Groupe Proximus
Le groupe Proximus est un fournisseur de services numériques et de solutions de communication actif en Belgique et sur les marchés internationaux.
Proximus | |
Création | |
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Dates clés | : création de la RTT : création de Belgacom : création de Proximus |
Forme juridique | Société anonyme de droit public |
Action | Euronext : PROX |
Slogan | Think possible |
Siège social | Bruxelles Belgique |
Direction | CEO : Guillaume Boutin (depuis le ) Président du conseil d'administration : Stefaan De Clerck |
Actionnaires | État belge : 53,51 %
Proximus: 4,56% Flottant: 41.93 |
Activité | opérateur de télécommunications |
Produits | téléphonie fixe, mobile, internet, télévision, ICT, VoIP |
Filiales | Connectimmo, Proximus Media House, Proximus Ada, Mobile Vikings, Tango, Telindus Luxembourg, Telindus Pays-Bas, Belgacom International Carrier Services, Telesign, ClearMedia, Codit, Davinsi Labs, Proximus Spearit, Umbrio, Be-Mobile |
Effectif | 11 654 (2023)[1] |
BCE | 0202239951 |
Site web | www.proximus.com |
Chiffre d'affaires | 6,048 millions d'euros (2023) |
Résultat net | 357 millions d'euros (2023) |
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En Belgique, l'entreprise propose ses principaux produits et services sous les marques Proximus et Scarlet et Mobile Vikings. Le groupe opère également au Luxembourg sous la dénomination de Proximus Luxembourg SA, avec les marques Tango et Telindus Luxembourg, et aux Pays-Bas par le biais de Telindus Nederland. Les activités de carrier international du groupe sont assurées par BICS et Telesign, l’un des principaux opérateurs vocaux au monde et le plus grand fournisseur de services de données mobiles à l’échelle internationale.
Proximus Accelerators, l’écosystème de partenaires IT (Be-Mobile, ClearMedia, Codit, Davinsi Labs, Proximus Spearit, Telindus et Umbrio), accompagne les entreprises dans leur transformation numérique.
Données financières
Depuis le , l’État belge détient 53,51 % du groupe Proximus. 4,56 % sont des actions propres de Proximus, les 41,93 % restants constituent le flottant[2].
Histoire
De 1879 à 1914 : les débuts de la téléphonie en Belgique
En 1879, les services télégraphiques belges installent une ligne téléphonique au parlement. La même année, plusieurs entrepreneurs privés déposent une demande pour exploiter des réseaux téléphoniques dans plusieurs villes belges. Cela force le gouvernement belge à établir un cadre législatif régissant l'exploitation de la téléphonie en Belgique. À partir de 1896, tout le secteur de la téléphonie passe aux mains d'une entreprise publique[3]. En 1913, la plupart des stations, bureaux de poste et télégraphes sont équipés de cabines téléphoniques publiques.
1918-1970
Après la Première Guerre mondiale, la Belgique a dû restructurer ses télécommunications en raison de la demande croissante. L'insuffisance des fonds publics pour moderniser le réseau téléphonique a conduit à la recherche d'une gestion commerciale indépendante. En 1925, l'International Telegraph and Telephone Company (ITT) a tenté d'acquérir le réseau belge. Malgré l'opposition du parti ouvrier, craignant la privatisation, la Régie des Télégraphes et des Téléphones a été créée en 1930, offrant une solution de compromis. La Régie, distincte de l'État, a reçu la propriété des infrastructures télécoms et une autonomie financière. Un fonds spécial de 600 millions de francs a été alloué pour son fonctionnement. La Régie a assumé la responsabilité du financement de ses projets sans intervention du Trésor, et elle a été autorisée à émettre des emprunts. Les règles d'exploitation ont été fixées par la loi de 1930[4].
Automatisation Au début du XXe siècle, la plupart des réseaux téléphoniques en Belgique nécessitaient l'intervention manuelle des opératrices pour établir des communications locales, régionales et interurbaines. Cependant, dans les années 1920, les villes comme Bruxelles, Anvers, Liège et Gand ont progressivement introduit les premières centrales automatiques. Ces avancées ont permis à environ 51% des abonnés de bénéficier d'une connexion automatique d'ici 1930. Entre 1930 et 1935, d'autres réseaux ont été automatisés, suivis d'un projet visant à automatiser l'ensemble du pays. La Seconde Guerre mondiale a ralenti les progrès, mais entre 1945 et 1950, la Régie des Télégraphes et des Téléphones a entrepris une expansion, construisant de nouveaux bâtiments pour accueillir les équipements nécessaires à l'automatisation. La Belgique a utilisé deux systèmes pour ses centrales automatiques : le système Rotary et le système Strowger. En 1956, la Belgique a inauguré le premier service international automatique au monde entre Bruxelles, Paris et Lille. En 1970, la R.T.T. acheva l'automatisation totale du réseau téléphonique belge, lancée quarante ans plus tôt. Le nombre d'abonnés passa de 225 000 à 1 370 000 durant cette période. Par la suite, la R.T.T. entreprit un projet de modernisation en équipant le réseau de centraux semi-électroniques[5].
Données financières en millions d’euros
Années | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 |
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Revenus totaux (en
millions EUR) |
6 462 | 6 318 | 6 112 | 6 012 | 5 873 | 5 802 | 5 829 | 5 697 | 5 481 | 5 579 | 5 914 | 6 048 |
Bénéfice net (en
millions EUR) |
712 | 630 | 654 | 482 | 523 | 522 | 508 | 373 | 564 | 443 | 450 | 357 |
Références
- « Rapports annuels », sur proximus.com (consulté le ).
- (en-US) « Proximus PLC (PROX.BR) Valuation Measures & Financial Statistics », sur finance.yahoo.com (consulté le )
- [ https://www.proximus.com/fr/our-company/company_history.html / Histoire Proximus]
- « Inventaire des archives de Belgacom et de ses prédécesseurs, 1809-2001. p. 14 », Archives de l'État en Belgique (consulté le )
- « Inventaire des archives de Belgacom et de ses prédécesseurs, 1809-2001. p. 15 », Archives de l'État en Belgique (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
- L'Institut belge des services postaux et des télécommunications, le régulateur télécom belge
- Tours Belgacom
Liens externes
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Site officiel