Barthélémy Kotchy

écrivain et homme politique ivoirien

Barthélémy Kotchy ou Barthélémy Kotchy-N'Guessan, né en 1934 à Gran-Morié dans sous préfecture d'Agboville[1]. Il est mort le à Abidjan[2], est un universitaire, écrivain et homme politique ivoirien, membre-fondateur du Front populaire ivoirien (FPI). Il est depuis le , le Président de l’Académie des sciences, des arts, des cultures d'Afrique et des diasporas africaines (ASCAD)[3].

Barthélémy Kotchy
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Nom de naissance Barthélémy Kotchy-N'Guessan
Naissance
Grand-Morié,
Drapeau de la Côte d'Ivoire Côte d'Ivoire
Décès
Abidjan,
Côte d'Ivoire
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture Français

Œuvres principales

  • Olifant noir ; suivi de, Chansons africaines (1982)
  • Une lecture africaine de Léon Gontran Damas (1989)

Biographie modifier

Barthélemy Kotchy-N'Guessan commence ses études primaires à L'Ecole Primaire d'Agboville et part ensuite à celle de Bingerville. Il obtient le Certificat d'Etudes et poursuit au Petit Séminaire de la même ville[1]. Il part ensuite à Dakar en 1950, au Lycée Van Vollenhoven. En 1959, Il entre à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de Toulouse où il, étudie la poésie-négro africaine d'expression française au Sénégal en 1954[1].

De retour en Côte d'Ivoire, il intègre la Faculté des Lettres comme Assistant en octobre 1968, et devient Maître-Assistant plus tard[1].

Son œuvre modifier

  • 1982 : Olifant noir ; suivi de, Chansons africaines (CEDA)
  • 1984 : La critique sociale dans l'œuvre théâtrale de Bernard Dadié (Éditions l'Harmattan)
  • 1984 : Propos sur la littérature négro-africaine, avec Christophe I-Dailly, (CEDA)
  • 1989 : Une lecture africaine de Léon Gontran Damas, (CEDA)
  • 1993 : Aimé Césaire, l'homme et l'œuvre, avec Lilyan Kesteloot, (Présence Africaine)
  • 2001 : La correspondance des arts dans la poésie de Senghor : essai, (Nouvelles Éditions ivoiriennes)

Ses écrits critiques modifier

  • « L'Ecrivain et son public», « Thôgô-gnini», « l'écrivain et ses moyens d'expression» In Situation et perspectives de la littérature négro-africaine, Annales de l'Université d'Abidjan, série D, Lettres, Tome 3, 1970, pp. 23-25, 45-46, 85-86
  • « Evolution historique et caractère du théâtre contemporain», « Le personnage de Chaka chez Mofolo, S. Badian et Senghor», « Théâtre et public», In Le théâtre négro-africain (Actes du colloque d'Abidjan, 15-29 avril 1970), Présence Africaine, 1971, pp. 45-50, 113-116, 175-178, (Collection cahiers).
  • « L'enseignement de la littérature africaine, pour quoi faire?» In Reflexion sur la première décennie des indépendances en Afrique Noire, Présence Africaine, numéro spécial, 3e trimestre 1971, pp. 357-368.
  • « L'oeuvre de Léon Gontran Damas», Djassinfoué (revue des Etudiants en Lettre d'Abidjan), n° 8, 1971; n° 9, 1972.
  • « Césaire et la culture africaine», « retour aux sources dans la littérature négro-africaine», Ethno-Psychologie, n°2-3, juin-septembre 1972.
  • « Césaire et la colonisation», « le conte dans la société africaine», « L'oeuvre de L. S. Senghor », Annales de l'Université d'Abidjan, D, Lettres, tome V, 1972.
  • « Un antillais et le monde africain noir : René Maran», Colloque sur la négritude, Université de Paris-Nord, 26-27 janvier 1973.
  • « La critique dans l'Afrique traditionnelle» (En collaboration avec Harris Memel-Fote), Colloque sur la critique, Université de Yaoundé, avril 1973.

Références modifier

  1. a b c et d Richard Bonneau, Écrivains, cinéastes et artistes ivoiriens : aperçu bio-bibliographique, Abidjan; Dakar, NEA, 1973, 175 p. (lire en ligne), pp. 113-114
  2. Félix D. Bony, « L'Ascad et l'Université d'Abidjan en deuil : Pr Barthélémy Kotchy est décédé », sur linfodrome.com, (consulté le )
  3. « Classe intellectuelle ivoirienne : Le doyen Barthelemy Kotchi invite les acteurs socio-politiques à "sauver la Côte d’Ivoire" », sur mboaconnect.com via Wikiwix (consulté le ).

Liens externes modifier