Barbara Rosenkranz

politicienne autrichienne
Barbara Rosenkranz
Barbara Rosenkranz le 18 septembre 2008.
Fonctions
Suppléante de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe
Autriche
-
Députée au Conseil national
25th National Council of Austria (d)
Membre du Landtag de Basse-Autriche
Députée au Conseil national
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (65 ans)
SalzbourgVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Barbara SchörghoferVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Parti politique
Distinction

Barbara Rosenkranz, née le à Salzbourg, est une femme politique autrichienne.

Biographie modifier

Elle suit des études d'histoire et de philosophie à l'université de Vienne mais elle ne les termine pas.

Elle est mariée avec l'homme politique Horst Rosenkranz avec lequel elle a eu dix enfants : six filles et quatre fils[1],[2]. Athée et farouchement anti-catholique[réf. souhaitée], elle n'a fait baptiser aucun de ses enfants[3]. Son époux est engagé au sein de la mouvance néonazie[4].

De 2002 à 2008, elle est députée au Conseil national autrichien.

Candidate du Parti de la liberté d'Autriche à l'élection présidentielle du , elle est battue par Heinz Fischer en n'obtenant que 15,6 % des voix. Elle était soutenue par le Kronen Zeitung, le quotidien le plus lu du pays[4].

Barbara Rosenkranz s'est prononcée en faveur de la révocation des lois qui interdisent la discussion ouverte sur le régime nazi tout en évoquant la liberté d'expression[5]. En outre, elle considère le féminisme comme un chemin détourné (ou « mauvais chemin », en allemand : « Irrweg »)[6] et, selon elle, le féminisme montre des « traits agressifs »[7]. Elle prône la fin des accords de Schengen et le renforcement des contrôles aux frontières[8].

Notes et références modifier

  1. (de) « FPÖ: Ikone der Rechten », profil, 5 novembre 2007.
  2. (de) « Hausfrau im Kampf gegen Ausländer », Der Standard, 5 février 2008.
  3. « Barbara Rosenkranz, dirigeante de l'extrême droite autrichienne, cultive l'ambiguïté sur le nazisme », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  4. a et b « Rosenkranz : la candidate qui fait peur à l'Autriche », sur Le Figaro,
  5. (de) « Rosenkranz für Aufhebung des NS-Verbotsgesetzes », Die Presse, 3 mars 2010, 7 h, en cache.
  6. (de) « Barbara Rosenkranz: "Der Feminismus ist ein Irrweg" » (« Barbara Rosenkranz : « Le féminisme est un mauvais chemin » »).
  7. (de) « Rosenkranz wird "ausreichend unterstützt" » (« Rosenkranz est soutenue suffisamment »).
  8. « La fachonista », Les dossiers du Canard enchaîné - Les dégâts de la Marine, n°120, juillet 2011, pages 78-79.

Liens externes modifier