Bangkok Nites

film de Katsuya Tomita, sorti en 2016

Bangkok Nites[1] est un film japonais et thaïlandais[2] réalisé par Katsuya Tomita[3], sorti en 2016[4].

Bangkok Nites

Réalisation Katsuya Tomita
Scénario Toranosuke Aizawa
Pays de production Drapeau du Japon Japon
Genre drame
Durée 183 minutes
Sortie 2016

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Il est présenté au Festival international du film de Locarno 2016[5].

Synopsis modifier

Luck est prostituée à Bangkok dans la rue Thaniya presque exclusivement réservée à une clientèle masculine japonaise. Elle retrouve un ancien client du nom d'Ozawa. Ils vont partir ensemble dans la campagne thaïlandaise...

Fiche technique modifier

  •  
    Soi Thaniya la nuit en 2011
    Titre français : Bangkok Nites
  • Titres alternatifs : กรุงเทพราตรี หรือ กลางคืนที่บางกอก / バンコクナイツ, Bankoku naitsu
  • Réalisation : Katsuya Tomita
  • Assistant réalisateur : Kentaro Kawakami[6]
  • Scénario : Toranosuke Aizawa, Katsuya Tomita
  • Directeurs de la photographie : Masahiro Mukoyama, Takuma Furuya
  • Ingénieur du son : Iwao Yamazaki
  • Monteurs : Katsuya Tomita, Takuma Furuya, Takahiro Yamaguchi, Seiji Nakamura, Masahiro Mukoyama
  • Photographe de plateau : Takahiro Yamaguchi
  • Costumier : Piya Niyom
  • Maquilleur : Piya Niyom
  • Coiffeur : Piya Niyom
  • Sociétés de production : Kuzoku Films (Tokyo), Les Films de L'Etranger (Strasbourg), Trixta, Bangkok Planning (Bangkok), Lao Art Media (Vientiane)
  • Distributeur : Survivance (France)[7]
  • Pays d'origine : Japon, France, Thaïlande, Laos
  • Langues : Japonais, Thaï, Isan, Anglais, Laotien, Tagalog, Français
  • Sous-titre en français : Mathieu Capel, docteur en étude cinématographique et maître de conférence à l'université de Tokyo[8]
  • Format : Couleurs - 35 mm - 1,85:1 - Dolby
  • Genre : drame
  • Durée : 183 minutes
  • Dates de sortie :

Distribution modifier

  • Subenja Pongkorn (สุเบ็ญจา พงศ์กร) : Luck[10]
  • Katsuya Tomita : Ozawa
  • Sunun Phuwiset (สุนันท์ ภู่วิเศษ) : Nut
  • Chutipha Promplang (ชุติภา พร้อมเพรียง) : Lin
  • Tanyarat Kongphu (ธัญญารัตน์ กองภู) : Kai
  • Hitoshi Itô : Bin
  • Shinsuke Nagase : Shin-chan
  • Apicha Saranchol : Wit
  • Yota Kawase : Kinjô
  • Tarô Kan'no : Kan'no
  • Shinji Murata : Tomioka
  • Marisa Tuntawee : Apple
  • Anchuri Namsanga : Nancy
  • Benny Light (Wright): Jimmy
  • Panjari Pongkorn : In
  • Sarinya Yongsawat
  • Taro Sugano
  • Dokoie Thonabood
  • Angkanang Kunchai (chanteuse emblématique du Mor lam dont "Isan Lam Plearn", son premier grand succès dans les années 1970, est aussi la chanson du générique de fin de Bangkok Nites)[11],[12] : Sai, la voyante de Luck
  • Surachai "Nga" Jantimathawn[13] (fondateur de la « pleng peua chiwit » (เพลงชีวิต) avec le groupe Caravan Band[14], ce que l'on peut traduire par "chansons de la vie") : le fantôme du poète militant Chit Phumisak

Production modifier

Genèse et développement modifier

Distribution des rôles modifier

« Aucun acteur professionnel. Tout le casting a été recruté parmi les clients et les prostituées des bars de la rue Thaniya », affirme Katsuya Tomita.

Tournage modifier

Une partie du tournage s’est déroulée à Soi Thaniya, le principal quartier chaud japonais de Bangkok, où s’alignent des dizaines de bars à hôtesses et karaokés. Tourner à Soi Thaniya n’a pas été une mince affaire, tant la méfiance nourrie vis-à-vis des médias par les Japonais et les Thaïlandais propriétaires des bars est grande[15]. Tomita raconte qu'après quatre ans de fréquentation des gens du quartier :" Tout s’est fait à l’asiatique, par des rencontres face-à-face et sur la base d’une confiance mutuelle"[16].

Une autre partie du tournage s'est déroulée dans la campagne thaïlandaise en Isan ; mais aussi, avec l'aide de la réalisatrice américano-laotienne Mattie Do, au Laos, en particulier à Long Tieng[17].

Sortie modifier

Accueil critique modifier

En France, le site Allociné recense une moyenne des critiques presse de 3,8/5[18].

Notes et références modifier

La bande son du film va du hip hop philippin et japonais aux musiques populaires de Thaïlande telles le Mor lam.

  1. « Dossier de presse de Bangkok Nites (12 pages) » [PDF], sur medias.unifrance.org (consulté le )
  2. « "Bangkok Nites" : dans l'envers des nuits chaudes thaïlandaises (par Jacques Mandelbaum) », sur lemonde.fr, Le Monde,
  3. « Katsuya Tomita, cinéaste des marges (par Jérémie Couston) », sur telerama.fr, Télérama,
  4. O'Neill Eithne, « Bangkok Nites », Positif, no 681,‎ , p. 57 (ISSN 0048-4911)
  5. « «Bangkok Nites», passes et impasses », sur Libération (consulté le )
  6. « Bangkok Nites », sur cinematheque.fr,
  7. « Bangkok Nites », sur survivance.net
  8. Jean-Philippe Garric (directeur), Cahier du CAP n°5. Les dimensions relationnelles de l'art : processus créatifs, mise en valeur, action politique, Editions de la Sorbonne, , 264 p., Bangkok Nites page 263
  9. Cédric Lépine, « Prostitution et colonialisme : Bangkok aujourd'hui », sur blogs.mediapart.fr,
  10. (th) คนมองหนัง, « “เมืองไทย” ในสายตาผู้กำกับภาพยนตร์ต่างชาติร่วมสมัย », sur matichonweekly.com, Matichon,‎
  11. (en) John Clewley, « Legendary molam star unleashed again », sur bangkokpost.com, Bangkok Post,
  12. Philippe Bergues, « Le royaume sur grand écran c'est... "Bangkok Nites" du cinéaste japonais Katsuya Tomita », Gavroche Thaïlande,‎ (lire en ligne)
  13. Bangkok Nites (Livret avec le DVD avec un entretien avec Katsuya Tomita par Dimitri lannni et Quatorze chants pour Luck, texte de Phillipe Azoury), Survivance, 28 p., Glossaire, genre musicaux, Phleng Phuea Chiwit
  14. Arnaud Dubus, Thaïlande : Histoire, Société, Culture, Paris, La Découverte (éditions), , 224 p. (ISBN 978-2-7071-5866-6), La "musique pour la vie" des années 1970 et 1980 pages 200, 201, 202 et 203
  15. Arnaud Dubus, « Thomita Katsuya fait son cinéma à Bangkok », Gavroche Thaïlande, no 282,‎ , p. 21 (lire en ligne [PDF])
  16. Arnaud Dubus, « Katsuya Tomita :" En payant, on pouvait emmener la fille : j'étais à la fois choqué et ravi" », sur next.liberation.fr, Libération,
  17. Thibaud Mougin, « Laos : Mattie Do, pionnière du film d'horreur laotien » (Entretien), sur asialyst.com, 01 mars 2017 (mis à jour le 26 juillet 2017)
  18. « Bangkok Nitesa », sur Allociné (consulté le ).

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Liens externes modifier