Bataille de Seven Pines

bataille de la campagne de la Péninsule de Virginie lors de la guerre de Sécession
Bataille de Seven Pines
Description de cette image, également commentée ci-après
Bataille de Seven Pines, Alfred Waud (1862).
Informations générales
Date 31 mai -
Lieu Comté de Henrico, Virginie
Issue Indécise
Belligérants
Drapeau des États-Unis États-Unis Drapeau des États confédérés d'Amérique États confédérés
Commandants
George McClellan Joseph E. Johnston
Gustavus Woodson Smith
Forces en présence
34 000 hommes 39 000 hommes
Pertes
790 morts
3 594 blessés
647 prisonniers ou disparus
980 morts
4 749 blessés
405 prisonniers ou disparus

Guerre de Sécession

Batailles

Campagne de la Péninsule

Coordonnées 37° 31′ 14″ nord, 77° 18′ 07″ ouest
Géolocalisation sur la carte : États-Unis
(Voir situation sur carte : États-Unis)
Bataille de Seven Pines
Géolocalisation sur la carte : Virginie
(Voir situation sur carte : Virginie)
Bataille de Seven Pines

La bataille de Seven Pines, également connue sous le nom de bataille de Fair Oaks ou bataille de Fair Oaks Station, fut une des plus importantes batailles de la guerre de Sécession. Elle se déroula entre le et le , dans le comté de Henrico, Virginie (États-Unis). Elle fut le temps fort d'une offensive dans la péninsule de Virginie, conduite par le major-général George McClellan, pendant laquelle l'armée du Potomac atteignit les faubourgs de Richmond, la capitale des États confédérés.

Déroulement de la bataille modifier

 
Théâtre des opérations lors de la bataille.

Le le Général Joseph E. Johnston de l'armée des États confédérés essaya de défaire deux corps de l'Armée de l'Union qui semblaient isolés au sud de la rivière des Chickahominy. Les assauts des confédérés, bien qu'ils ne fussent pas bien coordonnés, réussirent à repousser le IV corps et à lui infliger de lourdes pertes. Des renforts furent envoyés, et chacun des camps belligérants engagea de plus en plus de troupes dans cette action. Défendues par le IIIe corps et la division du Major-général John Sedgwick, qui appartenait au IIe corps commandé par le major-général Edwin Vose Sumner, qui traversèrent le fleuve gonflé par la pluie sur le Grapevine Bridge alors que celui-ci était tout près d'être emporté par le courant, finirent par être stabilisées. Le Général Johnston fut gravement blessé au cours des combats et le commandement de l'Armée des États confédérés fut temporairement confié au Major-général Gustavus Woodson Smith.

Au matin du , la division du général Kearny monte au front. Les confédérés renouvelèrent leurs assauts contre les fédéraux, qui avaient acheminé des troupes supplémentaires, mais progressèrent peu. La 3rd brigade de la division du général Kearny, commandée par le brigadier général Berry arrive au moment où les troupes du général Casey refluent. Elle parvient à reprendre le terrain perdu mais en fin de journée, elle se replie en bon ordre[1].

Chacun des deux camps s'attribua la victoire de ces journées.

Bilan et conséquences modifier

Bien que la bataille n'apportât aucun gain tactique, elle fut la principale bataille du théâtre oriental de la guerre de Sécession et la seconde, après la bataille de Shiloh, pour les pertes qu'elle engendra (près de 11 000 hommes tués, blessés ou disparus). Elle marqua le commencement de la fin de l'offensive de l'Union qui se conclut par la bataille de Sept Jours et la retraite de son armée à la fin du mois de juin.

Le Brigadier général Robert H. Hatton (en) qui commandait la 4e brigade de la 1re division de l'Armée de Virginie du Nord fut tué sur le champ de cette bataille le .

Notes et références modifier

  1. (en) Edward K. Gould, Major-general Hiram G. Berry, Rockland, press of the courrier gazette,

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