Beuil

commune française du département des Alpes-Maritimes

Beuil
Beuil
Beuil.
Blason de Beuil
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-Maritimes
Arrondissement Nice
Intercommunalité Communauté de communes Alpes d'Azur
Maire
Mandat
Roland Giraud
2020-2026
Code postal 06470
Code commune 06016
Démographie
Gentilé Beuillois
Population
municipale
553 hab. (2021 en augmentation de 7,8 % par rapport à 2015)
Densité 7,3 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 05′ 45″ nord, 6° 59′ 18″ est
Altitude Min. 1 040 m
Max. 2 815 m
Superficie 75,65 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Nice
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vence
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Beuil
Liens
Site web beuil.fr

Beuil (en niçois et en vivaro-alpin Buèlh ou Buèi, en italien Boglio) est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitants sont appelés les Beuillois (ou Buelhenc en vivaro-alpin).

La commune dispose de la station de sports d'hiver de Beuil Les Launes au col de Sainte-Anne, juste au-dessus du village, qui constitue avec les communes de Péone et de Guillaumes la station de Valberg.

Géographie modifier

Localisation modifier

Situé en haut des Gorges du Cians, à 1 442 m d’altitude et à 78 km de Nice, Beuil forme avec Les Launes (commune de Beuil) et Valberg (commune de Péone), l’une des trois plus grandes stations de sports d’hiver de la Côte d'Azur, les deux autres étant Isola 2000 (commune d'Isola) et Auron (commune de Saint-Étienne-de-Tinée).

Géologie et relief modifier

Situé en périphérie du parc national du Mercantour, le site jouit d’une faune et d’une flore riches et diversifiées : conifères, fleurs, marmottes, chamois, loups sauvages…

Sommet du Mont Mounier[1],[2] culmine à 2818m.

Sismicité modifier

Commune située dans une zone de sismicité moyenne[3].

Hydrographie et les eaux souterraines modifier

Cours d'eau sur la commune ou à son aval :

  • rivière le Cians,
  • ruisseaux le Chaudan, de Raton, du Glacet, de Vionène,
  • vallon de Challandre, de la Couillole, du Sap, de Pinguiller, de Cabane Vieille, de Roya, de Fortunette, de Saint-Sébastien.

Beuil dispose d'une station d'épuration d'une capacité de 2 000 équivalent-habitants[4].

Le réseau d'eau destiné à la consommation humaine dispose de deux captages, la source Fuont de l'Oule et la source du Tailler[5].

Les autres sources sont : Decontent et Dest Pierre, Ciriei-Garnier-Gaillarde, Ciriei, du bois Garnier[6].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Var, Alpes-Maritimes  » et « Alpes du sud »[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 028 mm, avec 5,8 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Péone », sur la commune de Péone à 7 km à vol d'oiseau[9], est de 7,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 013,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 31 °C, atteinte le ; la température minimale est de −15,5 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Voies de communications et transports modifier

 
Carte de la commune de Beuil.

Voies routières modifier

Accès par la départementale D30 par Villars et Roubion et la départementale D28 par Valberg[14].

Transports en commun modifier

Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur

  • Autocars au départ Nice : ligne 770[15].

Lignes SNCF modifier

Toponymie modifier

Attestations anciennes modifier

On trouve dans les divers documents latins les noms de Ambolicences, Boleï, Bolium,Castrum Boliacum, Boleo Fortalicium, Boleorum Civitas ou Boliacorum Civitas, devenu par la suite Bolio puis Boglio[16].

Formes actuelles, récentes et traditionnelles modifier

Étymologie modifier

Le nom serait issu d'une hypothétique racine pré-indo européenne *bol variante de bar qui signifie « hauteur, barre montagneuse, hauteur boisée »[18]. De nombreux toponymistes et linguistes considèrent cependant bar- comme une racine celtique, à savoir le gaulois (ancien celtique continental) barros « tête », d'où au sens figuré en toponymie « hauteur », exemples : Bar-le-Duc, Bar-sur-Aube, etc.[19],[20]. Ce mot est bien attesté dans les langues celtiques insulaires : vieil irlandais barr « sommet, cîme, pointe, bout », gallois et cornique barr « sommet », breton barr an pen « sommet de la tête »[20].

Il n'est donc pas sûr que la racine hypothétique pré-indo-européenne *bol soit apparentée à bar, même si sa signification est peut-être celle de « hauteur ». Homonymie possible avec Boeil (Pyrénées-Atlantiques, Bolh 1376) et Boulc (Drôme, Bulcum 1200, de *Bol-icum)[19].

Histoire modifier

En haut des gorges du Cians, avec des allures de place forte, Beuil excite très rapidement la convoitise des Romains. Les bergers ligures qui l’habitent sont emportés sous le nombre. Castrum Boliacum sert dès lors de relais aux armées romaines entre l’Italie et la cité romaine de Cimiez (au-dessus de Nice).

Moyen Âge modifier

En 972 les sarrasins s'emparent de Mayeul de Forcalquier, abbé de Cluny, issu d'une grande famille féodale de Provence. Guillaume Ier de Provence, dit le libérateur, décide une opération après la réunification des trois comtés d’Arles, d’Avignon et d’Apt et prend la tête de l’ost provençal avec son frère Roubaud. En 973, après un massacre, les Sarrasins se retranchent derrière les murs du Fraxinet qui est assiégé. Les seigneurs de Levens, d’Aspremont, de Gilette, de Beuil, avec leurs vassaux, sont chargés de mener une première attaque dans ce qui deviendra la bataille de Tourtour qui parvient à s’emparer du village malgré une résistance acharnée. Cette action conduira à l’expulsion définitive des Sarrasins de Provence[21].

Les rivalités entre grands du Moyen Âge sont féroces. Lorsque la population souffre, elle ne manque pas de répondant et sait se faire entendre. Ainsi, en 1315, Beuil se révolte contre son puissant seigneur Guillaume Rostaing et le tue. La main de sa fille unique ira à Andaron Grimaldi, un patricien génois de la maison des Grimaldi. La famille, alliée du pape et des Angevins, est influente auprès du comte de Savoie et du roi de France.

L’ère des Grimaldi modifier

 
Plan du comté de Beuil datant de 1707.

Pendant deux siècles, les Grimaldi de Beuil savent naviguer entre ces protecteurs, puissants mais parfois encombrants et régneront sur l'un des plus grands fiefs de Provence devenant successivement seigneurs, barons puis enfin comtes. Profitant de la guerre que se livrent les prétendants à la succession de la reine Jeanne, Charles Duras et Louis Ier d'Anjou, Jean de Beuil rallié aux partisans de Charles de Duras, il est nommé en 1387 par Ladislas Duras sénéchal de Provence. Il va alors négocier avec le comte de Savoie Amédée VII un accord permettant la dédition de Nice à la Savoie. L'accord signé à Chambéry prévoyait la confirmation de la seigneurie de Beuil sous réserve d'hommage, et celle de 23 fiefs à conquérir sur les partisans de Louis II d'Anjou dont le Val de Massoins avec Villars, contre la promesse de remettre au comte de Savoie les vigueries de Nice et de Puget-Théniers, les baillies de Villeneuve, de Barcelonnette et du Val de Lantosque. Il obtient la signature d'un contrat avec la viguerie de Nice, en septembre 1388, avec celle du Val de Lantosque en octobre. Ce succès lui a permis d'agrandir sa seigneurie en recevant le fief de Villars du comte de Savoie[22].

Grand-Vassal du comte de Savoie, les Grimaldi de Beuil ont été fréquemment gouverneurs du comté de Nice. Fière de son indépendance, cette famille a été alternativement rebelle et fidèle à la maison de Savoie.

La baronnie de Beuil est érigée en comté le 26 mai 1581 au profit d'Honoré II Grimaldi (1542-1591) en récompense de sa fidélité et des nombreux services rendus à la Maison de Savoie. Son fils Annibal, apanagé de la seigneurie du Val de Massoins (dite seigneurie de La Val), obtient le titre de baron, puis succède à son père au décès de celui-ci. Bien que ses armes portent toujours la devise de sa famille "Dur à scavoir", on lui en prête une autre qui marque l'orgueil du personnage, issu d'une lignée prestigieuse dans le comté, " Sono il conte di Boglio, e faccio quello che voglio" (« Je suis le comte de Beuil, et je fais ce que je veux »)[23].

 
Beuil et son château vers 1650

Annibal Grimaldi de Beuil, dont le talent militaire a sauvé la couronne de Savoie pendant une attaque française en 1600, a comploté contre le duc sans avoir assez mesuré l’appui qu'il pouvait tirer des Français et des Espagnols. En 1616, durant la guerre de succession de Montferrat, Annibal Grimaldi, comte de Beuil, gouverneur de Nice intriguait avec don Pedro de Tolède. Pendant le même temps il négociait avec le roi de France Louis XIII. Par lettres patentes enregistrées par le parlement d'Aix, Louis XIII fait placer « sous sa protection Annibal Grimaldi, baron et seigneur souverain de Beuil, sa famille et ses biens » contre la promesse d'une pension de 20 000 livres. Le 22 mai 1617, Annibal Grimaldi jure fidélité au roi de France pour lui et ses successeurs. Mais la guerre de Montferrat se terminant à la fin 1617, le roi d'Espagne n'a plus besoin de cet allié encombrant et le roi de France est indisposé de l'alliance d'Annibal Grimaldi avec l'Espagne. Le duc de Savoie, Charles-Emmanuel fait ouvrir un procès devant le Sénat de Nice qui a condamné à mort pour félonie et rébellion Annibal Grimaldi et son fils, André baron de Laval (la vallée de Massoins) le 2 janvier 1621 malgré les sollicitations de la cour de Paris en faveur du coupable. Le gouverneur de Nice, le marquis de Dogliani fait rassembler la milice qui met le siège devant le château de Tourette, sous les ordres d'Annibal Badat, où s'est réfugié Annibal pendant que son fils André fuit en Provence. Le gouverneur et le prince Thomas de Savoie-Carignan rejoignent les troupes. Des parlementaires sont envoyés de part et d'autre et des otages sont échangés. Annibal Grimaldi décide de se rendre à la clémence du duc de Savoie et se livre le 8 janvier, la garnison d'une cinquantaine d'hommes quitte le château. Le 8 janvier il est exécuté par deux turcs qui l'étranglent puis est pendu à une perche au grand bastion du château de Tourette jusqu'au 9 janvier à midi. Le marquis de Dogliani accepte qu'il soit enterré nu dans la chapelle du Rosaire du couvent St Dominique de Nice Tous les châteaux des Grimaldi de Beuil sont rasés et ses biens confisqués, la comtesse et sa fille Béatrice sont conduites en Piémont, le baron de Laval est pendu en effigie[24].

Comté de Beuil modifier

Le comté de Beuil appartenait aux Grimaldi. Quand Charles-Emmanuel Ier élève la baronnie de Beuil en comté, celui-ci comporte 14 fiefs. Outre Beuil, il comprend Péone, l'Alpe de Péone, Roubion, Roure, Sauze, Marie, Ilonse, Pierlas, Lieuche, Bairols, Thiery, Touët et Rigaud. C'est une possession indivisible transmise par primogéniture. Par le même acte est créée la baronnie de Massoins avec Massoins, Villars, Tournefort et Malaussène. Cette baronnie est confiée au fils aîné. Plusieurs autres fiefs servent de réserves pour en pourvoir les cadets : la seigneurie d'Ascros, avec Ascros, Toudon et La Cainée, et les fiefs de Tourettes et de Revest[25].

Ces biens confisqués ont été partagés par le duc de Savoie entre plusieurs de ses fidèles après l'exécution d'Annibal Grimaldi.

Le comté de Beuil comprenait 22 fiefs qui furent inféodés à Paolo Camilla Cavalca, patrice de Parme : Beuil, Péone et Sauze en 1623 - au chevalier Annibal Badat, qui a commandé les troupes venues se saisir d'Annibal Grimaldi : Ilonse, Roure et Pierlas, Malaussène et Roubion - au secrétaire d'État Claretti : Thiéry, La Tour et Linuccio - au sénateur Caissotti : Rigaud, Massoins et Tournefort - au comte Louis Solaro de Moretto, marquis de Dogliani, gouverneur de Nice qui a ordonné l'exécution de la sentence du Sénat de Nice : Villars et Marie - au comte Galleani : Seros, Toudon, Tourette et Revest.

 
Blason de la famille Cavalca d'Asigliano, Patrices de Parme, comtes de Beuil, Péone et Sauze
 
Blason de la famille des Maffei, Comtes de Beuil, Péone et Sauze
 
Blason de la famille des Le Long de Chenillac, comtes de Beuil, Péone et Sauze

Le comté de Beuil passe en 1634, par héritage aux Le Long de Chenillac, puis par mariage d'Anne Christine Le Long de Chenillac, unique héritière du comté à Victor Amédée Maffei, patrice de Modène, famille qui conserve encore aujourd'hui le titre de conte di Boglio.

La République française annexe le comté de Nice en 1793. Le département des Alpes-Maritimes est formé avec le comté de Nice. Beuil et le comté de Nice retournent sous la souveraineté du roi de Sardaigne en 1814.

À Turin, le marquis Charles Joseph Maffei, comte de Beuil, renonce à ses droits sur Beuil et vend ses biens aux villageois qui les rachètent pour la somme de 6 125 louis.

L’époque change. Les pérégrinations du chevalier de Cessole dans les Alpes-Maritimes, à la fin du XIXe siècle font découvrir la montagne à une population venue en villégiature au bord de la mer. Et Beuil voit naître très rapidement sa vocation de station de sports d'hiver dès 1904. Le Ski Club de Nice choisit Beuil, sur les conseils de Cessole, pour organiser le premier concours officiel du 28 mars 1910.

Le 6 janvier 1932 se déroule l'inauguration du palace, dont les promoteurs étaient Jay-Gould et Baudoin. Créé sur les hauteurs du hameau des Launes, l'hôtel du Mont Mounier, voit la cérémonie se dérouler en présence de personnalités en vue dont la princesse Aga-Khan. L'hôtel a adopté un style « néo-montagnard » dans une ambiance de luxe, de calme et de rusticité. Toutes les chambres bénéficiaient de salles de bain individuelles. Un garage est construit en contrebas afin de protéger les luxueux véhicules et comporte 20 chambres pour les chauffeurs. Mais dès le 19 novembre 1935, il connait une première faillite. La crise de 1929, les difficultés d'accès, l'absence de saison estivale et enfin la seconde guerre Mondiale, devait conduire l'hôtel à une lente agonie qui se terminera en 1955[26].

La période 1940 - 1944 modifier

Dans le cadre de la ligne Maginot alpine, une casemate STG de 2e position de résistance est construite dans les années 1930 dans les gorges supérieures du Cians. Mais cette casemate n'a pas besoin de livrer combat en juin 1940 après la déclaration de guerre de l'Italie fasciste de Mussolini car les Italiens sont bloqués sur la rive gauche (nord) de la Tinée.

En effet, du fait de sa situation, Beuil ne verra ni l’occupation italienne, ni l’occupation allemande pendant la période 1940 – 1944. C’est la raison pour laquelle, un grand nombre de familles juives trouveront refuge à Beuil où elles seront accueillies avec hospitalité. Une plaque apposée sur la place Joseph Garnier (devant l’église) le rappelle.

À partir de 1944, une zone de maquis sous obédience de l’ORA[27] s’installe dans la région de Beuil. Le 9 juillet 1944, les FFI prennent le pouvoir à Beuil, Valberg, Saint-Brès, Guillaumes et Péone. Un comité de libération est créé. Un dispositif de défense se met en place. Le 7 juillet, le pont de Pra d’Astier dans les gorges du Cians est détruit par les maquisards à la barbe des Allemands. Le 14 juillet, les maquisards organisent sur la place Joseph Garnier une mémorable commémoration de la fête nationale. C’est la « République de Beuil » !

Le 18 juillet, les Allemands attaquent à partir de Touët-sur-Var, mais ils renoncent rapidement à s’engager dans les gorges du Cians. Ils progressent dans les gorges de Daluis et s’emparent de Guillaumes le 22 juillet. Mais ils ne poursuivent pas vers Beuil et quittent définitivement Guillaumes le 24 juillet. L’évacuation de Beuil jugé trop menacé avait été ordonnée le 22, mais, à la suite du retrait des Allemands, les habitants regagnent très rapidement leur village.

Les parachutages, notamment celui du 12 août au plateau Saint-Jean-aux-Launes, permettent aux FFI de compléter leur armement et à partir du débarquement allié du 15 août, de contribuer à l’élimination des garnisons allemandes résiduelles de la région, en liaison avec les alliés[28].

Le village recoit le dimanche 7 novembre 2021, le titre de Villes et villages de Justes de France[29].

Héraldique modifier

  Blason
De gueules à l’étoile de seize rais d'or[réf. nécessaire].
Détails
Blason des barons de Beuil de la famille Rostaing (ou Rostagni) apparentés aux Thorame Glandevès, repris en écartelé au 1 et 4 par les barons, puis comtes Grimaldi de Beuil[réf. nécessaire]
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration modifier

Le hameau des Launes est rattaché à la commune de Beuil.

Liste des maires successifs à partir de 1900
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1900 1904 André Baylon    
1904 1908 Eugène Guérin    
1908 1912 Jean-Baptiste Robion    
1912 1926 Jean-Joseph Donadey    
1929 1945 Mars Donadey    
1945 1947 Firmin Robion    
1947 1952 Gaston Raybaud    
1952 1953 Angelin Baylon    
1953 1959 Serge Delipowski    
1959 2001 Louis-François Périssol    
2001 2003 Jean-Charles Pourchier    
2003[30] 2014 Raymond Ricci DVD Directeur général des services de Cagnes-sur-Mer
2014[31] 2020 Stéphane Simonini DVD directeur du centre de montagne
des Pupilles de l'enseignement public
des Alpes-maritimes (PEP06)
2020 En cours Roland Giraud SE Médecin généraliste

Intercommunalité modifier

Depuis le , Beuil fait partie de la communauté de communes des Alpes d'Azur. Elle était auparavant membre de la communauté de communes de Cians Var jusqu'à la disparition de celle-ci lors de la mise en place du nouveau schéma départemental de coopération intercommunale.

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Beuil est une commune rurale[Note 2],[32]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[33],[34].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 100 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[35],[36].

La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[37].

Quartiers modifier

Les Launes et Launes supérieures modifier

les Launes ont pour étymologie une zone de creusement, un trou d'eau[38]. Il apparait plusieurs dolines ou ouvalas sur le plateau karstique des Launes[39].

Plusieurs espaces distincts forment les Launes :

  • La Grande cuvette (1537m) des Launes est un remblaiement quaternaire ayant évolué en dépression (ou cuvette) lacustre à la suite de la formation d'un pergélisol[40].
  • La Cumba Clava est une comble enclavée renommée pour y voir de nombreuses marmottes mais aussi pour la pratique du biathlon.
  • Grande cuvette au premier plan des Launes
  • Cumba Clava des Launes supérieures
  • Fuste abritant une miellerie avec toiture végétales aux Launes

La Condamine, modifier

Située en contrebas du village face à l'ouest et de la Caserne, la Condamine est une prairie bordée de quelques chalets individuels.

Les parcelles ne sont pas clôturées permettant la circulation des animaux sauvages.Cela contribue aussi au charme visuel de ce quartier.

Plateau Saint-Jean modifier

Il domine les gorges du Cians. Le plateau est apprécié des randonneurs pour son belvédère.

Les Bergians modifier

Les Eguilles modifier

L'Illion modifier

L'Illion est situé au sud de la commune sur les terres rouges dominant le Cians. L'accès est possible par une piste. En septembre 2021, ce lieu sert au tournage du film Sur les chemins noirs avec Jean Dujardin adapté du roman de Sylvain Tesson.

La montagne d'Ars modifier

Au Nord Est de la commune, le quartier dénommé montagne d'Ars se caractérise par de nombreuses granges et dolines.

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (98,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (47,2 %), forêts (31,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (20,6 %), zones agricoles hétérogènes (1,1 %)[41].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Budget et fiscalité 2017 modifier

En 2017, le budget de la commune était constitué ainsi[42] :

  • total des produits de fonctionnement : 1 040 000 , soit 1 992  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 1 078 000 , soit 2 065  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 106 000 , soit 203  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 499 000 , soit 955  par habitant ;
  • endettement : 522 000 , soit 999  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 17,19 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 10,69 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 29,53 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 15,43 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 26,46 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation : 18 666 [43].

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[45].

En 2021, la commune comptait 553 habitants[Note 4], en augmentation de 7,8 % par rapport à 2015 (Alpes-Maritimes : +1,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
848468468702845717555589596
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
568559580623641594597635675
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
544505512702557391360326320
1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014 2019 2021
313330334460489496516551553
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[47].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement modifier

Établissements d'enseignements[48] :

  • Écoles maternelle et primaire[49],
  • Collèges à Saint-Sauveur-sur-Tinée, Puget-Théniers, Saint-Étienne-de-Tinée,
  • Lycée à Valdeblore.

Santé modifier

Professionnels et établissements de santé[50] :

  • Médecins à Péone, Saint-Sauveur-sur-Tinée, Isola,
  • Pharmacies à Péone, Saint-Sauveur-sur-Tinée, Isola,
  • Hôpitaux à Puget-Théniers, Saint-Étienne-de-Tinée, Villars-sur-Var.

Cultes modifier

Économie modifier

Entreprises et commerces modifier

Agriculture modifier

Dans le passé, ils étaient pour la plupart dans l’agriculture et l’élevage. Aujourd’hui encore, des milliers de moutons transhument et y pâturent tout l’été.

Début juillet, c'est la saison de foins : faucher, sécher, tourner, aérer, ratisser, emballer... le foin de montagne se travaille tôt juste après la fin de la floraison pour avoir une herbe savoureuse qui donnera entre autres un goût exceptionnel aux fromages au lait cru de montagne. Plusieurs agriculteurs exploitent le foin dans le quartier de la Condamine.

Plusieurs bergeries exploitent le lait de chèvre pour faire du fromage au lait cru et proposent localement sur les marchés leur produits.

Tourisme modifier

Les habitants de Beuil vivent aujourd’hui du tourisme en hiver avec un domaine skiable de plus de 90 km de pistes balisées à la station de sports d'hiver de Beuil Les Launes[52]. Elle comprend 52 pistes : 11 pistes vertes, 13 pistes bleues, 22 pistes rouges et 6 pistes noires, des secteurs pour les sportifs comme aux Éguilles et à Barzes. 23 remontées mécaniques entre Beuil est Valberg (6,8 km de distance par la route D28).

Au départ des Launes, plus de 25 km de piste de ski de fond et raquettes (Cumba Clava, Saint-Jean, La Sagne) autant qu’en été avec des activités multiples foot, tennis, randonnée, VTT, VTC etc.

La station de ski dispose d'un tremplin de ski à la Condamine datant de 1930[53] et un autre aux Launes datant de 1936 ; les deux sont désaffectés.

Commerces modifier

Exploitations rurales modifier

Affouage modifier

La commune procède le deuxième domaine forestier le plus étendu dans le département 06. L'affouage est pratiqué et permet de distribuer aux résidents permanents ou secondaires (sur tirage au sort) 1 à 4 m3 de bois selon les années. Les règles d'exploitation et le choix des arbres sont définies par l'ONF[56].

Sports modifier

Le Chevalier de Cessole decide en 1910 de créer à Beuil une station de sport d'Hiver. Le 28 mars 1910 plusieurs compétitions de ski auront lieu[57]. Les disciplines présentes : ski de fond, saut à ski, courses d'obstacles.

En 1921, les compétitions de ski sont annulées par le manque de neige[58].

En 1930, le club des sports d'hiver de Beuil est créé et le tremplin de la condamine est inauguré. Le tremplin olympique des Launes est inauguré en février 1937[59],[60]. Un raid Chamonix-Beuil à ski est proposé pour promouvoir la station de ski[57].

Une piste de curling, une patinoire et une piste de bobsleigh sont créées au palace du Mont-Mounier en 1935[61].

En 1936, la station de ski de Beuil est complétée et étendue par la création de la station de Valberg située sur la commune de Péone[62].

Lors de la crise du Covid, le domaine de ski nordique de Beuil les Launes est prisé alors que les stations de ski de piste sont fermées[63].

Le domaine skiable modifier

Le domaine skiable de Beuil les Launes, comporte 25 km de pistes de ski de fond.

Le ski de piste dispose de plusieurs remontées mécaniques au départ de Beuil ou des Launes.

Le domaine est relié à la station de ski de Valberg totalisant 52 pistes de ski, 130km de pistes.

Plan Ski modifier

La pratique du ski est enseignée dans l'école de la commune dans le cadre d'une convention avec l'Éducation nationale[64].

Lieux et monuments modifier

  • Il ne reste que des ruines du château de Beuil. Un premier donjon avait été construit à la fin du XIIe siècle ou au début du XIIIe siècle[65]. Ce n'est qu'en 1365 que Barnabé Grimaldi de Beuil a obtenu de la reine Jeanne de construire un château autour de ce donjon. Le château de Beuil est avec celui de Thiéry la résidence principale des seigneurs de Beuil, jusqu'à la fin du XIVe siècle où, après l'aide apportée au comte de Savoie Amédée VII pour obtenir la dédition de Nice à la Savoie ils obtiennent la seigneurie de Villars. Les comtes de Beuil vont alors délaisser le château de Beuil au profit de celui de Villars. Mais ils ont continué à entretenir le château. Après l'exécution d'Annibal Grimaldi, le 9 janvier 1621, le château est saisi et doit être démoli par les habitants de Beuil sur ordre du gouverneur du comté. Un plan de 1650 de l'ingénieur Morello montre que si le château est ruiné, il possède encore des structures solides. Le château n'a donc été arasé qu'après 1650.
  • Église Saint-Jean-Baptiste et Notre-Dame-du-Rosaire, ancienne chapelle initialement placée sous l'invocation de Saint-Jean Baptiste comme l'atteste une mention sur le clocher, l'église Notre-Dame-du-Rosaire est devenue église paroissiale après la destruction de l'église Saint-Jean-Baptiste en 1794[66]. Sa construction a été terminée en 1687 comme l'indique la mention sur le linteau.
  • Chapelles :
  • Six oratoires.
  • Monument aux morts[76].
  • Daté d'août 1523, un linteau sculpté « en réserve » (en relief), qui porte le nom et les armoiries de Loïs Serre, chanoine de Clans, qui fut secrétaire particulier d'Honoré 1er, baron de Beuil[77],[78].

Les tremplins de saut à ski modifier

Il existe deux tremplins de saut à ski, l'un sur Beuil, l'autre aux Launes[53].

Le tremplin des Launes servira à une cascade publicitaire effectuée par Rémi Julienne et à une cascade effectuée en moto par son fils pour le film Feu glace et dynamite avec Roger Moore[80].

Faune et flore modifier

La commune de Beuil recense une grande variété d'espèces animales et végétales. Les forêts environnantes sont essentiellement composées de mélèzes. Les arbres fruitiers sauvages ou de plantations sont les pommiers, poiriers et cerisiers griottes.

Cerfs, chevreuils, renards, marmottes, faisans, sont visibles régulièrement dans le quartier de la Condamine. Plus haut sous le mont Mounier de nombreuses espèces emblématiques du milieu alpin y sont visibles comme les chamois, tétras, loups[81].

Un grand nombre d'espèces d'oiseaux sont présents dans la commune comme le gypaète barbu, le coucou, le tétras lyre, vautours, corbeaux..

Personnalités liées à la commune modifier

 
Buste de Joseph Garnier à l'emplacement de sa maison détruite en 1938 pour désenclaver l'église.
  • Le lieutenant-colonel Marcel Pourchier nait en 1897 dans le village de Beuil. Promoteur des sports d'hiver dans les Alpes du sud, il a développé de nouvelles techniques, des méthodes d'entraînement et des équipements pour la montagne. Il a été, de 1932 à 1939, le premier commandant de l'école militaire de haute montagne (EMHM à Chamonix). Résistant, il sera le premier chef militaire du Vercors au printemps 1943. Membre de l'ORA et du sous-réseau Druides (réseau Alliance) dans les Alpes-Maritimes, il est arrêté par les Allemands en janvier 1944 à Nice. Déporté, il sera fusillé le au camp de concentration du Struthof.
  • Le capitaine Ferdinand Ferber, pionnier de l'aviation, procède à des essais de planeur pour suivre l’exemple d’Otto Lilienthal. Il utilise comme point de départ le sommet d’une colline et le 24 juin 1902, il réalise son premier vol de vingt mètres[82].
  • Joseph Garnier, né le 3 octobre 1813 à Beuil (Alpes-Maritimes) et mort le 25 septembre 1881 à Paris, est un économiste et homme politique français.
Après des études à l'École supérieure de commerce de Paris où enseigne Adolphe Blanqui, également originaire du pays niçois, Joseph Garnier mène une double carrière de journaliste et d'économiste. Il est professeur puis directeur des études à l'École supérieure de commerce de Paris, professeur d'économie politique à l'École nationale des ponts et chaussées et membre fondateur de la Société d'économie politique.
Il est également rédacteur au National, à la Revue de la Science économique et au Journal des économistes.
Il est enfin membre de l'Académie des sciences morales et politiques, sénateur des Alpes-Maritimes (janvier 1876 - septembre 1881), tendance centre-gauche, et auteur de nombreux ouvrages d'économie politique.

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. L'observatoire du Mont Mounier
  2. Observatoire du Mont Mounier
  3. de la règlementation parasismique
  4. Description de la station BEUIL VILLAGE
  5. « REAAM Beuil », ARS,‎ (lire en ligne)
  6. « Mise àjour de la base de données « points d'eau » (hors AEP) du bassin Rhône-Méditerranée-Corse Département des Alpes-Maritimes Région Provence-Alpes-Côte d'Azur », BRGM,‎ (lire en ligne)
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Beuil et Péone », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Péone », sur la commune de Péone - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Station Météo-France « Péone », sur la commune de Péone - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  12. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  14. Plans et itinéraires
  15. Transports en commun
  16. Jules Monod, Au pays d'azur, Nice, Monaco et Menton, (ISBN 9782335041682, lire en ligne)
  17. Voir la thèse de Christian Baylon, la thèse de Jean-Philippe Dalbera, les travaux de Blinkenberg et le site sur la langue de Beuil
  18. Michel Morvan, « La racine toponymique pré-celtique *bar », in LAPURDUM,‎ , §8 (lire en ligne)
  19. a et b Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire des noms de lieux de la France, Paris, Librairie Guénégaud, , p. 51b-80a
  20. a et b Xavier Delamarre, Dictionnaire De La Langue Gauloise - Une Approche Linguistique Du Vieux Celtique Continental, éditions Errance, Paris, 2003, p. 68.
  21. « Bataille de Tourtour »
  22. Michel Bourrier, Colette Bourrier-Reynaud, À quoi furent fidèles les Grimakdi de Beuil ?, p. 269-278, dans 1388, la dédition de Nice à la Savoie - actes du Colloque international, Publications de la Sorbonne, Paris, 1990 (ISBN 2-85944-199-9) Extraits
  23. Nice Historique, Nice historique, Le comté de Beuil, 97e année, 1994 no 4, Nice, Academia Nissarda, (lire en ligne), Couverture puis 2e page
  24. Pierre Gioffredo, Histoire des Alpes Maritimes - III partie de 1529 à 1652, Nice, Centre du patrimoine, , 719 p. (ISBN 978-2-913548-99-2)
  25. Nice Rendez-Vous : Le comté de Beuil
  26. Jean-Michel Bessi, « L’Hôtel du Mont-Mounier à Beuil, ou l’échec d’un palace dans le Haut-Pays », sur AMONT, (consulté le )
  27. Organisation de Résistance de l'Armée - affilée aux FFI.
  28. Stéphane Simonini, Maire de Beuil, extrait du discours de la fête patronale de la Ste Anne 2018
  29. La rédaction, « Ce village azuréen qui avait caché des Juifs pendant la guerre... et qui vient de le découvrir », sur Nice-Matin, (consulté le )
  30. Site de la préfecture des Alpes-Maritimes, consulté le 20 juin 2008
  31. Le conseil municipal élu en mars 2014 sur le site de la martie de Beuil consulté le 30 mars 2014
  32. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  33. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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  35. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
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  37. Plan local d'urbanisme : Règlement
  38. VOCABULAIRES et TOPONYMIE des pays de MONTAGNE (lire en ligne)
  39. Pierre Baïssas, « Hydrogéologie karstique des Alpes maritimes », Karstologia, vol. 3, no 1,‎ , p. 70–75 (DOI 10.3406/karst.1984.2073, lire en ligne, consulté le )
  40. Maurice Julian, « Le rôle des héritages quaternaires dans les karsts alpins : le cas des Alpes du Sud », Karstologia, vol. 3, no 1,‎ , p. 15–17 (DOI 10.3406/karst.1984.2064, lire en ligne, consulté le )
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  42. Les comptes de la commune
  43. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  44. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  45. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  46. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  47. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  48. Établissements d'enseignements
  49. École élémentaire
  50. Professionnels et établissements de santé
  51. Paroisse Saint Jean Baptiste
  52. « Beuil les Launes : station de ski et montagne », sur Provence-Alpes-Côte d'Azur Tourisme (consulté le )
  53. a et b Les Tremplins de ski à Beuil (lire en ligne)
  54. La charte Bistrot de Pays Bistrot de pays
  55. Fédération nationale des bistrots de pays
  56. « Beuil pratique l'affouage, autorisation de prélever du bois dans la forêt communale », sur France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur (consulté le )
  57. a et b La rédaction, « On vous raconte les championnats de France de ski de 1938 à Beuil et Auron », sur Nice-Matin, (consulté le )
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  62. La rédaction, « HISTOIRE. Quand Beuil et Auron organisaient les championnats de France de ski... en 1938 », sur Nice-Matin, (consulté le )
  63. La rédaction, « Les skieurs prennent d'assaut les pistes de ski de fond à la station de Beuil les Launes », sur Nice-Matin, (consulté le )
  64. Département des Alpes-Maritimes, « Plan ski », sur Département des Alpes-Maritimes (consulté le )
  65. Georges Barbier, Châteaux et places fortes du comté de Beuil, p. 181-182, Nice-Historique, 1994, no 11 Lire en ligne
  66. Église Saint Jean Baptiste Beuil ou N.-D. du Rosaire
  67. Chapelle des Pénitents blancs, Observatoire du patrimoine religieux
  68. Appellation, « Appellation »
  69. Chapelle des Pénitents Blancs
  70. Notice no PA00080666, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  71. Chapelle San Ginié
  72. Chapelle Saint Anne Les Launes
  73. Chapelle Saint Jean Baptiste
  74. Chapelle Saint Pierre
  75. Ancienne chapelle Saint Bastien ou San Bastian
  76. Monument aux morts, Conflits commémorés : 1914-1918 - 1939-1945 - Indochine (1946-1954)
  77. Linteau armorié 3 rue du Coulet
  78. Linteau armorié Linteau armorié 3 rue du Coulet maison claustrale]
  79. Le lavoir a pour particularité d'être séparé en trois parties voûtées
  80. « Cascade à Valberg », sur Mémoire, sur ciclic.fr (consulté le )
  81. « Espèces emblématiques du mont Mounier »
  82. Claude Carlier, « Ferdinand Ferber et l'aviation », Guerres mondiales et conflits contemporains, no 209,‎ , p. 7 (lire en ligne)

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

  • Été 1944, le Haut Pays niçois s’embrase, prélude au débarquement de Provence - La République de Beuil - Lieutenant-colonel Jean-Pierre Martin - Cahier des Troupes de Montagne, no 17, été 1999, pages 43 à 46
  • La Résistance azuréenne publiée sous la direction de Jean-Louis Panicacci - Éditions Serre, 1994
  • Les Alpes Maritimes dans la guerre 1939 - 1945 par Jean-Louis Panicacci - Éditions De Borée, 2013 (ISBN 978-2-8129-0682-4)
  • Collectif (dir.), Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes en deux volumes, vol. I : Cantons d'Antibes à Levens, Paris, Flohic Éditions, coll. « Le Patrimoine des Communes de France », , 1077 p. (ISBN 2-84234-071-X)
    Canton de Guillaumes, Beuil, pp. 404 à 409
  • Beuil : le Comté de Nice en 1850; gravure de la rue du Coulet; murs et linteaux
  • Beuil, Trésors du patrimoine
  • Beuil, station mondaine
  • L’Hôtel du Mont-Mounier à Beuil, ou l’échec d’un palace dans le Haut-Pays
  • Beuil, sur le site Montagnes niçoises
  • Coordination générale : René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices : CRMH : Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP) : Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH) : Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée - IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Suivez le guide : Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office Régional de la Culture), 1er trimestre 1986, 198 p. (ISBN 978-2-906035-00-3 et 2-906035-00-9)
    Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur, avec cartes thématiques (traduit en allemand et anglais en septembre 1988). Beuil, Chapelle des Pénitents, p. 61

Articles connexes modifier

Liens externes modifier