Bataillon de marche no 2

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Bataillon de Marche no 2
Image illustrative de l’article Bataillon de marche no 2
Insigne du Bataillon de Marche no 2 de l'Oubangui-Chari (Afrique-Équatoriale française).

Création 1940
Dissolution 1945
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Bataillon de marche
Rôle Infanterie
Guerres Deuxième Guerre mondiale
Batailles Campagne de Syrie
Bir-Hakeim
campagne de France
Poche de Royan et de la pointe de Grave
Décorations Compagnon de la Libération
Croix de guerre 1939-1945
Commandant historique Commandant de Roux

Le bataillon de marche n° 2 de l'Afrique-Équatoriale française, ou bataillon de marche de l'Oubangui-Chari, est une unité militaire française créée durant la Seconde Guerre mondiale et intégrée au sein des Forces françaises libres du général de Gaulle. Il s'agit de la première unité de l'armée de terre française à recevoir la croix de l'ordre de la Libération le .

Création et différentes dénominations modifier

Après le ralliement du territoire de l'Oubangui-Chari (actuelle République centrafricaine) à la France libre le 29 août 1940, est créé à Bangui quelques semaines plus tard, le 1er novembre 1940, le 2e bataillon de marche de l'Afrique-Équatoriale française, également dénommé Bataillon de marche de l'Oubangui-Chari et couramment appelé BM2. Les soldats sont issus du bataillon de tirailleurs sénégalais de l’Oubangui-Chari mobilisé en 1939[1].

Composition et effectifs modifier

Le bataillon de marche est composé de :

L'effectif initial à la création compte :

  • 26 officiers.
  • 115 sous-officiers.
  • 800 hommes de troupe africains.

Après avoir reçu son fanion en janvier 1941, le bataillon rejoint Brazzaville au Congo, où ses effectifs sont complétés.

La majorité des hommes de troupe viennent de l'Oubangui-Chari mais également de Fort-Archambault (actuelle Sarh, sud du Tchad), du bas Congo et de quelques Camerounais[1]. La plupart des hommes ne parlant pas ou peu français, la langue utilisée est le sango[1] que la plupart des officiers français connaissent[1].

Campagnes de la Seconde Guerre mondiale modifier

Décorations modifier

Citations collectives à l'ordre de l'Armée modifier

« Belle unité indigène constituée en Oubangui-Chari par le chef de bataillon de Roux dès le ralliement aux combats des troupes de l'AEF. Sous le commandement de cet officier supérieur, puis du chef de bataillon Amiel, encadrée par des militaires, fonctionnaires et colons de l'Oubangui animés d'un esprit magnifique, a pris une part glorieuse à toutes les actions militaires des Forces françaises libres dans le Moyen-Orient de mai 1941 à juin 1942. À Bir Hakeim, du 26 mai au 11 juin 1942, a défendu avec acharnement un des secteurs les plus violemment attaqués, a maintenu ses positions malgré des pertes très lourdes et a réussi finalement à percer les lignes ennemies et à ramener 60 % de ses effectifs, lorsque l'ordre de repli a été donné. Blancs et Noirs de l'Oubangui, étroitement unis, ont donné dans la campagne 1941-1942 un bel exemple de patriotisme et de valeur militaire. »

— Citation à l'ordre de l'Armée du BM2 après la bataille de Bir Hakeim, Charles de Gaulle

Personnalités ayant servi au Bataillon de marche no 2 modifier

En tant qu'unité militaire décorée de la croix de la Libération, le bataillon de Marche no 2 compte dans ses rangs 20 officiers, sous-officiers et hommes de troupe [3] faits compagnons de la Libération à titre individuel parmi lesquels 4 sont morts pour la France

Compagnons Morts pour la France
Autres Compagnons du BM2
Autres personnalités

Bibliographie modifier

  • Mémorial d'un Bataillon de Marche de la France Libre, Henri Amiel, imprimerie du CEDOCAR, 1981.
  • De l'Oubangui à La Rochelle, Pierre Sammy Mackfoy, L'Harmattan, 2003.

Notes et références modifier

  1. a b c et d RFI, « L'histoire et le périple du deuxième Bataillon de marche de l'Oubangui-Chari », sur www.rfi.fr, (consulté le )
  2. « Unités de l'armée de terre Compagnons de la Libération », sur Ordre de la Libération
  3. Liste détaillée sur le site de l'Ordre de la Libération,[1]
  4. Gravement malade à la suite des blessures reçues à El Alamein, il décède à l'Hôpital Maillot à Alger
  5. Au moment de son décès, il était capitaine au BIMP et est également compté parmi les 25 compagnons de ce bataillon Morts pour la France

Liens externes modifier