Baciro Djá

homme politique bissau-guinéen

Baciro Djá, né le [1], est un homme d'État bissau-guinéen, vice-président du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert. Ministre de la Défense de Carlos Gomes Júnior puis ministre de la Présidence du Conseil des ministres, ministre des Affaires parlementaires et porte-parole du gouvernement de Domingos Simões Pereira, il succède à ce dernier le au poste de Premier ministre[2]. Cette nomination est toutefois critiquée par le PAIGC qui dénonce un « coup d'État constitutionnel »[3].

Baciro Djá
Illustration.
Fonctions
Premier ministre de Guinée-Bissau

(5 mois et 22 jours)
Président José Mário Vaz
Gouvernement Djá II
Prédécesseur Carlos Correia
Successeur Umaro Sissoco Embaló

(28 jours)
Président José Mário Vaz
Prédécesseur Domingos Simões Pereira
Successeur Carlos Correia
Ministre de la Présidence du Conseil des ministres
Ministre des Affaires parlementaires de Guinée-Bissau

(1 an, 1 mois et 16 jours)
Président José Mário Vaz
Premier ministre Domingos Simões Pereira
Ministre de la Défense de Guinée-Bissau

(3 ans, 1 mois et 8 jours)
Président João Bernardo Vieira
Raimundo Pereira (intérim)
Malam Bacai Sanhá
Raimundo Pereira (intérim)
Premier ministre Carlos Gomes Júnior
Biographie
Date de naissance (51 ans)
Lieu de naissance Guinée-Bissau
Nationalité bissau-guinéenne
Parti politique PAIGC (jusqu'en 2015)
indépendant (2015-2019)
MADEM G-15 (2019)
FREPASNA (depuis 2018)
Diplômé de université de La Havane

Baciro Djá
Premiers ministres de Guinée-Bissau

Biographie modifier

Le , il forme son gouvernement[4], qui est investi le même jour par l'Assemblée nationale populaire. Cependant, il doit démissionner 2 jours plus tard, à la suite de l’invalidation par la Cour suprême de sa nomination[5]. Il est ensuite radié de son parti, le PAIGC[6].

De nouveau nommé Premier ministre le , il prête serment le 27 du même mois[7]. Cependant, le gouvernement sortant refuse de céder le pouvoir[8].

Le , il forme son gouvernement[9]. Le 10 du même mois, il prend possession du siège du gouvernement[10]. Il est démis de ses fonctions le 14 novembre 2016[11].

Le 24 novembre 2019, il arrive sixième de l'élection présidentielle bissau-guinéenne de 2019, et est donc éliminé dès le premier tour[12].

Note modifier

Article connexe modifier

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