Siège de Petropavlovsk

bataille navale
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Siège de Petropavlovsk
Description de cette image, également commentée ci-après
La Défense du port de Petropavlovsk au Kamtchatka, par Alexeï Bogolioubov (1896).
Informations générales
Date au
Lieu Petropavlovsk-Kamtchatski, en Russie
Issue victoire russe
Belligérants
Drapeau de l'Empire britannique Empire britannique
Drapeau de l'Empire français Empire français
Drapeau de l'Empire russe Empire russe
Commandants
David Price
Auguste Febvrier Despointes
Vassili Zavoïko
Forces en présence
frégates
corvette
brick-aviso
sloop à vapeur
environ 200 canons
1 frégate (44 canons)
1 transport (10 canons)
environ 70 canons (comprenant les canons de navires)
environ 1 000 hommes
Pertes
52 morts et 157 blessés 40 morts et 65 blessés
goélette et 1 navire marchand perdus[1]

Guerre de Crimée

Batailles

Chronologie de la guerre de Crimée

Coordonnées 53° 01′ 00″ nord, 158° 39′ 00″ est
Géolocalisation sur la carte : Russie
(Voir situation sur carte : Russie)
Siège de Petropavlovsk

Le siège de Petropavlovsk fut la principale opération de la guerre de Crimée dans l'océan Pacifique. Elle se déroula à Petropavlovsk-Kamtchatski, capitale du Kamtchatka, du au (18 au 24 août 1854 a.s., c'est-à-dire selon le calendrier julien alors utilisé par les Russes).

Un monument moderne à la batterie côtière russe no 3 (surnommée « Mortelle ») du lieutenant Alexandre Maksoutov à Petropavlovsk-Kamchatski.

Le siège débuta le 18 août 1854 ( dans le calendrier grégorien), quand l'escadre franco-britannique composée de trois frégates (dont le HMS President), une corvette, un brick-aviso et un sloop à vapeur, jette l'ancre dans la baie d'Avatcha. L'escadre était commandée par deux contre-amiraux, le Britannique David Price de la Pacific Station et le Français Auguste Febvrier Despointes. Elle possédait environ 200 canons, à comparer aux quelque 70 canons dont disposaient les défenseurs de la ville, placée sous le commandement de l'amiral Vassili Zavoïko.

Deux jours plus tard, les Alliés font débarquer 600 hommes au sud de la ville, au niveau de la colline Nikolski, mais ils doivent faire face à 230 Russes qui, après d'intenses combats, les forcent à la retraite. Le 24 août 1854 ( dans le calendrier grégorien), environ 970 soldats et marins alliés débarquent à l'ouest de Petropavlovsk, mais ils sont à nouveau repoussés par 360 Russes. Trois jours plus tard, l'escadre reçoit l'ordre de quitter les eaux russes. Les pertes russes sont estimées à quelque 100 militaires tués ou blessés ; les Alliés perdirent environ deux à quatre fois plus d'hommes.

En , Nikolaï Mouraviov-Amourski, conscient des faiblesses et insuffisances des défenses de la ville, fait évacuer la garnison de Petropavlovsk, les marins avaient une nouvelle base pour la flotte à Nikolaïevsk-sur-l'Amour.

Dans la littérature modifier

Notes et références modifier

  1. La frégate Aurore et le transport Dvina de la Marine impériale russe échapperont aux Alliés, mais la goélette de guerre russe Anadyr et le navire marchand Sitkha de la Compagnie russe d'Amérique venue à Petropavlovsk pendant le siège seront prises.

Sources et bibliographie modifier

  • M. A. Sergeyev, Defense of Petropavlovsk-on-the-Kamchatka, 3e éd. Moscou, 1954.
  • Ievgueni Tarle, Chapitre sur la Guerre de Crimée.
  • (en) Eugenio Zanoni Volpicelli (Vladimir), Russia on the Pacific, and the Siberian Railway, London, Sampson Low, Marston & Company (Limited), (lire en ligne  ), chap. V (« The Annexation of the Amur Region »), p. 173-269.

Liens externes modifier