Beaurepaire (Isère)

commune française du département de l'Isère

Beaurepaire
Beaurepaire (Isère)
La halle et rue de la République en 1908.
Blason de Beaurepaire
Blason
Beaurepaire (Isère)
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Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Vienne
Intercommunalité Communauté de communes Entre Bièvre et Rhône
Maire
Mandat
Yannick Paque
2020-2026
Code postal 38270
Code commune 38034
Démographie
Gentilé Beaurepairois[1], Beaurepairiens[2] (rare)
Population
municipale
5 004 hab. (2021 en augmentation de 2,31 % par rapport à 2015)
Densité 271 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 20′ 21″ nord, 5° 03′ 19″ est
Altitude 258 m
Min. 225 m
Max. 315 m
Superficie 18,46 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Beaurepaire
(ville-centre)
Aire d'attraction Beaurepaire
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Roussillon
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Beaurepaire
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Beaurepaire
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Beaurepaire
Liens
Site web ville-beaurepaire.fr

Beaurepaire est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes et, autrefois rattachée à l'ancienne province du Dauphiné.

Géographiquement, le territoire de la commune de Beaurepaire se positionne dans le sud-est de la France à l'est de la vallée du Rhône, dans le territoire de Bièvre-Valloire qui est un des treize territoires de l'Isère.

Cette commune fit partie de la communauté de communes du Territoire de Beaurepaire dont elle hébergeait le siège avant d'être rattachée à la communauté de communes Entre Bièvre et Rhône.

Les habitants de la commune se dénomment les Beaurepairois[1], ou plus rarement les Beaurepairiens[2].

Géographie modifier

Situation modifier

Le territoire communal est situé dans le Sud-Est de la France, et plus précisément dans la partie occidentale du département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

La commune est située, par la route, à 69 km de Grenoble, chef-lieu du département de l'Isère, 62 km de Lyon, chef-lieu de la région, à 282 km de Marseille, ainsi qu'à 522 km de Paris.

Description modifier

 
Plan du territoire de Beaurepaire

Petite ville de la Valloire, vallée sans rivière notable, mais ancienne zone marécageuse, la cité de Beaurepaire, ancien bourg fortifié avec un plan en damier propre aux villes nouvelles du Moyen-Âge entourant son église, possède quelques reliques architecturales anciennes[3].

Malgré la disparition progressive de sa ligne de chemin de fer qui la reliait à Saint-Rambert-d'Albon et Rives, le déclassement des deux grandes routes nationales qui la traversaient, et la perte du siège de sa communauté de communes, la ville a su garder un certain dynamisme avec ses zones d'activités périphériques.

Géologie modifier

Le territoire de Beaurepaire se situe dans une large vallée dénommée Bièvre-Valloire par les géographes. Il s'agit d'une vallée ouverte sans cours d'eau important positionnée entre celle de l'Isère, au sud et dont elle est séparée par le Plateau de Chambaran, la vallée du Rhône, à l'ouest, ainsi que la plaine du bas-Dauphiné située plus au nord, quelques collines boisées dénommées Balmes viennoises la séparant de cette dernière. La Bièvre est la partie la plus orientale de cette vallée mais aussi la plus élevée en altitude, la Valloire où se situe Beaurepaire étant la partie la plus occidentale et la moins élevée.

Les cartes de Pierre Mandier, professeur de géologie à l'université de Lyon indiquent que le vallum morainique frontal datant de la Glaciation de Riss du glacier de l'Isère se situait quatre kilomètres à l'est de la ville de Beaurepaire. Le tracé des courbes de niveau relevé dans les environs du territoire de la commune de la Côte-Saint-André permet de comprendre que le glacier du Rhône confluait, à ce niveau de la plaine de Bièvre, avec celui de l'Isère. La Valloire fut donc le déversoir de cet ensemble glaciaire remplissant ainsi le secteur d'alluvions datant du quaternaire. Petit à petit avec le recul, puis la disparition des glaciers la Valloire s'est transformée en vallée morte sans cours d'eau vraiment notable[4].

Communes limitrophes modifier

  Pact Revel-Tourdan Pisieu  
Lapeyrouse-Mornay (Drôme) N Saint-Barthélémy
O    Beaurepaire    E
S
Manthes (Drôme) Lens-Lestang (Drôme) Marcollin

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Moyenne vallée du Rhône, caractérisée par un bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 60 %), une forte amplitude thermique annuelle (4 à 20 °C), un air sec en toutes saisons, orageux en été, des vents forts (mistral), une pluviométrie élevée en automne (250 à 300 mm)[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 912 mm, avec 8,6 jours de précipitations en janvier et 6,2 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Reventin », sur la commune de Reventin-Vaugris à 22 km à vol d'oiseau[7], est de 12,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 775,7 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Hydrographie modifier

La ville de Beaurepaire est sillonnée par quelques cours d'eau de dimension modeste :

  • l'Oron, d'une longueur de 27,8 km est un affluent des Collières et donc un sous affluent du Rhône[11].
    • Le Suzon d'une longueur de 17,6 km est son affluent[12].

Voies routières modifier

 
La RD 538 entre Revel-Tourdan et Beaurepaire, la veille d'une étape du Tour de France, le 13 juillet 2013.

Le territoire beaurepairois est traversé par de nombreuses axes routiers.

  • La route départementale 519 (RD519) dénommée ainsi entre Davézieux et Beaucroissant se dénommait Route nationale 519. Cette ancienne route nationale reliait Annonay à Grenoble a été déclassée en 1972
  • La route départementale 538 (RD538) dénommée ainsi entre Vienne et Salon-de-Provence se dénommait Route nationale 538. Cette ancienne route nationale reliait Vienne à Marseille a été déclassée en 1972.
  • La route départementale 73 (RD73) qui sert de déviation afin d'éviter le transit des véhicules dans le bourg central de Beaurepaire.

Transports publics modifier

Lignes d'autocars modifier

Le réseau interurbain de l'Isère, connu sous l'appellation locale Transisère (malgré son renommage en 2021 en Cars Région Isère en raison du transfert de compétence du service du département vers la région) relie la ville de Beaurepaire à d'autres communes iséroises[13].

Beaurepaire est dotée d'une gare routière où convergent la plupart de ces lignes. Les lignes scolaires effectuent elles l'acheminement des élèves des communes alentour vers le collège de Beaurepaire.

Voies ferrées modifier

 
La Gare en 1913 (à gauche)

La gare SNCF de Beaurepaire, située sur la ligne entre Saint-Rambert-d'Albon dans la Drôme et Rives, n'a plus été utilisée uniquement que de façon ponctuelle pour le transport de fret, puis fut totalement abandonnée, certaines portions du rail étant démantelées.

Aéroport modifier

L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Grenoble-Alpes-Isère, situé à moins de 15 km de Beaurepaire.

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Beaurepaire est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[14],[15],[16].

Elle appartient à l'unité urbaine de Beaurepaire, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[17] (dont Beaurepaire elle-même et Saint-Barthélémy) et 5 862 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[18],[19].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beaurepaire, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 10 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,3 %), zones urbanisées (14,6 %), zones agricoles hétérogènes (10,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,5 %), forêts (2 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine modifier

L'agglomération se présente sous la forme d'un centre urbain de taille relativement importante, dont les constructions (petits immeubles et maisons individuelles) se sont progressivement installées le long d'un réseau routier en étoile et dont le centre correspond au vieux bourg central.

Hameaux, lieux-dits et écarts de la commune modifier

Voici, ci-dessous, la liste la plus exhaustive possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux qui composent le territoire de la commune de Beaurepaire, présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national[23].

  • En Vachère
  • le Poulet
  • le Ballay
  • la Grange Neuve
  • la Picollière
  • les Pierelles
  • les Granges Neuves
  • les Seiglières
  • Degaud
  • le Temple
  • les Naix
  • le Pouloux
  • la Maladière
  • les Fromentaux (Zone industrielle)
  • le Pré Mornay (Zone Artisanale)
  • Pied Menu
  • les Brosses
  • le Cros
  • Chantabot
  • le Fayaret
  • la Grange Robert
  • Combalon
  • Fayaret
  • la Guillotière
  • le Grand Chemin
  • la Ferrière
  • les Copières

Logements modifier

Le logement se compose principalement dans le centre de petits immeubles et de maisons individuelles, complété par l'existence de complexes HLM, ainsi que de nombreux lotissements pavillonnaires en périphérie.

Risques naturels et technologiques modifier

Risques sismiques modifier

L'ensemble du territoire de la commune de Beaurepaire est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme l'ensemble des communes de la plaine de Bièvre-Valloire et de la vallée du Rhône[24].

Terminologie des zones sismiques[25]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 3 Sismicité modérée accélération = 1,1 m/s2

Autres risques modifier

Beaurepaire est inscrite à l'Atlas des zones inondables (AZI) pour les bassins du Rival et de l'Oron depuis le 28/02/1993.

Le DDRM de l'Isère classe Beaurepaire parmi les communes concernées par le risque transport de matières dangereuses (TMD) par canalisation.

Toponymie modifier

Noms du lieu modifier

Beaurepaire (français), Byo Rœpeyrœ (arpetan)[26].

Historique du nom modifier

Bellorepayre au XIVe s.[27].

Interprétation et étymologie modifier

Selon André Planck, spécialiste en toponymie des villes du département de l'Isère, le nom de Beaurepaire dériverait du latin « Belli Riparii » signifiant belles rives qui pourrait désigner une élévation surplombant une vallée[28].

Il existe de nombreux Beaurepaire dans la zone de langue française, tous formés sur l'adjectif beau et le mot repaire, avec le sens en ancien français de « séjour, demeure, logis »[29]. C’est aussi le sens de l’arpetan Byo Rœpeyrœ[26].

Histoire modifier

Préhistoire et Antiquité modifier

Préhistoire modifier

 
Territoire des Allobroges

Durant le Néolithique moyen, des agriculteurs ayant migré du sud de l'actuel territoire français métropolitain actuel remontent vers le nord et colonisent la région. Des individus appartenant à la civilisation chasséenne qu'ils diffusent rapidement, de la Méditerranée jusqu'au nord de la Bourgogne.

Trois sites d'habitat préhistoriques datant de cette période situés à proximité de Beaurepaire ont été révélés : sur le site la Croix Trouva à Bressieux, sur le territoire des communes voisines Lapeyrouse-Mornay et de Moras-en-Valloire. À Primarette, soit quatre kilomètres au nord de la commune un nucléus à lamelles de silex a été découvert[30].

Antiquité modifier

Des Celtes parviennent sur le territoire de ce qui sera le bas-Dauphiné. Une de ces tribus, les Allobroges (terme signifiant : les gens venus d'ailleurs) arrivent autour du Ve siècle av. J.-C. Le territoire contrôlé par cette peuplade dont la capitale sera Vienne, s'étendra de Genève au mont Pilat, en passant par Cularo (future ville de Grenoble).

Moyen Âge modifier

Des fouilles archéologiques menées depuis 2017 dans la plaine de Champlard par l'Institut National de Recherche Archéologique d'Auvergne-Rhône-Alpes ont révélé la présence d'un habitat rural organisé autour de l'An Mil. Beaurepaire est une ville nouvelle fondée en juin 1309 par le Dauphin Jean II de Viennois, par détachement de terres de la châtellenie de Moras[31], à travers une charte de franchises octroyée aux habitants. Elle représente un exemple typique de ville nouvelle du XIVè siècle, entourée de remparts érigés en 1347. Au Moyen Âge, le bourg prospéra à son emplacement actuel[32]. Elle devient rapidement centrale, succédant en importance au château de Revel.

Des vestiges de cette période perdurent dans la structure urbaine, notamment le centre historique doté d'un plan en damier, comprenant des rues principalement orientées Est-Ouest, des ruelles étroites, des "trezannes" et de nombreuses maisons gothiques pourvues de fenêtres à meneaux[32].

Époque contemporaine modifier

Beaurepaire est une des premières communes d'Europe à avoir bénéficié de l'éclairage électrique. Dès 1883, un artisan-mécanicien, Louis Michel-Villaz, utilisa sa machine à vapeur de battage, une dynamo et des lampes à arc pour éclairer quelques rues de la ville. L'inauguration de l'équipement muni de lampes à incandescence Edison eut lieu le . Ce dispositif a fonctionné jusqu'en 1902.

 
Stèle en hommage à Louis-Michel Villaz à Beaurepaire, édifiée en 1959. Le buste, en bronze, est une oeuvre du sculpteur lyonnais Francisque Lapandery[33] (1910-1961).

Louis-Antoine Michel-Villaz, né à Tullins, Isère, en 1843, décédé à Beaurepaire en 1911, fut donc un pionnier de l'éclairage électrique. Il est connu pour son installation Rue de la République ayant fait de Beaurepaire la première commune de France à être éclairée publiquement à l'électricité, dès le , date de signature officielle du contrat de sa concession avec la mairie. Son fils Louis né en 1883 participa avec lui à la gestion du réseau beaurepairois et réalisa l'électrification de très nombreuses communes du Bas Dauphiné et de l'Ardèche (Saint-Agrève, Saint-Martin-de-Valamas…). Il est à l'origine de la SHED (Société Hydroélectrique de la Durance). Enfin, il conserva la concession de la commune de La Tronche près de Grenoble de 1929 jusqu'à la nationalisation de l'électricité en 1946-1947.

Sa tombe au cimetière de Beaurepaire présente un médaillon rappelant son souvenir. Un immeuble et une avenue de Beaurepaire portent le nom de ce pionnier, et une fresque représentant l'éclairage des rues de Beaurepaire orne un mur à l'une des entrées de la ville[34]. La commune l'a également honoré par une stèle où figure son buste. La commune de Tullins, dont il est originaire, a aussi honoré sa mémoire par un monument comportant son buste. La commune conserve précieusement son matériel électrique d'origine, notamment la locomobile à vapeur (exposée dans la Tour Florie Richard rénovée en 2023[35]), une dynamo et divers souvenirs légués par la famille Michel-Villaz. Un projet de musée a été évoqué pour mettre en valeur ces souvenirs dont les Beaurepairois sont si fiers.

La Seconde Guerre mondiale modifier

Dans la nuit du au , sur un terrain clandestin un parachutage a lieu comportant des armes et des explosifs pour le maquis de Ratières[36].

Le , un parachutage de matériel que le Special Operations Executive destinait au maquis de Castellane tombe à Beaurepaire, à 200 km de sa destination[37].

Le 5 août 1944, en représailles à la résistance locale soupçonnée d'avoir abrité à plusieurs reprises des combattants des FFI, les Allemands encerclent Beaurepaire, perquisitionnent des maisons, détruisant six d'entre elles, et exigent des biens et des provisions. Ils rassemblent les hommes de 17 à 50 ans sur la place Yves Pagneux, et après de longs interrogatoires, exécutent quatre résistants, dont deux roybonnais. Les troupes allemandes quittent Beaurepaire le 6 août 1944. Les corps de deux résistants furent enterrés à Roybon par leur groupe de maquis, tandis que les deux autres furent inhumés à Beaurepaire. Une quarantaine d'hommes parmi les otages est transféré à la prison de Montluc à Lyon, mais certains sont libérés pour des raisons de santé et d'autres s'évadent. Enfin, 33 sont déportés en Allemagne, où ils travaillent dans divers secteurs jusqu'à leur libération par l'armée soviétique en avril et mai 1945[38].

Politique et administration modifier

Administration municipale modifier

Le conseil municipal de la commune de Beaurepaire compte vingt-six membres dont treize hommes et treize hommes, dont un maire, sept adjoints au maire, deux conseillères municipales déléguées, et seize conseillers municipaux[39].

Tendances politiques et résultats modifier

Élections municipales modifier

En 2020, tous les sièges ont été pourvus dès le premier tour puisqu'une seule liste s'est portée candidate. Cette liste, conduite par l'adjoint aux finances de la précédente mandature, se voulait une liste de renouvellement, citoyenne et sans-étiquette, voulant agir selon des valeurs "républicaines, humanistes, sociales, solidaires, environnementales et sans discrimination", afin de mener à bien des "projets réfléchis, accessibles à toutes et tous et visibles en fin de mandat"[40]. On remarque un très fort taux d'abstention pour ce scrutin, s'étant tenu dans le contexte de la pandémie du Covid-19.

Élection municipale de 2020 à Beaurepaire[41]
Candidat 1er tour Nombre de sièges
Yannick Paque (LDIV) 100 % (644 voix) 27 sièges attribués (sur 27 sièges)
Votants 24,98 % des inscrits

Élections présidentielles modifier

On peut noter qu'en ce qui concerne les deux tours de ce scrutin, la candidate du Rassemblement National a effectué un meilleur score à Beaurepaire qu'au niveau national. On remarque également un taux d'abstention supérieur au national.

Élection présidentielle de 2022 à Beaurepaire[42]
Candidat 1er tour 2e tour
Beaurepaire National Beaurepaire National
Marine Le Pen (RN) 31,95 % 23,15 % 52,94 % 41,45 %
Emmanuel Macron (LREM) 23,97 % 27,85 % 47,06 % 58,55 %
Jean-Luc Mélenchon (LFI) 18,12 % 21,95 %
Éric Zemmour (REC) 7,62 % 7,07 %
Yannick Jadot (EELV) 3,97 % 4,63 %
Valérie Pécresse (LR) 3,61 % 4,78 %
Jean Lassalle (RES) 2,79 % 3,13 %
Anne Hidalgo (PS) 2,66 % 1,75 %
Fabien Roussel (PCF) 2,16 % 2,28 %
Nicolas Dupont-Aignan (DLF) 1,98 % 2,06 %
Philippe Poutou (NPA) 0,68 % 0,77 %
Nathalie Arthaud (LO) 0,50 % 0,56 %
Votants 70,33 % 73,69 % 68,71 % 71,99 %

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1839 1852 Jean Jacques Ferdinand de Barrin de Champrond    
1852 1873 Ange Gounon-Darcieux    
1873 1874 Gatien Berard    
1874 1876 Eolde Berthin    
1876 1880 Antoine Robin    
1880 1884 Frédéric Charcot    
1884 1890 Jérémie Monnet    
1890 1892 Désiré Bouchard    
1892 1900 Marc Pellat    
1900 1902 Martial Auban    
1902 1919 Joseph Perroud    
1919 1925 Charles Perrier    
1925 1936 Yves Pagneux SFIO Conseiller général de l'Isère (1928-1936)
1936 1940 Gaston Mandran SFIO Conseiller général de l'Isère (1936-1940, 1945-1951)
1941 1945 Gaston Barbier   Médecin
mars 1971 mars 1977 Marcel Lugaz    
mars 1977 mars 2008 Christian Nucci PS Enseignant
Député (1978-1982, 1986-1988)
Ministre délégué chargé de la coopération et du développement (1982-1986)
Conseiller général de l'Isère (1976-2015)
mars 2008 mars 2020 Philippe Mignot PS Instituteur
mars 2020 En cours Yannick Paque SE  Cadre commercial[43].
Les données manquantes sont à compléter.

Jumelages modifier

La ville de Beaurepaire est jumelée avec une ville européenne :

  Auenwald (Allemagne) depuis 1987[44].

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[46].

En 2021, la commune comptait 5 004 habitants[Note 3], en augmentation de 2,31 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 3221 8001 9542 2752 1372 3702 3222 3262 480
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 6072 6612 5982 5432 5552 6132 7492 6682 779
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 8812 9882 8592 6562 8502 7402 9332 7332 912
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
3 1323 5833 6663 7933 7353 8394 2974 3604 676
2017 2021 - - - - - - -
4 9215 004-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[48].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement modifier

La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

Enseignement primaire modifier

La commune héberge trois écoles primaires sur son territoire[49]

  1. l'école Gambetta : divisé en deux pôles, l'un assurant l'école maternelle, l'autre l'école élémentaire pour les classes de CP et CE1
  2. l'école La Poyat : celle-ci assume l'école élémentaire du CE2 au CM2
  3. l'école privée catholique de Luzy-Dufeillant, couvrant également la maternelle et l'élémentaire.

Enseignement secondaire modifier

La ville abrite le collège Jacques Brel, ainsi que le collège privé Saint Jean Baptiste (rattaché à l'Institution Luzy-Dufeillant), qui accueillent la plupart des élèves des villages alentours.

Équipement sanitaire modifier

L'hôpital public local Luzy Duffeillant présente une capacité totale de 239 lits et places[50]

  1. Moyen séjour : 35 places
  2. Hébergement (EHPAD) : 179 places
  3. SSIAD : 35 places

Équipements sportifs modifier

La ville de Beaurepaire présente les équipements sportifs suivant[51] :

  • deux gymnases (l'un étant à usage communal et l'autre à vocation intercommunale)
  • quatre terrains en herbe (pour l'usage du football et du rugby)
  • un terrain omnisports synthétique
  • quatre courts de tennis
  • une piscine intercommunale : cet équipement, géré par la communauté de communes Entre Bièvre et Rhône[52], est composé de trois bassins (dont un grand bassin de 12,5 mètres x 25 mètres), a été rénové en 2008.
  • un terrain pour la pratique de la pétanque et un terrain pour les jeux de boules
  • un citypark (espace multisports situé à proximité de la salle polyvalente, construit en 2021[53],[54])
  • un pumptrack (construit en 2023[53],[55])

Équipements culturels modifier

La ville de Beaurepaire présente les équipements culturels suivant :

  • une antenne du conservatoire intercommunal "6/4", le site Manu Dibango[56] (issu du nom de l'ancienne école de musique dont il était le parrain)
  • une salle de spectacle, la Salle du Rocher[57]
  • une salle polyvalente (ayant une capacité d’accueil de 700 personnes)[58]
  • une antenne de la médiathèque intercommunale[59] (ayant remplacé une bibliothèque municipale[60])
  • un cinéma, l'Oron, rénové en 2023, composé de deux salles de projection et depuis 2023 d'une salle de rencontres culturelles, et qui accueille chaque année les Rencontres Internationales du Cinéma de Beaurepaire[61],[62],[63]

Associations et clubs[64] modifier

De très nombreuses associations animent la vie locale, culturelle et sportive de la ville. En plus des nombreux clubs sportifs (rugby, basket, football, badminton, musculation, vélo, twirling, boules, gymnastique, pétanque, handball…), il existe également plusieurs regroupements culturels dans différents domaines, tels que :

  • l'Association Culturelle Turque du Pays de Beaurepaire ;
  • Autour du Cinéma l'Oron, qui organise chaque année le festival de cinéma de Beaurepaire ;
  • Notre Belli Ripari, qui a pour objectif la mise en valeur du patrimoine historique et architectural de Beaurepaire ;
  • le Centre Social et culturel de l'île du Battoir, qui propose une large variété d'activités aux jeunes du territoire ;
  • le Comitié de Jumelage Beaurepaire-Auenwald, qui organise régulièrement les échanges et voyages avec la commune jumelée ;
  • l'Ensemble Vocal de la Valloire, la chorale locale ;
  • Faites de la Musique, à l'organisation de la Fête de la musique chaque année ;
  • Hit Musique, harmonie intercommunale issue de la fusion entre les orchestres Beaurepairois et Jarcieurois ;
  • L'Oiseau Lire, qui organise chaque année le festival des Carnets de Voyages ;
  • le Sou des Écoles, association des parents d'élèves qui organise chaque année la kermesse des écoles.

Beaurepaire est également marqué par la présence de plusieurs associations caritatives : un comitié local du Secours Populaire, une antenne du Secours Catholique, du Téléthon, et le Potager Solidaire (cultures maraîchères bénévoles vendues à bas prix aux personnes précaires).

Enfin, plusieurs associations regroupent les amateurs d'activités de plein air comme la chasse, la pêche, ou le ski.

Médias modifier

Presse écrite modifier

Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition de Vienne Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité de la ville, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

Cultes modifier

Culte catholique modifier

La communauté catholique de Beaurepaire et son église (propriété de la commune) sont rattachées à la paroisse Saint Benoît du pays de Beaurepaire qui regroupe treize églises de la région. Cette paroisse dont le siège (maison paroissiale) se situe à Beaurepaire, est rattachée au Diocèse de Grenoble-Vienne[65].

Culte musulman modifier

La ville compte deux mosquées : l'une intégrée aux locaux de l'Association Culturelle Turque du Pays de Beaurepaire, ainsi qu'une deuxième établie par l'Association Culturelle des Musulmans de Beaurepaire au coeur du bourg de la commune.

Économie modifier

Secteur industriel et commercial modifier

Les commerces locaux jouent un rôle essentiel dans la vitalité de la commune de Beaurepaire, offrant une gamme variée de services, notamment des boulangeries, des coiffeurs, des établissements bancaires, des assurances, des fleuristes, des boucheries, des poissonneries, des épiceries, des magasins de thé, des opticiens, des bars, des restaurants, et bien plus encore. Un marché hebdomadaire bien établi, qui a lieu chaque mercredi matin, propose une grande variété de produits, allant des produits alimentaires biologiques locaux aux articles manufacturés.

L'activité économique à Beaurepaire est diversifiée, couvrant des secteurs tels que les services, l'agroalimentaire, la distribution, la construction, la sous-traitance automobile, la filière aluminium et la mécanique de précision. Les activités industrielles se développent principalement dans les zones sud et est de Beaurepaire, dans les zones industrielles telles que Les Fromentaux, La Maladière, et la zone de Champlard[66]. Le dynamisme économique de la commune attire l'implantation d'entreprises innovantes, notamment dans la production de matériaux nouveau pour le secteur BTP : le mix béton-bois.

L'association des commerçants locaux, connue sous le nom d'"Élan cœur de Beaurepaire" vise à renforcer le tissu commercial local et améliorer l'offre pour les clients. Cette association est à l'origine depuis 2019 de l'organisation du salon de l'habitat.

Secteur agricole modifier

L'agriculture dans la commune compte environ quinze exploitations installées localement, ainsi qu'une dizaine d'autres situées en dehors de la commune. Ces exploitations se caractérisent par leur diversité en termes de taille et de type de production. Certaines se consacrent au maraîchage biologique ou raisonné avec vente directe, d'autres se spécialisent dans les vergers ou l'élevage, mais la grande majorité des terrains sont utilisés pour les grandes cultures céréalières, notamment la production de semences. Il faut noter que la production traditionnelle de tabac a fortement diminué ces dernières années[66].

Tourisme modifier

Beaurepaire possède diverses structures d'accueil, tels que des hôtels et un camping, ainsi que plusieurs restaurants. La ville est par ailleurs sur la voie de divers circuits de randonnée cyclistes et pédestres[67].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

 
La place du Jeu de Paume en 1912, avec au fond la première salle du Rocher.
 
Monument aux morts de la commune.
  • Maisons pittoresques (Moyen Âge et Renaissance).
  • Château de Barrin.
  • Église paroissiale Saint-Michel dont certains éléments datent du XVe siècle.
  • Maison dans laquelle s'est caché Louis Mandrin (1725 - 1755), le célèbre brigand et contrebandier dauphinois de l'Ancien Régime. Aujourd'hui détruite, cette maison qui se trouvait près de la Salle du Rocher a laissé place à un parking.
  • Château fort de Lestang du XIIe ou XIIIe siècle[68]
  • Tour Florie Richard, qui tire son nom du propriétaire attesté en 1595, menacée d'effondrement puis rénovée en 2023 dans le cadre de la Mission Patrimoine
  • Maison delphinale, dans laquelle aurait pû séjourner le dauphin Louis XI[69]
  • Monuments aux morts communaux, dont un dédié aux martyrs du 5 août 1944

Événements culturels et festifs modifier

Fêtes et célébrations modifier

Une grande vogue annuelle de six jours est célébrée au cœur de la ville à chaque rentrée de septembre[70]. Un marché de Noël est également organisé en décembre en centre-ville, ainsi qu'une brocante mensuelle, dans le secteur de la gare.

La fête de la musique anime aussi chaque année les rues de Beaurepaire, occasionnant différents concerts et représentations de styles variés.

La période du carnaval occasionne aussi souvent des manifestations, à l'initiatives des écoles ou de compagnies artistiques locales.

Rencontres internationales du cinéma de Beaurepaire modifier

Chaque année, à la mi-octobre, la ville accueille les Rencontres Internationales du Cinéma de Beaurepaire, organisées par l'association Autour de l'Oron (l'Oron est la rivière passant sous Beaurepaire qui a donné son nom à la salle de cinéma qui reçoit le festival). À cette occasion, l'association a pu inviter et recevoir de nombreux acteurs et réalisateurs, venus présenter leurs derniers films, tels que (entre autres) :

Week-end du Carnet de Voyage modifier

Organisé par l'association "L'Oiseau Lire", le week-end du Carnet de Voyage réunit chaque année depuis 2007 des artistes voyageurs qui viennent présenter leurs oeuvre et réalisations produites durant leurs pérégrinations. Ce court festival donne lieu le plus souvent à des expositions, des dégustations, des ateliers, des lectures, ou encore des projections au cinéma. Il est par ailleurs souvent en lien avec les élèves des écoles alentours, et notamment ceux d'art plastique au collège qui présentent chaque année leurs productions[71].

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

  Blason
Parti de sinople et de gueules, à un dauphin d'or brochant[72].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

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  2. a et b Lex Jacquelot, Le Langage populaire de Mâcon et des environs, Slatkine Reprints, Genève, 1978, p. 54
  3. Google Livre, Le petit Futé 2017/2018 autour de Lyon
  4. « Origine de la Bièvre-Valloire, par Claude Beaudevin », sur geoglaciaire.net (consulté le ).
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  7. « Orthodromie entre Beaurepaire et Reventin-Vaugris », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Reventin », sur la commune de Reventin-Vaugris - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Reventin », sur la commune de Reventin-Vaugris - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. Site Sandre, fiche sur l'Oron
  12. Site Sandre, fiche sur le Suzon
  13. « Horaires de ligne », sur cars Région (consulté le ).
  14. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  23. Site géoportail, page des cartes IGN
  24. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
  25. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
  26. a et b Negre, Ernest., Toponymie générale de la France : étymologie de 35,000 noms de lieux., Droz, (OCLC 940330863).
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Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier