Le bavardage est la pratique d'une conversation dans un contexte où les participants sont supposés se concentrer sur une autre activité, par exemple en silence. Le terme est particulièrement utilisé dans le contexte scolaire, où il désigne principalement le fait pour des élèves de discuter entre eux en salle de classe alors que le professeur dispense une leçon ; il est alors souvent considéré comme une cause de l'échec scolaire.

Bavardage en marge d'une réunion de travail entre John Kerry et Julie Bishop.

D'une façon générale, et par extension, on désigne comme un bavardage une conversation que l'on trouve futile, stérile ou donc d'importance secondaire[1]. Le bavardage est en effet défini par Martin Heidegger comme "la possibilité de tout comprendre sans appropriation de la chose"[2], c'est-à-dire que le bavardage consiste en une conversation dialogique dans laquelle le sens auquel renvoie le signifiant n'est pas soumis à une recherche ou une interrogation de la part des interlocuteurs.

Un des mots qui peut signifier de bavardage est "Bla"; par exemple, "Bla Bla Bla...".

Bibliographie modifier

  • Florence Ehnuel, Le bavardage : parlons-en enfin : Pour une classe à l'écoute, Paris, Fayard, , 168 p. (ISBN 978-2-213-66836-9)
  • Frédéric Gros, De la nature du bavardage : de Plutarque à Heidegger, Paris, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC), , 117 p. (OCLC 493490950)
  • Plutarque (trad. Victor Bétolaud), Sur le bavardage, t. I, Hachette, coll. « Œuvres complètes de Plutarque », (lire sur Wikisource)
  • HEIDEGGER, Martin, "Paragraphe 35", dans Être et Temps [Trad. Emmanuel Martineau], Paris, Authentica, 1985.

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Notes et références modifier

  1. Napoléon Landais, Dictionnaire général et grammatical des dictionnaires, t. I, Paris, au Bureau central, , 966 p. (BNF 30731920, lire en ligne), p. 286
  2. HEIDEGGER, Martin, Être et Temps [Trad. Emmanuel Martineau], Paris, Authentica, , 323 p. (lire en ligne), paragraphe 35