Béchir Tekkari

homme politique tunisien

Béchir Tekkari
Fonctions
Ministre tunisien de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique

(1 an et 2 jours)
Président Zine el-Abidine Ben Ali
Fouad Mebazaa
Premier ministre Mohamed Ghannouchi
Gouvernement Ghannouchi I
Prédécesseur Lazhar Bououni
Successeur Ahmed Brahim
Ministre tunisien de la Justice et des Droits de l'homme

(10 ans, 1 mois et 28 jours)
Président Zine el-Abidine Ben Ali
Premier ministre Mohamed Ghannouchi
Gouvernement Ghannouchi I
Prédécesseur Abdallah Kallel
Successeur Lazhar Bououni
Biographie
Date de naissance (72 ans)
Lieu de naissance Ksibet el-Médiouni, Tunisie
Nationalité tunisienne
Parti politique Rassemblement constitutionnel démocratique (?-2011)
Profession Avocat

Béchir Tekkari (arabe : بشير التكاري), né le à Ksibet el-Médiouni, est un homme politique tunisien.

Biographie modifier

Formation modifier

Béchir Tekkari suit des études secondaires au lycée de Monastir, où il obtient son baccalauréat en philosophie en 1970, puis des études supérieures à la faculté de droit de Tunis[1].

Il y obtient une licence en droit, un diplôme d'études approfondies en droit public et un autre en sciences politiques, puis un doctorat d'État en 1983 et l'agrégation en droit et sciences politiques en 1984[1]. Il est par ailleurs diplômé de l'Institut international des droits de l'homme de Strasbourg et de l'Institut de presse et des sciences de l'information et détenteur du certificat d'aptitude à la profession d'avocat[1].

Expérience professionnelle modifier

En 1976, il devient assistant à la faculté de droit de Tunis, avant d'être promu au grade de professeur de l'enseignement supérieur en 1988[1]. Durant sa carrière, il enseigne dans plusieurs établissements tunisiens et européens, occupant également les fonctions de doyen de la faculté de droit de Sousse et de directeur général de l'enseignement supérieur[1]. Il publie par ailleurs des travaux en droit et sciences administratives dans des revues tunisiennes et étrangères[1].

Attaché à la présidence de la République en septembre 1991, il devient premier président du Tribunal administratif et siège au Conseil constitutionnel de janvier 1992 à son entrée au gouvernement[1].

Béchir Tekkari est aussi un membre fondateur de l'Association tunisienne de droit foncier et a assumé la vice-présidence de l'Association internationale des hautes juridictions administratives[1].

Fonctions gouvernementales modifier

Membre du comité central du Rassemblement constitutionnel démocratique, il entre au gouvernement[2] en tant que ministre de la Justice et des Droits de l'homme, poste qu'il occupe de 1999 à 2010. Il assume ensuite en charge l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, du au .

Une plainte est déposée contre lui le pour abus de pouvoir et détournements de biens publics ; il fait l'objet d'une autre plainte pour abus de pouvoir dans une affaire de chèques sans provision au profit d'un entrepreneur[3]. Il est finalement arrêté le 11 juillet[4] avant d'être libéré un mois plus tard[5]. Le 8 septembre, il est emprisonné à nouveau à la suite d'une plainte déposée dans le cadre de l'affaire du yacht d'Imed Trabelsi[6] avant d'être libéré le [7].

Distinctions modifier

Vie privée modifier

Béchir Tekkari est marié et père de trois enfants[1].

Références modifier

  1. a b c d e f g h i et j « M. Béchir Tekkari, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique », sur leaders.com.tn, (consulté le ).
  2. « Membres du gouvernement tunisien »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur tunisie.gov.tn.
  3. « Tunisie - Plainte contre 5 anciens ministres et verdict, samedi, dans l'affaire d'Imed Trabelsi », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
  4. « Tunisie – Arrestation de Béchir Tekkari », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
  5. « Tunisie. Béchir Tekkari libéré sans explication », sur kapitalis.com, (consulté le ).
  6. « Tunisie – Arrestation de Béchir Tekkari », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
  7. « Tunisie. L'ex-ministre de la Justice Tekkari libéré... la veille du 7 novembre », sur kapitalis.com, (consulté le ).
  8. « Ordre du 7-Novembre », Journal officiel de la République tunisienne, no 92,‎ , p. 3973 (ISSN 0330-7921, lire en ligne [PDF], consulté le ).