Barthélemy Dominique Jacques de Castelbajac

Barthélemy Dominique Jacques de Castelbajac
Portrait d'Armand Barthélémy Dominique Jacques de Castelbajac.
Fonction
Sénateur du Second Empire
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Père
Jean-Baptiste de Castelbajac (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Anne de Cazalès (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Grade militaire
Distinction
Blason

Barthélemy Dominique Jacques Armand de Castelbajac dit le marquis de Castelbajac, né à Ricaud (Hautes-Pyrénées) le , mort au château de Caumont à Cazaux-Savès (Gers) le , est un général français.

Sa famille modifier

Armand de Castelbajac, est issu de la famille de Castelbajac, l'une des plus anciennes familles de la province de Bigorre dont les preuves de noblesse remontent à 1380[1].

Veuf de Caroline de Mac Mahon en 1819, il épousera en 1824 Blanche-Sophie de La Rochefoucauld dont il aura un fils, Gaston, écuyer de Napoléon III, et une fille, Pauline, épouse de Charles Oudinot, 3e duc de Reggio.

L'un de ses frères, Adolphe de Castelbajac, était magistrat, président de chambre à la Cour de Toulouse et époux de Léontine de Villeneuve, « l'Occitanienne » rendue célèbre par Chateaubriand.

Sa carrière militaire modifier

Élève de l'École spéciale militaire, le , sous-lieutenant provisoire le , il partit pour la Grande Armée le 5 mars suivant, entra le 12 avril comme sous-lieutenant au 5e régiment de hussards et participa avec un escadron de ce régiment aux opérations en Espagne en 1808 où il obtint la croix de chevalier de la légion d'honneur[2]. Il passa lieutenant au 8e régiment de hussards le , et devint, le 19, aide de camp du général Pire.

Capitaine au 127e régiment de ligne le , rentré aide-de-camp du général Piré le , chef d'escadron le , au 16e régiment de chasseurs, passé le au 11e de la même arme, major le , M. de Castelbajac fut successivement colonel du régiment de chasseurs des Pyrénées le , colonel des dragons de la garde le avec rang de maréchal de camp, et maréchal de camp titulaire le .

Placé le à la tête de la 1re brigade de la Ve division du camp de cavalerie, et chargé le de l'inspection générale de la cavalerie pour cette année dans les 10e, 11e, 12e et 21e divisions militaires, il a été nommé, le , commandant du département de la Moselle, le commandant de la 2e brigade de la division de cavalerie rassemblée à Lunéville le , commandant la brigade détachée, de cavalerie légère, du corps de rassemblement de la frontière du Nord; il a repris, en mai 1839, après le licenciement de ce corps, le commandement du département de la Moselle, et a été nommé lieutenant-général le .

M. le général de Castelbajac, qui a rempli les fonctions d'inspecteur de cavalerie pour les années 1841 à 1847, avait été appelé le , au commandement de la 11e division militaire, et a été admis à la retraite par le décret du gouvernement provisoire le .

Ce général a fait les campagnes de la Grande Armée en 1807, d'Espagne en 1808, d'Allemagne en 1809, de la Grande Armée en 1812 et 1813, de France en 1814, d'Algérie en 1841.

Il a été blessé d'un coup de feu à la jambe droite en Espagne, le , d'un coup de sabre au bras gauche, à la bataille de Wagram le , d'un coup de sabre à la cuisse droite à la bataille d'Ostrovno le , d'une contusion à l'aine du côté droit, à la bataille de la Moskowa, le , et d'un coup de lance à Brienne le .

Sa vie civile modifier

  • En décembre 1849, il a été nommé envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de France en Russie.
  • Une anecdote familiale[réf. nécessaire] raconte que lors du voyage qui le menait en Russie, il fut victime lors de son passage en Pologne d'une épidémie qui sévissait entre autres dans un village où il avait fait halte. Racontant la chose au tsar qui l’accueillait, celui-ci proposa de raser le village sans autre forme de procès. Le général dut user de toute sa diplomatie pour convaincre le monarque de renoncer à son projet…
  • Il est sénateur en 1856 et conseiller général du Gers.
  • Plusieurs souvenirs de ses campagnes napoléoniennes ainsi que des souvenirs et portraits familiaux sont visibles au château de Caumont, dans le Gers.

Décorations modifier

  • Il a été nommé chevalier de la Légion d'honneur le , officier de l'ordre le , commandeur le , et grand officier le .

Notes et références modifier

  1. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante au XXIe siècle, année 2002, page 57.
  2. le 15 décembre 1808

Sources modifier

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

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