Beavis et Butt-Head se font l'Amérique

film américain de Mike Judge, sorti en 1996
Beavis et Butt-Head se font l'Amérique

Titre québécois Beavis et Butt-Head se font l'Amérique
Titre original Beavis and Butt-Head Do America
Réalisation Mike Judge
Scénario Mike Judge
Joe Stillman
Sociétés de production Paramount Pictures
MTV Films
Geffen Pictures
Viacom International
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Animation, comédie noire
Durée 81 minutes
Sortie 1996

Série

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Beavis et Butt-Head se font l'Amérique (Beavis and Butt-Head Do America) est un film d'animation américain réalisé par Mike Judge sorti en 1996.

Synopsis modifier

Fiche technique modifier

Distribution modifier

Voix originales modifier

Voix françaises modifier

Source et légende : Version française (VF) sur Forum Doublage Francophone [1].

Autour du film modifier

Ce film est l'adaptation en long-métrage des aventures des deux ados les plus crétins d'Amérique. À la recherche de leur télé volée, les deux garçons se trouvent embarqués dans une histoire de règlement de comptes et de virus ultra puissant. Le scénario est digne d'un mauvais film catastrophe et finalement n'a que peu d'intérêt, il sert surtout à justifier les pérégrinations de Beavis et Butt-Head à travers les États-Unis. Les deux sèment la panique, mobilisent toute la police du pays sans s'en rendre compte. Le film est une féroce critique du système de défense américain, de sa paranoïa, de ses dérives : avec par exemple les fouilles au corps systématiques ("et profondément!") de l'agent Hurly, la brutalité des agents qui tabassent tout le monde pour un rien. Les pouvoirs politiques sont également visés, en montrant notamment des sénateurs riant aux blagues salaces des héros.

La télévision est aussi égratignée : l'histoire commence par le vol du poste des deux garçons. Sa disparition est le seul moyen de les faire sortir de leur apathie. Tout au long de leur voyage, ils semblent être complément déconnectés de la réalité, ressentant toutes leurs péripéties à travers des références télévisuelles.

Le film fut le plus grand démarrage en décembre dans l'histoire du box office, avant de se faire battre un an plus tard par Scream, le film d'horreur de Wes Craven tient le record une semaine avant d'être à son tour battu par le film de James Cameron Titanic.

C'est aussi l'un des rares films où Bruce Willis n'est pas doublé en français par Patrick Poivey, remplacé ici par Antoine Tomé.

Notes et références modifier

  1. [1] sur Forum Doublage Francophone, consulté le 19 mai 2019

Liens externes modifier