Belmont-sur-Rance

commune française du département de l'Aveyron

Belmont-sur-Rance
Belmont-sur-Rance
Village dominé par la collégiale Notre-Dame.
Blason de Belmont-sur-Rance
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Millau
Intercommunalité Communauté de communes Monts, Rance et Rougier
(siège)
Maire
Mandat
Monique Alies
2020-2026
Code postal 12370
Code commune 12025
Démographie
Gentilé Belmontais
Population
municipale
980 hab. (2021 en diminution de 2,49 % par rapport à 2015)
Densité 22 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 49′ 04″ nord, 2° 45′ 21″ est
Altitude Min. 394 m
Max. 854 m
Superficie 44,19 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Causses-Rougiers
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Liens
Site web belmont-sur-rance-aveyron.fr

Belmont-sur-Rance est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'abbaye, classée en 1929.

Géographie modifier

Localisation et communes limitrophes modifier

La commune de Belmont-sur-Rance se trouve au sud du département de l'Aveyron, dans la petite région agricole des Monts de Lacaune[1].

Elle se situe à 88 km par la route[Note 1] de Rodez[2], préfecture du département, à 53 km de Millau[3], sous-préfecture, et à 52 km de La Cavalerie[4], bureau centralisateur du canton de Causses-Rougiers dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Affrique[I 1].

Les communes les plus proches sont[5] : Murasson (6,3 km), Saint-Sever-du-Moustier (6,4 km), Combret (7,2 km), Rebourguil (8,0 km), Mounes-Prohencoux (8,6 km), Laval-Roquecezière (8,7 km), Barre (9,2 km), Montlaur (9,4 km), La Serre (9,6 km).

Paysages et relief modifier

Le territoire de la commune constitue une partie sud du Massif central traversée par le Rance.

La commune dispose d'un aérodrome, l'aérodrome de Saint-Affrique-Belmont.

Hydrographie modifier

 
Réseaux hydrographique et routier de Belmont-sur-Rance.

La commune est drainée par le Rance, le Liamou, le Toudoure, la Grele du Peyssel, la Grele Rouge, le Riaudou, le Garloyse, le Riviès, le ruisseau de Costelongue, le ruisseau des Camps, le ruisseau des Landes, le ruisseau du Cros et par divers petits cours d'eau[6].

Le Rance, d'une longueur totale de 63,5 km, prend sa source dans la commune de Murasson et se jette dans le Tarn à La Bastide-Solages, après avoir arrosé 12 communes[7].

Le Liamou, d'une longueur totale de 16,2 km, prend sa source dans la commune de Mounes-Prohencoux et se jette dans le Rance à Belmont-sur-Rance, après avoir arrosé 3 communes[8].

Le Toudoure, d'une longueur totale de 13,6 km, prend sa source dans la commune de Lacaune (81) et se jette dans le Rance à Combret, après avoir arrosé 5 communes[9].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 101 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 5,7 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Montlaur à 9 km à vol d'oiseau[12], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 705,4 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Espaces protégés modifier

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[16]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional des Grands Causses, créé en 1995 et d'une superficie de 327 937 ha. Ce territoire rural habité, reconnu au niveau national pour sa forte valeur patrimoniale et paysagère, s’organise autour d’un projet concerté de développement durable, fondé sur la protection et la valorisation de son patrimoine[17],[18].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Belmont-sur-Rance comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2],[19] : les « rougiers de Verrières » (1 437 ha)[20] et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[19] :

  • le « rougier de Camarès » (56 714 ha), qui s'étend sur 33 communes dont 32 dans l'Aveyron et une dans l'Hérault[21];
  • la « vallée du Rance » (2 781 ha), qui s'étend sur 12 communes dont 11 dans l'Aveyron et une dans le Tarn[22].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Belmont-sur-Rance est une commune rurale[Note 4],[23]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2],[24]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].

 
Infrastructures et occupation des sols de la commune de Belmont-sur-Rance.

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (75,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (38,6 %), zones agricoles hétérogènes (23,5 %), forêts (17,7 %), prairies (15,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,6 %), zones urbanisées (1,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,8 %)[25].

Planification modifier

La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Parc naturel régional des Grands Causses, approuvé le vendredi par le comité syndical et mis à l’enquête publique en décembre 2019. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural du PNR des Grands Causses, qui associe huit communautés de communes, notamment la communauté de communes Monts, Rance et Rougier, dont la commune est membre[26].

La commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée et un plan local d'urbanisme était en élaboration[27].

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Belmont-sur-Rance est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques particuliers, les risques radon et minier[28],[29].

Risques naturels modifier

 
Zones inondables de la commune de Belmont-sur-Rance.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement du Rance et de ses affluents (le Liamou, le Toudoure et la Grêle Rouge). Les dernières grandes crues historiques, ayant touché plusieurs parties du département, remontent aux 3 et (dans les bassins du Lot, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn) et au (bassins de la Sorgues et du Dourdou)[30]. Ce risque est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du bassin du « Rance »[31], approuvé le 9 octobre 2015[32].

Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité forte[33].

Risques particuliers modifier

La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[34].

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. La commune de Belmont-sur-Rance est classée à risque moyen à élevé[35].

Histoire modifier

Préhistoire modifier

La présence humaine est attestée par des statues-menhirs préhistoriques découvertes au XIXe siècle dans la région. C'est le cas, par exemple, de la statue masculine de Mas de Montet, qui est malheureusement dénuée de tout contexte archéologique et donc dont on ne peut tirer de datation précise[36]. Elle bénéficie tout de même d'une protection MH[37].

Moyen Âge modifier

Belmont apparaît dans l'histoire avec la fondation de l' abbaye de Belmont-sur-Rance de l'ordre bénédictin au IXe siècle. Au Xe siècle, le patron de l'abbaye était la maison Trencavel. Deux actes de donation, en 1147 et 1185, rappellent cette concession du Xe siècle. Ce patronage a permis à cette famille de contrôler le sud-ouest du Rouergue grâce aux serments de fidélité qui leur sont donnés pour de nombreux châteaux[38]. L'abbaye Notre-Dame de Belmont-sur-Rance est alors considérée comme le sanctuaire dynastique de la famille Trencavel. En juillet 1185, le vicomte et sa femme font une donation en sa faveur[39]

À la demande de Raimond Trencavel, le pape Eugène III accepte la fondation d'une collégiale de chanoines de l'ordre de Saint-Augustin en 1146.

Époque moderne modifier

S’établit ensuite sur le même lieu un collège de chanoines qui obéissaient à la règle de saint Augustin. À la tête de ce collège, un prévôt gérait les affaires religieuses et les affaires du bourg constitué autour du monastère.

L’un de ces prévôts,⁰ Michel de Pontault, qui portait le titre de protonotaire du Saint-Siège, prend la responsabilité de faire reconstruire la collégiale entre 1515 et 1524, pour le prix de 1 000 livres par le maître maçon d'Albi, Pierre Balanguier[40]. Cette reconstruction a dû être rendue nécessaire par le développement de la ville et l’augmentation de la population. La période de prospérité que connaissait la région, et Beaumont-en-Rouergue (comme on l’appelait alors), grâce à ses relations avec le Languedoc et l’Albigeois, a permis de financer cette réalisation.

Époque contemporaine modifier

Puis vient une période de déclin qui a duré jusqu'en 1816, date à laquelle la ville retrouve son rayonnement grâce à l’établissement d’un Petit-Séminaire.

Belmont était aussi au printemps un lieu de foire où se vendent des milliers d'ovins qui allaient prendre leur pâturage d'été sur les Causses et des quintaux de laine.

Belmont a pris le nom de Belmont-sur-Rance en 1919.

Politique et administration modifier

Découpage territorial modifier

La commune de Belmont-sur-Rance est membre de la communauté de communes Monts, Rance et Rougier[I 5], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Belmont-sur-Rance. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[41].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Millau, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 5]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton des Causses-Rougiers pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la troisième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[42].

Élections municipales et communautaires modifier

Élections de 2020 modifier

Le conseil municipal de Belmont-sur-Rance, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[43] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[44]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15. La totalité des quinze candidats en lice[45] est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 63,35 %[46]. Monique Alies, maire sortante, est réélue pour un nouveau mandat le [47].

Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[48]. Six sièges sont attribués à la commune au sein de la communauté de communes Monts, Rance et Rougier[49].

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1965 mars 2001 Albert Aliès DVD Ecclésiastique, conseiller général
mars 2001 En cours Monique Aliès[50],[51],[52] DVD Intermédiaire de la santé et du travail social
Ancienne conseillère générale, Présidente de la Communauté de communes
Suppléante du sénateur Jean-Claude Anglars
Les données manquantes sont à compléter.

Le parc naturel régional des Grands Causses collabore à l'administration de cette commune en ce qui concerne l'environnement naturel.

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[54].

En 2021, la commune comptait 980 habitants[Note 5], en diminution de 2,49 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4501 5613 4142 2232 1511 5171 5461 4791 637
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 6931 7881 9151 7061 7451 5221 6421 5401 502
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 3811 3541 3631 2551 1851 1301 1591 226949
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
9228777948831 0211 0061 0121 012976
2017 2021 - - - - - - -
976980-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[55] puis Insee à partir de 2006[56].)
Histogramme de l'évolution démographique

Équipements modifier

Économie modifier

Revenus modifier

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 394 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 826 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 660 [I 6] (20 640  dans le département[I 7]).

Emploi modifier

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 8] 3,2 % 4,3 % 4,4 %
Département[I 9] 5,4 % 7,1 % 7,1 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 596 personnes, parmi lesquelles on compte 72,3 % d'actifs (67,9 % ayant un emploi et 4,4 % de chômeurs) et 27,7 % d'inactifs[Note 7],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 1],[I 11]. Elle compte 558 emplois en 2018, contre 540 en 2013 et 506 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 409, soit un indicateur de concentration d'emploi de 136,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,8 %[I 12].

Sur ces 409 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 279 travaillent dans la commune, soit 68 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 63,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,5 % les transports en commun, 12,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 21,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Activités hors agriculture modifier

Secteurs d'activités modifier

83 établissements[Note 8] sont implantés à Belmont-sur-Rance au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 15].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 83 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
14 16,9 % (17,7 %)
Construction 10 12 % (13 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
20 24,1 % (27,5 %)
Information et communication 1 1,2 % (1,5 %)
Activités financières et d'assurance 4 4,8 % (3,4 %)
Activités immobilières 3 3,6 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
9 10,8 % (12,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
16 19,3 % (12,7 %)
Autres activités de services 6 7,2 % (7,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24,1 % du nombre total d'établissements de la commune (20 sur les 83 entreprises implantées à Belmont-sur-Rance), contre 27,5 % au niveau départemental[I 16].

Entreprises modifier

Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[58] :

  • Cauquil Finances, activités des sociétés holding (286 k€)
  • Le Seriguet, hébergement touristique et autre hébergement de courte durée (111 k€)

Agriculture modifier

La commune est dans les Monts de Lacaune, une petite région agricole occupant le sud du département de l'Aveyron[59]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est l'élevage d'équidés et/ou d' autres herbivores[Carte 2].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 55 40 42 36
SAU[Note 11] (ha) 3 077 3047 3041 2878

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 55 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 40 en 2000 puis à 42 en 2010[61] et enfin à 36 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 35 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[62],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 3 077 ha en 1988 à 2 878 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 56 à 80 ha[61].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et Monuments modifier

Personnalités liées à la commune modifier

Léon Nicouleau (1875-1932), prêtre des Missions Etrangères de Paris, missionnaire en Chine. Pierre Escande (1875-1954), prêtre des Missions Etrangères de Paris, missionnaire en Inde.

Héraldique modifier

  Blason
D'azur au mur d'enceinte crénelé d'argent maçonné de sable, mouvant de la pointe et des flancs, ouvert du champ, sommé de deux tourelles aussi d'argent ouvertes et maçonnées aussi de sable, l'ouverture chargée d'une mitre d'or, ledit mur surmonté entre les deux tourelles d'une couronne de vicomte[64].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Alias
 
Alias du blason de Belmont-sur-Rance
De gueules à un mont à six coupeaux d'or accompagné en chef de deux étoiles du même[réf. nécessaire].

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[60].
  • Cartes
  1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  2. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. a et b « Métadonnées de la commune de Belmont-sur-Rance » (consulté le ).
  2. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  5. a et b « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Belmont-sur-Rance » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Belmont-sur-Rance » (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
  8. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Belmont-sur-Rance » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Belmont-sur-Rance » (consulté le ).
  13. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  14. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Belmont-sur-Rance » (consulté le ).
  16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aveyron » (consulté le ).

Autres sources modifier

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Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

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Bibliographie modifier

  • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Albert Aliès), Bèlmont : Montlaur, Monés-Proencós, Murasson, Reborguil, Sent-Sever / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Bèlmont, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 256 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-44-0, ISSN 1151-8375, BNF 37108934)

Liens externes modifier