Beryl Cunningham née à Montego Bay, en Jamaïque le et morte à Borbona, Italie, le [1],[2], est une actrice, modèle, chanteuse et présentatrice jamaïcaine active en Italie.

Beryl Cunningham
Description de cette image, également commentée ci-après
Beryl Cunningham dans La Possédée du vice (1970).
Naissance
Montego Bay (Jamaïque)
Nationalité Drapeau de la Jamaïque Jamaïcaine
Décès (à 74 ans)
Borbona (Italie)
Profession Actrice chanteuse présentatrice
Films notables La Possédée du vice
Le Décaméron noir
Affreux, sales et méchants

Biographie modifier

Beryl Cunningham est la fille d'un professeur d'université. Après l'obtention du diplôme d'études secondaires elle déménage à Londres pour fréquenter l'université et poursuivre une carrière de mannequin[3].

La carrière de Beryl Cunningham au cinéma, après quelques rôles secondaires, a été lancée à la fin des années 1960 par le drame érotique Le salamandre, dirigé par Alberto Cavallone, qu'elle a accepté de tourner gratuitement[4],[5]. Peu de temps après elle tourne dans trois succès commerciaux, Concerto per pistola solista, réalisé par Michele Lupo, La Possédée du vice et Le Décaméron noir, ces deux derniers dirigés par Piero Vivarelli, à l'époque son partenaire[5]. Par la suite elle a joué dans plusieurs films de genre et dans Affreux, sales et méchants d'Ettore Scola, mais ne réussissant pas à profiter de son succès précoce, elle se retire au début des années 1980[5].

Au cours de sa carrière Beryl Cunningham a également été présentatrice, entre autres pour l'édition 1971 du Cantagiro, et chanteuse, enregistrant entre autres Tua une reprise du succès de Jula De Palma. En 1979, elle était invitée régulière de l'émission de télévision Playboy di mezzanotte[6].

En 1981, elle a publié un livre de recettes aphrodisiaques jamaïcaines, La cucina giamaicana, publié par Edizioni Crochet[7].

Filmographie partielle modifier

 
Beryl Cunningham dans Le Décaméron noir (1970)

Discographie partielle modifier

Singles modifier

  • 1972 :
    • Djamballa (Il Dio Serpente)/Calypso Blues (RCA, 7")
    • La reina bella (RCA, 7")
  • 1976 :
    • To Charlie Club (SB, 7")
    • Lover Baby/Come On Let's Black Love (Dany Record, DR 1006, 7")
  • 1978 :
    • Tua/Why-O (Love, MD F 007, 7")
    • Charlie/Black Key (7")

Notes et références modifier

  1. (it) « Scompare Beryl Cunningham la musa del Dio serpente - Cinema », sur Agenzia ANSA, (consulté le ).
  2. (it) Sky TG24, « E' morta Beryl Cunningham, la musa del Dio Serpente », sur tg24.sky.it (consulté le ).
  3. (it) Lionello Fabbri, « Essere negra », Ciao 2001, no 12,‎ , p. 66-68.
  4. (en) « Erna Schürer: la donna volitiva », Nocturno Dossier: Le sorelle di Venere 2,‎ .
  5. a b et c (it) Enrico Lancia et Fabio Melelli, Le straniere del nostro cinema, Gremese Editore, 2005.
  6. (it) « Playboy di periferia », La Stampa,‎ , p. 3.
  7. « Beryl: ricette dai caraibi », La Stampa,‎ , p. 32.

Liens externes modifier

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