Beuvardes

commune française du département de l'Aisne

Beuvardes
Beuvardes
Troupes en juillet 1918.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Château-Thierry
Intercommunalité CA de la Région de Château-Thierry
Maire
Mandat
Catherine Richard
2020-2026
Code postal 02130
Code commune 02083
Démographie
Gentilé Beuvardais
Population
municipale
746 hab. (2021 en augmentation de 2,33 % par rapport à 2015)
Densité 48 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 08′ 34″ nord, 3° 29′ 25″ est
Altitude 101 m
Min. 131 m
Max. 226 m
Superficie 15,66 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Château-Thierry
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Fère-en-Tardenois
Législatives 5e circonscription de l'Aisne
Localisation
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Beuvardes
Liens
Site web https://mairiedebeuvardes.e-monsite.com/

Beuvardes est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.

Géographie modifier

Localisation modifier

 
Carte topographique de la commune.

Beuvardes est un village périurbain du Tardenois dans l'Aisne, desservi par l'ancienne route nationale 367 (actuelle RD 967) qui le relie à Château-Thierry, situé à 12 km à vol d'oiseau au sud-ouest du village. Villers-Cotterêts est à 31 km au nord-ouest, Soissons à 29 km plus au nord, Reims à 41 kmau nord-est et Épernay à 36 km à l'est.

Le sud du territoire communal est traversé par l'Autoroute A4 (France) et la LGV Est européenne

Communes limitrophes modifier

Les communes limitrophes sont Le Charmel, Chartèves, Coincy, Épieds, Fère-en-Tardenois et Villeneuve-sur-Fère.

Hydrographie modifier

Le Ru du Pont-Foirier draine le territoire communal. Il s'agit d'un affluent de l'Ordrimouille, et donc d'un sous-affluent de la Seine par la Marne.

Sa source est située aux alentours de Beuvardes et elle est alimentée par la la nappe phréatique du toit des marnes du Bartonien supérieur.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 775 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Blesmes à 12 km à vol d'oiseau[3], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 713,0 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Beuvardes est une commune rurale[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Château-Thierry, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 52 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols modifier

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (54,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,8 %), terres arables (36,6 %), prairies (11,8 %), zones urbanisées (5,6 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[12].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Habitat et logement modifier

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 360, alors qu'il était de 334 en 2013 et de 326 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 84,2 % étaient des résidences principales, 11,1 % des résidences secondaires et 4,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,5 % des appartements[I 1].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Beuvardes en 2018 en comparaison avec celle de l'Aisne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (11,1 %) supérieure à celle du département (3,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 84,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (87,2 % en 2013), contre 61,6 % pour l'Aisne et 57,5 % pour la France entière[I 2].

Le logement à Beuvardes en 2018.
Typologie Beuvardes[I 1] Aisne[I 3] France entière[I 4]
Résidences principales (en %) 84,2 86,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 11,1 3,5 9,7
Logements vacants (en %) 4,7 9,8 8,2

Toponymie modifier

Le nom de la localité est attesté sous les formes Beuvarda (1223) ; Buverde (1464) ; Beuvarde (1509) ; Buvarda, Beuverde (1573) ; Buvarde (1580) ; Buvardes (1710)[13].

Beuvardes, à son origine, n'était composé que de Beuves ou Boves isolées, établies çà et là sur les vastes pâtis dont se composait le territoire. Dans les guerres du IXe siècle, ces Beuves furent brûlées, « ardées », comme on disait alors, et de là le nom de « Beuve ardée », Beuvardes[14],[15].

Beuvardelle, hameau de la commune[16], est à l'origine une petite Beuve (ferme).

Histoire modifier

Ancien Régime modifier

Avant la Révolution française, Beuvardes possédait une fondation de 300 livres de rentes pour ses pauvres[17].

Circonscriptions d'Ancien Régime

La paroisse relevait de l'intendance de Soissons, des bailliage et élection de Château-Thierry, ainsi que du diocèse de Soissons[17].

Époque contemporaine modifier

Durant la Première Guerre mondiale, le village subit des destructions[18] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [19].

Politique et administration modifier

Administration municipale modifier

Rattachements administratifs et électoraux modifier

Rattachements administratifs modifier

La commune se trouve depuis 1942 dans l'arrondissement de Château-Thierry du département de l'Aisne[20].

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Fère-en-Tardenois[21]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux modifier

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Fère-en-Tardenois porté de 23 à 84 communes[20].

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription de l'Aisnedepuis le dernier découpage électoral de 2010[22].

Intercommunalité modifier

Beuvardes était membre de la communauté de communes du Tardenois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté d'agglomération de la Région de Château-Thierry dont est désormais membre la commune[20].

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs[17]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1820   M. Deligny    
         
1900   M. Leopolard    
         
1945 1979 Octave Gébert Socialiste Conseiller général
1979 mars 1989 Yolande Dubois[23],[24] SE Institutrice et professeure d’anglais, résistante.
1989 novembre 1995
[réf. nécessaire]
Fernand Richard[Note 3] SE Directeur commercial ancien combattant
         
2001 2008 Luc Dussaussoy   Agriculteur
mars 2008[25] juillet 2020 Lucien Jérome[26] DVD Professeur
juillet 2020[27] En cours
(au 6 juin 2023)
Catherine Richard[28]   Professeur ou profession scientifique

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].

En 2021, la commune comptait 746 habitants[Note 4], en augmentation de 2,33 % par rapport à 2015 (Aisne : −2,08 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6807146688479559831 0051 0301 017
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
939941913842849800759807763
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
714660659622580547566524469
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
477458479544642640701709722
2017 2021 - - - - - - -
749746-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

 
Le chêne d'Artois dans les années 1980.
  • Église Saint-Martin[32].
  • À la ferme d'Artois se trouve un des arbres remarquables, un chêne de 700 ans.
  • Fontaine avec la statue de saint Martin.
  • Lavoirs[33].
  • Circuit des Écuyers, dédié aux sports mécaniques auto et moto[34],[35]. Cette piste vallonnée (parfois appelée « Circuit de Château-Thierry ») n'accueille pas de compétition.

Personnalités liées à la commune modifier

Pour approfondir modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

  • Étienne Moreau-Nélaton, Recueil. Patrimoine architectural du département de l'Aisne : Arrondissement de Château-Thierry, Communes classées dans l'ordre alphabétique, de Beuvardes à Brécy, 1907-1913 (lire en ligne), p. 1-19, sur Gallica.

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

  • Carte spéciale des régions dévastées : 33 SE, Soissons [Sud-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), sur Gallica

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Une place de la commune porte le nom de ce maire.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

Autres sources modifier

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Beuvardes et Blesmes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Blesmes » (commune de Blesmes) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Blesmes » (commune de Blesmes) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. Auguste Matton, Dictionnaire topographique de l’Aisne, Paris, (lire en ligne), p. 28.
  14. Reḿy Amand de Vertus, Histoire de Coincy, Fère, Oulchy et des villages, châteaux, monastères, hameaux environnants, Imprimerie Saint-Antoine, , p. 169.
  15. Henri Prieux, Historique du Tardenoisien et des communes voisines de Fère en Tardenois, , p. 154.
  16. Auguste Matton, Dictionnaire topographique de l’Aisne, Paris, (lire en ligne), p. 28.
  17. a b et c « Beuvardes », Communes, sur genealogie-aisne.com (consulté le ).
  18. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
  19. Journal officiel du 24 octobre 1920, p. 16440.
  20. a b et c « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Beuvardes », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  21. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. « Découpage électoral de l'Aisne (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  23. « Certains élèves n’oublieront pas l’habitante de Beuvardes Yolande Dubois : Le décès de Yolande Dubois a affecté élèves et enseignants qui avaient travaillé grâce à elle. », L'Union ,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  24. « Yolande Dubois, une institutrice dans la Résistance », àCT (À Château-Thierry),‎ , p. 50 (lire en ligne [PDF], consulté le ) « Par la suite, elle fonde une famille avec Pierre Dubois, élève 3 enfants, devient professeur d’anglais et Maire de Beuvardes en décembre 1978. ».
  25. Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
  26. Réélu pour le mandat 2014-2020: « Liste des maires de l'Aisne » [xls], Préfecture de l'Aisne (consulté le ).
  27. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  28. « Dans le sud de l’Aisne, cinq mairesses parlent de ces petites différences quand le maire est une femme : Elles échangent beaucoup, se concertent et se déplacent ensemble, notamment pour se rendre aux réunions, lorsque l’invitation est commune. Rencontre avec cinq maires au féminin dans des communes du Tardenois. », L'Union,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  32. Église Saint-Martin photographiée par Clochers de France
  33. Photo et localisation d'un lavoir, sur un site spécialisé
  34. Article de l'Union, en date du 5 juillet 2007
  35. [1]
  36. Claude Pennetier, Justinien Raymond, « DERVILLERS Onésime, Prudent, Jean-François, dit PRUDENT-DERVILLERS : Né le 1er décembre 1849 à Beuvardes par La Fère-en-Tardenois (Aisne) ; mort le 30 octobre 1896 à Paris (XIXe arr.) ; coupeur-tailleur ; communard ; possibiliste ; conseiller municipal socialiste du XIIIe arr. ; député du XIXe arr », Le Maitron en ligne, 30/3/2010 mis à jour le 13/11/2021 (consulté le ).
  37. « Prudent, Onésime Prudent-Dervillers(1849-1896) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.