fusibilité | fond et donne une boulette magnétique |
Solubilité | difficilement soluble dans HCl |
Propriétés physiques | |
Radioactivité | aucune |
Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire. | |
modifier |
La bixbyite est une espèce minérale composée d'oxyde de fer et de manganèse de formule (Fe,Mn)2O3 avec des traces de titane. Cette espèce peut donner des cristaux jusqu'à 6 cm[2].
Attention de ne pas confondre cette espèce agréée par l'IMA avec la bixbite, variété contestée de béryl rouge, qui a la même étymologie.
Historique de la description et appellations modifier
Inventeur et étymologie modifier
Décrite par les minéralogistes américains Penfield et Foote en 1897, et dédiée au vendeur de minéraux américain Maynard Bixby, auteur d'un catalogue des minéraux de l'Utah, qui a fourni les échantillons[3].
Topotype modifier
- Maynard's Claim (Pismire Knolls), à 35 miles au sud-ouest de Simpson, Thomas Range, comté de Juab, Utah, États-Unis.
- Les échantillons de références sont déposés à l'université Yale, New Haven (Connecticut), États-Unis N° 1.6369.
Synonymes modifier
- Manganbixbyite
- Sitaparite : décrite par Fremor en 1909 à partir d'échantillons de Sitapar provinces centrales de l'Inde[4].
Cristallographie modifier
- Paramètres de la maille conventionnelle : a = 9,365 Å, Z = 16 ; V = 821,34 Å3
- Densité calculée= 5,12 g/cm3
Gîtes et gisements modifier
Gîtologie et minéraux associés modifier
On trouve la bixbyite dans les roches métamorphiques, pneumatolytiques, ou les veines hydrothermales.
Elle est associée aux minéraux suivants :
- dans la rhyolite avec béryl, hématite, grenat, pseudobrookite, quartz, sanidine, spessartine, topaze ;
- dans les filons de manganèse avec braunite.
Gisements producteurs de specimens remarquables modifier
- Allemagne
- Grube Ferdinand, Unterkirnach, Villingen, Schwarzwald, Bade-Wurtemberg[5]
- Autriche
- Goldzechkopf, Gebiet Alteck - Hoher Sonnblick, Hüttwinkltal, Rauriser Tal, Hohe Tauern, Salzbourg[6]
- États-Unis
- Thomas Range, comté de Juab dans l’Utah
- France
- Faucogney-Saphoz, Haute-Saône, Franche-Comté[7]
- Italie
Galerie modifier
-
Bixbyite sur pseudomorphose de grenat en hématite
Notes et références modifier
- La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
- (en) John W. Anthony, Richard A. Bideaux, Kenneth W. Bladh et Monte C. Nichols, The Handbook of Mineralogy : Halides, Hydroxides, Oxides, vol. III, Mineral Data Publishing, .
- (en) Samuel Lewis Penfield et H. W. Foote, « On bixbyite, a new mineral, and notes on the associated topaz », American Journal of Science, 4e série, no 4, , p. 105-108 (DOI 10.2475/ajs.s4-4.20.105).
- (en) Lewis Leigh Fermor, « The Manganese-Ore Deposits of India », Memoirs of the Geological Survey of India, Paul Kegan, vol. 37, nos 1-4, , p. 199.
- (de) Kurt Walenta, Die Mineralien des Schwarzwaldes und ihre Fundstellen, Munich, Ch. Weise, , 335 p. (ISBN 978-3921656242).
- (de) Albert Strasser, Die Minerale Salzburgs, , 348 p. (ISBN 978-3900885007).
- P. Cario et F. Perinet, « Les Gisements métalliques de Saphoz (Haute-Saône) », Minéraux et Fossiles, vol. 23, , p. 29-37.
- (it) S. Di Lisi, A. Natucci et G. Passarino, « Cristalli di braunite nelle ricerche minerarie di Riccò del Golfo (Val di Vara, La Spezia) », Rivista Mineralogica Italiana, vol. 28, no 4, , p. 204-211.