Bailleul-sur-Thérain

commune française du département de l'Oise

Bailleul-sur-Thérain
Bailleul-sur-Thérain
La mairie
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Beauvais
Intercommunalité CA du Beauvaisis
Maire
Mandat
Béatrice Lejeune
2020-2026
Code postal 60930
Code commune 60041
Démographie
Gentilé Bailleulois, Bailleuloises
Population
municipale
2 323 hab. (2021 en augmentation de 12,33 % par rapport à 2015)
Densité 245 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 23′ 10″ nord, 2° 13′ 22″ est
Altitude Min. 46 m
Max. 138 m
Superficie 9,5 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Bailleul-sur-Thérain
(ville isolée)
Aire d'attraction Beauvais
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mouy
Législatives 1re circonscription de l'Oise
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Bailleul-sur-Thérain
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Bailleul-sur-Thérain
Géolocalisation sur la carte : Oise
Voir sur la carte topographique de l'Oise
Bailleul-sur-Thérain
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Bailleul-sur-Thérain
Liens
Site web https://www.bailleulsurtherain.fr/

Bailleul-sur-Thérain est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Géographie modifier

Description modifier

 
Vue aérienne de la commune et de ses étangs.

Bailleuil-sur-Thérain est un bourg picard du Beauvaisis dans l'Oise, situé à 12 km au sud-est de Beauvais, 14 km à l'ouest de Clermont et 35 km au nord-est de Gisors. Traversé par la RD 12 (Beauvais-Creil) il est aisément accessible par la route nationale 31.

La commune s'étend dans la vallée du Thérain jusqu'à la rivière de ce nom qui lui sert de limite au Sud; l'ancienne rivière de Trye la sépare à l'Est de la forêt de Hez et de l'ancienne abbaye de Froidmont (dépendant de la commune de Hermes): la butte du Mont César est située en entier sûr son territoire[1].

Communes limitrophes modifier

Communes limitrophes de Bailleul-sur-Thérain
Rochy-Condé Bresles
Warluis  
Montreuil-sur-Thérain Villers-Saint-Sépulcre Hermes

Hydrographie modifier

Le Thérain, affluent de l'Oise et donc sous-affluent de la Seine, traverse le village au sud-ouest.

D'importantes zones humides et étangs se trouvent de part et d'autre du cours d'eau.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 661 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Tillé à 12 km à vol d'oiseau[4], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 655,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Bailleul-sur-Thérain est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bailleul-sur-Thérain, une unité urbaine monocommunale[11] de 2 175 habitants en 2017, constituant une ville isolée[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beauvais, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (37,4 %), forêts (14 %), eaux continentales[Note 3] (11,2 %), zones agricoles hétérogènes (9,6 %), zones urbanisées (9,4 %), prairies (5,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,4 %), mines, décharges et chantiers (3,7 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux et écarts modifier

Froidmont, situé au pied du Mont César où fut érigée l'abbaye de Froidmont, est un hameau de Bailleul-sur-Thérain.

Habitat et logement modifier

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 942, alors qu'il était de 861 en 2013 et de 844 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 92,8 % étaient des résidences principales, 1,5 % des résidences secondaires et 5,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 75,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 24,7 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Bailleul-sur-Thérain en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,5 %) inférieure à celle du département (2,5 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 59,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (66,6 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Bailleul-sur-Thérain en 2018.
Typologie Bailleul-sur-Thérain[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 92,8 90,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,5 2,5 9,7
Logements vacants (en %) 5,7 7,1 8,2

Projets d'aménagement modifier

La commune est à l'initiative de la création en 2016 d'un écoquartier, baptisé « l'Entre-deux-Monts » sur une ancienne friche industrielle de cinq hectares où était exploitée une carrière, et dont la première tranche est constituée de vingt-neuf maisons, sur un total programmé de 143 logements[17]. Le quartier devrait ainsi atteindre 500 habitants vers 2030, disposer d'une opération d'habitat partagé[18] et être planté de 700 arbres et 52 000 arbustes, aiunsi qu'une gestion des eaux pluviales intelligente, avec un bassin de rétention et une pompe alimentée par une éolienne[19] et accueille depuis 2017 un foyer d'accueil spécialisé pour les autistes adultes.

Voies de communication et transports modifier

La commune est traversée par la ligne de Rochy-Condé à Soissons où se trouvait autrefois la gare de Bailleul-sur-Thérain. La station la plus proche est la gare de Montreuil-sur-Thérain, desservie par des trains TER Hauts-de-France qui effectuent des missions entre les gares de Creil, et de Beauvais.

La commune est desservie, en 2023, par la ligne 521, des lignes scolaires et le service de transport à la demande Corolis à la demande - Zone Est du réseau Corolis. Elle est également desservie par les lignes 6138, 6143 et 6144 du réseau interurbain de l'Oise[20].

Toponymie modifier

Le nom de la localité est attesté sous les formes Baillolum (1060) ; aquam de Bailloto (vers 1060) ; Baillol (1086) ; Ballolium (1136) ; de Bailloco (1170) ; Bailolus (1175) ; Balliolum (1190) ; de Baillolio (1207) ; de Baillol (1232) ; de Baillolio super Tharam (1242) ; Bailluel (1247) ; de Baillexs (1261) ; Baillocum (1280) ; Balleolum (vers 1280) ; Ballol (XIIIe) ; Bailleulg sur Terain (vers 1285) ; Bailleulg sur Thérin (1303) ; Balleul (1311) ; baulluel sur terain (1373) ; Bailleu (1441) ; Bailleul[1] (vers 1540) ; Bailleux (vers 1540) ; Baillieux (vers 1540) ; Ballolium supra Tharam[1] (1707) ; Bailleu-sur-Thérain (XIXe) ; Bailleul-sur-Thérain (XIXe)[21].

Ce toponyme est issu d'un dérivé du picard et de l'ancien français baille[22], du latin balliculum (palissade), ou d'un mot de base baculum (bâton) et le suffixe diminutif -eolum de présence. Le toponyme peut être issu du bas latin balliolum, « enclos, enceinte ».

Le bourg du village se trouve entre les deux bras du Thérain[23], une rivière française du bassin de la Seine. Il s’agit d’un affluent de rive droite de l'Oise qui coule dans les départements de Seine-Maritime et de l'Oise (régions Normandie et Hauts-de-France).

Histoire modifier

 
La commune disposait, de 1886 à 1939, d'une halte sur la ligne de Rochy-Condé à Soissons .

Selon Louis Graves, « En 1202 , il y avait à Bailleu' même un fort considérable qui relevait de l'évéque de Beauvais, et qui était possédé par Renaud de Mello, seigneur de Bulles. Comme les vassaux ne pouvaient alors construire des châteaux, ni les retenir sans l'agrément de leur seigneur, Philippe de Dreux, évêque de Beauvais, qui ne voulait point de forteresse incommode dans son voisinage , obtint de Philippe-Auguste des lettres qui le rendirent maître de celle-ci. Dix ans après, à l'occasion de la dispute que lui suscita la construction du château de Bresles avec la comtesse de Clermont, le même évêque conduisit les communes de Beauvais au fort de Bailleu, et les y retint durant treize jours. Il ne reste plus aucun vestige de cette forteresse[1] ».

En 1830, la commune était propriétaire d'un presbytère, d'une école, une partie du Mont-César à l'état de friche et de carrière, et environ vingt-huit hectares de pâtures marécageuses. On comptait également une tuilerie et deux moulins à eau[1].

Les transports des habitants et des marchandises sont facilitées à partir de 1857, avec la création de la gare de Montreuil-sur-Thérain, proche du village, puis, en 1886, de la gare de Bailleul-sur-Thérain sur la ligne de Rochy-Condé à Soissons qui a fermé au service voyageurs en 1939.

Une voie de chemin de fer militaire semble avoir été aménagée à Bailleul en décembre 1916.

 
Installation d'une voie ferrée : préparation de la voie et pose des traverses par des soldats, en décembre 1916.

Politique et administration modifier

Rattachements administratifs et électoraux modifier

La commune se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de l'Oise.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Nivillers [24]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Mouy

Intercommunalité modifier

La commune faisait partie de la communauté de communes Rurales du Beauvaisis (CCRB), créée le .

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[25], le préfet de l'Oise a publié en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités, et en particulier de la communauté d’agglomération du Beauvaisis et de la communauté de communes rurales du Beauvaisis, de manière à créer un nouvel EPCI rassemblant quarante-quatre communes pour 93 341 habitants[26]. Malgré les réticences du président de la CCRB[27], le schéma est entériné[28],[29].

La fusion prend effet le , et la commune est désormais membre de la communauté d’agglomération du Beauvaisis (CAB).

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs[30]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
vers 1962   Eugène Fournier    
mars 1989 avril 2004[31] Yves Rome PS Professeur de collège
Député de l'Oise (1re circ.) (1997 → 2002)
Conseiller général du canton de Nivillers (1988 → 2015)
Président du conseil général de l'Oise (2004 → 2015)
Président de la CC rurales du Beauvaisis (2001 → 2014)
Démissionnaire à la suite de son élection de président du Conseil général
mars 2004[32] mars 2014 Gratien Carrère PS Retraité de l'enseignement
mars 2014[33] En cours
(au 10 juillet 2020)
Béatrice Lejeune[34],[35] PS Enseignante, cadre territoriale
Conseillère régionale de Picardie (2004 → 2015)
Vice-présidente du conseil régional de Picardie (2004 → 2015)
Vice-présidente de la CA du Beauvaisis (2017 → )
Réélue pour le mandat 2020-2026[36]

Politique de développement durable modifier

La commune compte de nombreux aménagements paysagers, dont 150 tilleuls, arbres typiques des villages de Picardie, et a adopté dès 2005 une charte « Zéro phyto »[34].

Les enfants des écoles bénéficient depuis la fin des années 2000 d’une alimentation bio à la cantine et de produits de saison, issus de circuits courts[34],[37].

Dans l'objectif d'atteindre le « zéro déchet », la municipalité a engagé en 2020 l'opération « déclic bailleulois » où une vingtaine de familles volontaires sont invitées « à réduire leurs déchets pendant six mois »[38].

Grâce à un partenariat avec la communauté d'agglomération du Beauvaisis, la commune est acteur du projet Moby organisé par le ministère de la Transition écologique et solidaire, l’Agence de l’environnement et de maîtrise de l’énergie (ADEME), et Eco CO2 qui tend à réduire les émissions de gaz à effet de serre, en mettant en place un plan de déplacement établissement scolaire (PDES) qui ambitionne de toucher 900 écoles pour la période 2020-2021[39].

Distinctions et labels modifier

Trois fleurs attribuée en 2007 par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[40], puis quatre fleurs en 2012[34],[41].

En 2019, la commune est labellisée deux abeilles API cité, qui récompense les collectivités pour leur implication dans la préservation des pollinisateurs, grâce à ses actions en matière d’agriculture, de plantations, d'actions locales en matière de développement durable, comme la favorisation des circuits courts[41],[42].

Équipements et services publics modifier

Petite enfance modifier

La commune s'est dotée en 2016 d'une double structure d'accueil des petits enfants[43] :

  • les nourrissons dans une crèche de vingt berceaux ;
  • les enfants de dix-huit mois à trois ans dans un « jardin passerelle », ayant une capacité de dix places et organisé en lien avec l'école maternelle ;

Ces deux structures sont aménagées à côté de la bibliothèque et de l'école[44].

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[46].

En 2021, la commune comptait 2 323 habitants[Note 4], en augmentation de 12,33 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
737730791707721710687665668
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
659680694709713695641732663
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
717670725654680688642676745
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
9271 1501 2121 5231 5671 7531 9912 1862 078
2014 2019 2021 - - - - - -
2 0552 3182 323------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[47].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 18,6 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 109 hommes pour 1 138 femmes, soit un taux de 50,65 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[48]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
0,6 
4,2 
75-89 ans
5,1 
13,6 
60-74 ans
13,3 
21,9 
45-59 ans
21,5 
20,2 
30-44 ans
20,9 
19,4 
15-29 ans
17,9 
20,4 
0-14 ans
20,6 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[49]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Manifestations culturelles et festivités modifier

Économie modifier

Profilafroid est une entreprise créée en 1946 à Bailleul-sur-Thérain, rattachée au groupe autrichien Voestalpine et spécialisée dans le profilage d'acier à froid. Elle emploie en 2017 cent-cinquante salariés et façonne chaque année {{unité[45000|tonnes}} d’acier, après avoir eu 800 salariés dans les années 1980[52].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

 
L'oppidum du Mont César.
 
Le logis de l'abbaye de Froidmont.

Bailleul-sur-Thérain compte deux monuments historiques sur son territoire :

  • Oppidum :
    L'oppidum de Bailleul-sur-Thérain est un site gaulois puis gallo-romain, oppidum gaulois et camp de César (inscrit monument historique par arrêté du 22 octobre 1979[53]) : Le camp de César[54] a peut-être été le chef-lieu des Bellovaques, avant son transfert à Caesaromagus (Beauvais).
    Le site est étudié au XVIIIe siècle et fouillé au XIXe siècle. Il connut une période d'occupation très longue, de l'âge du bronze final jusqu'à la période mérovingienne. sa superficie est de 35 ha. Un seul sondage a été effectué en 1974[55].
  • Château :
    château de Bailleul-sur-Thérain (façades et toitures du bâtiment principal à l'exclusion de la poterne d'entrée avec ses deux tours, façades et toitures des communs, grille d'entrée inscrites monument historique par arrêté du 19 avril 1961[56]) : Le château est cité dès le XIIIe siècle. Remanié aux siècles suivants, il abrite pendant un temps le petit séminaire africain de la mère Anne-Marie Javouhey.

On peut également aussi noter :

  • église Saint-Lude[57] ;

Personnalités liées à la commune modifier

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Bailleul-sur-Thérain » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Bailleul-sur-Thérain - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Bailleul-sur-Thérain - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Oise » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources modifier

  1. a b c d et e Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Nivillers, arrondissement de Beauvais (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 132 p. (lire en ligne), p. 39-44, sur Google Books.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Bailleul-sur-Thérain et Tillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Beauvais-Tillé » (commune de Tillé) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Beauvais-Tillé » (commune de Tillé) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Bailleul-sur-Thérain », sur insee.fr (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Beauvais », sur insee.fr (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. « Bailleul-sur-Thérain : le premier écoquartier labellisé en zone rurale », Le Parisien,‎ (lire en ligne).
  18. Patrick Caffin, « Bailleul-sur-Thérain veut tenter l’habitat partagé pour son écoquartier : Le projet pilote pourrait concerner cinq ou six logements. Une visite guidée va être organisée », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. Aubin Laratte, « Dans l’Oise, l’un des rares écoquartiers en zone rurale continue de tracer son sillon : L’écoquartier de l’Entre-Deux-Monts, à Bailleul-sur-Thérain (Oise) est le premier à avoir obtenu ce label dans les Hauts-de-France, en 2016. D’ici à 2030, il devrait compter 500 habitants », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « l est l'un des rares écoquartiers situé en zone rurale en France, le premier à avoir obtenu le label en région Hauts-de-France ».
  20. « Transports en commun à Bailleul-sur-Thérain », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  21. Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l’Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 29.
  22. Philippe Boulfroy, Nom de lieux Picards et particularismes de l'Oise, , p. 101.
  23. Philippe Boulfroy, Nom de lieux Picards et particularismes de l'Oise, , p. 67.
  24. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, Légifrance.
  26. « Projet de schéma départemental de coopération intercommunale de l'Oise » [PDF], Préfecture de l'Oise, (consulté le ), p. 13-25.
  27. « Communauté de communes rurales du Beauvaisis : vers un mariage forcé ? : Le préfet et la commission départementale ont choisi de rattacher la CCRB à la Communauté d’Agglomération du Beauvaisis », L'Observateur de Beauvais, no 926,‎ , p. 14 « A priori, le préfet et la commission départementale ont choisi de la rattacher à la Communauté d’Agglomération du Beauvaisis. Ce qui n’est pas forcément du goût de Jean-François Dufour, son président (PS), furieux de perdre son indépendance pour si peu. Peu pressé, semble-til, d’effectuer ce mariage forcé, il a cependant pris quelques contacts, notamment avec la communauté voisine du Clermontois, à la surprise de quelques élus de la CCRB qui pensent que le bassin de vie breslois se tourne plus naturellement vers le Beauvaisis. «J’ai eu la surprise d’apprendre que le Clermontois réfléchissait à un rapprochement avec… la Communauté d’Agglomération du Beauvaisis» a-t-il déclaré ».
  28. D. L., « Oise : six collectivités fusionnent », Le Parisien,‎ (lire en ligne).
  29. Patrick Caffin, « Beauvaisis : une fusion qui manque de dynamisme mais qui se prépare », Le Parisien,‎ (lire en ligne) « C’est dommage que le préfet n’ait pas été plus dynamique pour mettre la pression afin que davantage de communes fusionnent. Il y en a 8 autour de Crèvecœur-le-Grand qui sont candidates pour nous rejoindre. Nous estimons que pour exister et résister en termes de projets dans la nouvelle grande région, il faut atteindre au minimum 100 000 habitants. Avec ces communes, nous les aurions. Avec la CCRB, nous y sommes presque (NDLR : 93 000 habitants). » Mais ce ne sera que partie remise puisqu’après 2017, les communes pourront faire acte de candidature pour rallier l’entité qu’elles souhaiteront ».
  30. « Les maires de Bailleul-sur-Thérain », sur francegenweb.org (consulté le ).
  31. F.H., « Qui va succéder à Yves Rome à la mairie », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne).
  32. « Gratien Carrère succède à Yves Rome », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne).
  33. « Béatrice Lejeune a été élue maire. Son prédécesseur Gratien Carrère reste conseiller municipal », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3284,‎ , p. 19 (ISSN 1144-5092).
  34. a b c et d « Béatrice Lejeune, maire de Bailleul-sur-Thérain (Oise, 2 300 habitants) », Actualités, sur villes-et-villages-fleuris.com, (consulté le ) « Engagée très jeune dans le service public et la politique, elle devient conseillère municipale de Bailleul-sur-Thérain en 1995, puis adjointe au Maire en 2001. Elle poursuit en parallèle sa carrière d’attachée de la fonction publique en tant que Directrice de Cabinet dans la communauté d’agglomération et Vice-Présidente de la région Picardie. C’est là qu’elle découvre le label des Villes et Villages Fleuris et sa démarche qu’elle poursuit en tant que maire de Bailleul-sur-Thérain depuis 2014 ».
  35. Diane Semerdjian, « Béatrice Lejeune, maire de Bailleul-sur -Thérain: “Notre rôle est d’ apaiser et d’atténuer les coups que nos concitoyens ne cessent de prendre en milieu rural” », sur medium.com, (consulté le ).
  36. Patricia Haute-Pottier, « Bailleul-sur-Thérain. Béatrice Lejeune réélue maire », Le Bonhomme picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. Patrick Caffin, « Bailleul-sur-Thérain : du bio, moins de déchets et des menus à la carte à la cantine ! : Des mesures sans aucune répercussion sur les tarifs pour les familles des 200 enfants demi-pensionnaires », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. Patrick Caffin, « Bailleul-sur-Thérain : 20 familles vont tenter d’atteindre le zéro déchet : La mairie cherche actuellement des volontaires. Ces derniers assisteront à une série d’ateliers et rendront ensuite compte de leur expérience », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. « Bailleul-sur-Thérain choisie pour un programme d’écomobilité autour du vélo », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  40. « Le palmarès des villes et villages fleuris », Le Courrier picard édition de l'Oise,‎ .
  41. a et b Clara Hage, « A Bailleul-sur-Thérain, on prend soin des abeilles : La commune est candidate pour obtenir le label API cité, qui récompense les initiatives locales en faveur des abeilles et de la biodiversité. Si son dossier était retenu, elle serait la première de l’Oise à décrocher cette récompense », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  42. « La commune de Bailleul-sur-Thérain récompensée pour son travail en faveur de la biodiversité », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  43. « Portes ouvertes au jardin passerelle et à la crèche de Bailleul-sur-Thérain », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne).
  44. Patrick Caffin, « Bailleul-sur-Thérain innove encore, cette fois pour l’accueil des enfants », Le Parisien,‎ (lire en ligne) « La grande fierté de la municipalité reste l’ouverture du jardin passerelle. « C’est un projet qui nous tenait à cœur, confirme Béatrice Lejeune. Les enfants multiplieront les contacts avec les élèves de la petite section de maternelle. Nous avons passé une convention avec l’Éducation nationale pour avoir cinq temps communs et travailler sur la motricité, la lecture et la musique. L’espace jeux sera le même et ils feront les activités natures (poulailler, jardinage) ensemble ».
  45. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  46. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  47. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  48. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Bailleul-sur-Thérain (60041) », (consulté le ).
  49. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
  50. « Oise : la BD dans tous ses états à Bailleul-sur-Thérain », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  51. « Astérix à l’honneur au festival de BD samedi à Bailleul-sur-Thérain », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  52. Patrick Caffin, « Bailleul-sur-Thérain : Profilafroid, une entreprise au profil d’acier : Fondée il y a soixante-dix ans d’existence, le leader français du profilage d’acier à froid continue de se développer. Mieux, il recrute », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  53. « Oppidum gaulois et camp de César », notice no PA00114493, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  54. L'expression camp de César désigne généralement un établissement de l'âge du fer final (période gauloise), voire médiéval.
  55. http://oppida.org/page.php?lg=fr&rub=00&id_oppidum=27
  56. « Château », notice no PA00114492, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  57. Dominique Vermand, « Bailleul-sur-Thérain, église Saint-Lubin : Diocèse : Beauvais », sur Églises de l'Oise - art roman et gothique (consulté le ).
  58. Dominique Vermand, « Hermes / Froimont, Abbaye Notre-Dame : Diocèse : Beauvais », sur Églises de l'Oise - art roman et gothique, (consulté le ).