Le backsourcing (terme parfois utilisé en anglais : insourcing)[1] ou opération de réinternalisation d'activités préalablement externalisées, est l'inverse de l'externalisation. Cette opération peut se faire soit par rupture du contrat d'externalisation soit à la fin normale de ce contrat.

Champ d'application modifier

Ces opérations concernent essentiellement les prestations informatiques externalisées. De nombreux secteurs économiques semblent observer des phénomènes de ce genre mais l'infogérance est sans doute l'un des précurseurs comme ce secteur le fut avec l'externalisation conjuguée à la délocalisation.

Cette tendance semble particulièrement vraie dans les pays anglo-saxons qui pratiquent de manière globale des telles prestations.

À titre d'exemple, en , la rupture du contrat entre JP Morgan (4000 informaticiens) et son fournisseur IBM a connu une importante couverture médiatique qui explique qu'on parle de plus en plus du phénomène.

D'autres secteurs et des entreprises de toute taille envisagent le backsourcing avec relocalisation dès lors que les avantages avancés d'externalisation et de délocalisation n'ont pas été tenus en termes financiers, de qualité des produits ou services, et de coût de logistique. La proximité et la réactivité au marché, à l'instar de l'entreprise espagnole Zara qui conserve une partie de sa production textile en Espagne, sont des facteurs clefs dans certains secteurs économiques.

Le cabinet Deloitte Consulting a publié une étude en sur le sujet.

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes modifier

  1. Cette traduction est inexacte, l'insourcing recoupe une autre notion dans les termes anglophones. Il s'agit effectivement d'internaliser une fonction, mais de la déléguer à un prestataire de service au sein des locaux de l'entreprise. Le backsourcing est l'action de quitter une sous-traitance pour revenir en interne, quand l'insourcing peut très bien se faire sans expérience d'externalisation.