Bataille d'Heilsberg

bataille de la guerre de la Quatrième coalition
Bataille d'Heilsberg
Description de cette image, également commentée ci-après
L'empereur Napoléon Ier sur le champ de bataille de Heilsberg, le 11 juin 1807 par Joseph Nicolas Jouy, 1837
Informations générales
Date
Lieu Heilsberg
Issue Victoire tactique française
Belligérants
Drapeau de l'Empire français Empire français Drapeau de l'Empire russe Empire russe
Drapeau de la Prusse Royaume de Prusse
Commandants
Napoléon Levin August von Bennigsen
Forces en présence
50 000 hommes[1] 90 000 hommes[1]
Pertes
1 398 morts
10 359 blessés
864 prisonniers
3 000 tués
7 000 blessés[1]

Quatrième Coalition

Batailles


Coordonnées 54° 07′ 00″ nord, 20° 35′ 00″ est
Géolocalisation sur la carte : Pologne
(Voir situation sur carte : Pologne)
Bataille d'Heilsberg

La bataille de Heilsberg eut lieu le entre l'armée française commandée par Napoléon et l'armée russe commandée par Bennigsen, à proximité de la ville d’Heilsberg.

Contexte modifier

Les 7 et 8 février 1807 l'armée russe du général Bennigsen et les débris de l'armée prussienne sont parvenues à stopper l'avance des Français en province de Prusse-Orientale à Eylau. Renonçant à harceler l'armée napoléonienne exsangue, l'armée russe reprend ses quartiers d'hiver à Heilsberg. Le 26 avril, par le traité de Bartenstein, Russes et Prussiens s'engagent à ne pas signer de paix séparée avec l'envahisseur.

Pendant ce temps, le maréchal Lefebvre assiégeait le port fortifié de Dantzig, qui capitula le 25 mai. Napoléon avait à présent regroupé ses troupes et occupait fermement la Prusse royale. Ce n'est qu'en cette fin de printemps que le général Bennigsen tenta de reprendre l'initiative.

Ordre de bataille modifier

Déroulement de la bataille modifier

 
Des hussards prussiens capturent le drapeau du 55e régiment d'infanterie à la bataille d'Heilsberg, par Richard Knötel.

Les Russes ont lancé leur attaque en premier, sans toutefois parvenir à contraindre les Français en bataille rangée : aussi Benningsen retranche-t-il ses troupes derechef dans Heilsberg. Napoléon décide de les contre-attaquer. Il ordonne au 4e corps d'armée (Soult) de franchir la rivière Passarge à Elditen le au nord, et au 6e corps d'armée, accompagné de la Garde impériale, du corps d'armée de réserve (Lannes) et de la cavalerie de réserve (Murat), de franchir cette même rivière à Deppen le . Le 6e corps d'armée atteint Guttstadt (Dobre Miasto) le 9 à 20 h, et le 4e Heilsberg, afin d'y livrer bataille contre les Russes qui s'y sont repliés.

Le matin du 10, 50 000 hommes des 4e corps et de la cavalerie de réserve sont rassemblés devant Heilsberg, avec la garde en réserve. Le 6e corps et le corps de réserve ne sont pas encore arrivés, et les Russes retranchés autour de la ville sont 90 000. Soult et Murat se lancent alors à l'attaque, subissant de lourdes pertes (plus de 10 000 hommes), mais Lannes les rejoint en fin d'après-midi, et les soutient alors.

Le 11, leurs forces parviennent à déborder la droite de Bennigsen, qui ordonne le 12 l’abandon du camp retranché et le repli sur Friedland où se livre, le , la bataille décisive.


Phase 1 Phase 2
   

Voir aussi modifier


Sources et références modifier

  1. a b et c Alain Pigeard, Dictionnaire de la Grande Armée, Paris, Tallandier, , 814 p. (ISBN 2-84734-009-2), p. 683.