Axat

commune française du département de l'Aude

Axat [aksat] Écouter (en occitan Atsat) est une commune française située dans le département de l'Aude, en région Occitanie.

Axat
Axat
Blason de Axat
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Limoux
Intercommunalité Communauté de communes des Pyrénées audoises
Maire
Mandat
Phillipe Parraud
2020-2026
Code postal 11140
Code commune 11021
Démographie
Gentilé Axatois, Axatoises
Population
municipale
497 hab. (2021 en diminution de 14,46 % par rapport à 2015)
Densité 42 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 48′ 16″ nord, 2° 14′ 10″ est
Altitude Min. 394 m
Max. 1 330 m
Superficie 11,77 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Haute-Vallée de l'Aude
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Axat

Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Pays de Sault, un plateau situé entre 990 et 1310 mètres d'altitude fortement boisé. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Aude, le ruisseau de Resclause et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (le « pays de Sault » et la « haute Vallée de l'Aude et Bassin de l'Aiguette ») et sept zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Axat est une commune rurale qui compte 497 habitants en 2021. Ses habitants sont appelés les Axatois ou Axatoises.

Le pont Vieux, contemporain de l'église. Sa construction remonte aux alentours de 1630.

Géographie modifier

Localisation modifier

La commune est située dans les Pyrénées en haute vallée de l'Aude sur l'Aude, la route départementale 118 (Pyrénées) et la ligne Carcassonne - Rivesaltes Train du pays Cathare et du Fenouillèdes entre Saint-Paul-de-Fenouillet et Quillan, dans le Pays cathare et aux portes des Pyrénées audoises (pays de la haute vallée de l'Aude). Le village est traversé par l’Aude, l’antique Atax, qui procure diverses sources de loisirs tels que le canoë, le kayak ou le rafting et la pêche à la truite.

Ville étape, au carrefour des CD 117 et 118, à égale distance de Carcassonne, Perpignan et Font-Romeu, Axat, à 380 m d’altitude, s’étale au cœur d'une vaste cuvette, entourée de montagnes boisées qui forment un large cirque de verdure, au débouché des gorges de Saint-Georges venant du sud, étroit couloir où passent de justesse la route et la rivière au pied d’une façade de falaises vertigineuses et au sortir du tout aussi impressionnant défilé de Pierre-Lys, arrivant par le nord de la commune. Les travaux de percement de la route classée départementale en 1821, allant du défilé de Pierre-Lys jusqu'à Axat, furent inspirés par l'Abbé Félix Armand, curé de Saint-Martin-Lys. C'est à la même époque que le marquis d'Axat, Ange Jean Michel Bonaventure de Dax, fit réaliser à ses frais la partie de la route menant du défilé jusqu'à Axat[1].

Sur un escarpement rocheux appelé ribas, à proximité des ruines du château médiéval, l’église construite en 1630, à l’initiative de Raymond de Dax seigneur d’Axat[2] qui était également chapelle castrale, offre un point de vue remarquable sur le patrimoine du village. Le vieux village est dominé par les ruines de son château féodal qui était composé de deux enceintes fortifiées et constituait une place forte défensive et une protection où les habitants d'Axat et des villages voisins venaient chercher et trouver refuge auprès de leur seigneur, en cas d'invasion ou d'incursion aragonaises qui s'accompagnaient de leur cortège de pillages et d'incendies des maisons. Il contrôlait depuis le Moyen Âge, le cours supérieur du fleuve, accès au Fenouillèdes et au Capcir. Situé entre les châteaux de Puilaurens et de Puivert, son rôle militaire était d'empêcher les infiltrations du royaume d'Aragon, tout proche à cette époque, à travers les encaissements chaotiques et les forêts profondes de la haute vallée de l'Aude. De même que le château de Puilaurens, il faisait partie du système de défense avancée de la cité de Carcassonne, en cette marche frontière du royaume de France face au royaume d'Aragon.

Habité jusqu'à la Révolution, le château qui est un temps resté inoccupé, en particulier peu après le décès du marquis d'Axat en 1788 et durant les grands troubles de la Terreur révolutionnaire survenue juste après en 1793 et 1794, est bientôt en mauvais état. À une époque où les constructions du Moyen Âge et de la Renaissance ne présentent plus de valeur aux yeux des contemporains[3], le château est définitivement délaissé après cette période de tourmente vers 1797 par le nouveau marquis d'Axat de retour d'Espagne dans les suites de la chute de Robespierre, alors que le calme revient peu à peu en France à l'occasion de l'avènement du Directoire. Il ne l'occupe plus au profit d'une nouvelle demeure qu'il se fait construire au pied du ribas à proximité des forges, appelée dès lors « le château ». Inhabité le château, désormais dit « château vieux », va petit à petit dépérir, ce qui sera grandement accéléré par la prise de ses pierres, il sert en effet alors de carrière pour la construction de nombreuses maisons du village, alentour.

Le pont Vieux, contemporain de l'église, est en parfait état de conservation, c'est un des rares ouvrages d'art construit sur le cours amont de l'Aude.

Communes limitrophes modifier

Les communes limitrophes sont Artigues, Cailla, Puilaurens, Sainte-Colombe-sur-Guette, Saint-Martin-Lys et Salvezines.

Géologie et relief modifier

Axat se situe en zone de sismicité 3 (sismicité modérée)[5].

Voies de communication et transports modifier

Gare d'Axat (ancienne gare SNCF devenue salle polyvalente) sur la ligne Carcassonne - Rivesaltes

Hydrographie modifier

La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[6], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[7]. Elle est drainée par l'Aude, le ruisseau de Resclause, le ruisseau d'Aliès, le ruisseau d'Artigues, le ruisseau de la Crémade, le ruisseau de Seillès, le ruisseau du Doumergal et le ruisseau du Pla del Bouchet, constituant un réseau hydrographique de 13 km de longueur totale[8],[Carte 1].

L'Aude, d'une longueur totale de 223,59 km, prend sa source dans la commune des Les Angles et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le golfe du Lion.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Pyrénées orientales, caractérisée par une faible pluviométrie, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un air sec, particulièrement en hiver et peu de brouillards[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 892 mm, avec 9,3 jours de précipitations en janvier et 5,6 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Granès à 11 km à vol d'oiseau[11], est de 13,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 724,6 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Réseau Natura 2000 modifier

 
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[16] :

et un au titre de la directive oiseaux[16] :

  • le « pays de Sault », d'une superficie de 71 499 ha, présentant une grande diversité d'habitats pour les oiseaux. On y rencontre donc aussi bien les diverses espèces de rapaces rupestres, en particulier les vautours dont les populations sont en augmentation, que les passereaux des milieux ouverts (bruant ortolan, alouette lulu) et des espèces forestières comme le pic noir[18].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[19] :

  • la « forêt d'En Malo - Bac d'Estable » (2 450 ha), couvrant 3 communes du département[20] ;
  • les « gorges de Saint-Georges » (44 ha), couvrant 2 communes du département[21] ;
  • la « ripisylve des gorges de l'Aude » (88 ha), couvrant 9 communes du département[22] ;
  • la « soulane de la vallée de l'Aiguette à Sainte-Colombe » (603 ha), couvrant 2 communes du département[23] ;

et trois ZNIEFF de type 2[Note 3],[19] :

  • les « Fenouillèdes audois » (12 141 ha), couvrant 13 communes dont 11 dans l'Aude et 2 dans les Pyrénées-Orientales[24] ;
  • les « gorges de l'Aude et de l'Aiguette » (5 612 ha), couvrant 10 communes du département[25] ;
  • le « petit plateau de Sault » (5 054 ha), couvrant 11 communes du département[26].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Axat est une commune rurale[Note 4],[27]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[28]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (94,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (84,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,7 %), zones urbanisées (5,1 %), zones agricoles hétérogènes (0,5 %)[29]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune d'Axat est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[30]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[31].

Risques naturels modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Aude. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1996, 2009, 2010, 2017, 2019 et 2020[32],[30].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Axat.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 83,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 395 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 395 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33],[Carte 3].

Risques technologiques modifier

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[34].

La commune est en outre située en aval des barrages de Matemale et de Puyvalador, deux ouvrages de classe A[Note 5], situés dans le département des Pyrénées-Orientales. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[36].

Risque particulier modifier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Axat est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[37].

Toponymie modifier

La première mention : « in vigo Adesate » apparait en 954[38].

Dans les temps les plus reculés, le bassin de l'Aude n'appartenait point aux Sordes, mais à d'autres producteurs de fer, habitant le pays d'Atax (Aude), aux Atacini ; ceux-ci, à la fabrication des épées, joignaient celle des haches mettant déjà à profit les ressources de la région en abondant minerai de fer. Le village le plus rapproché des Sordes, et faisant partie de la contrée occupée par les Aticini, se nomme Axat, et cette appellation, qui est une simple inversion d'Atax, marque le point exact de division entre les deux tribus des Sordes et des Atacini.

Histoire modifier

La première mention du village se trouve dans l'inventaire des actes de l'Archevêché de Narbonne et date de l'an 900 lorsqu'un certain Resevindus (ou Receswinthe) vend au monastère de Saint-Martin-Lys une pièce de terre située à Axat. Le vicus ou petit bourg fait alors partie du Fenouillèdes, vassal du comté de Cerdagne puis du comté de Besalu en actuelle Catalogne[39].

La première église connue est citée en 930, il s'agit de Saint-Vincent de Riquifrède, aujourd'hui disparue[39]. Elle se situait près de l'actuel cimetière. Au Xe siècle, la seigneurie d'Axat inclut Artigues et Cailla.

Le comte de Barcelone Ramon Berenguer III hérite des comtés de Besalu et donc du Fenouillèdes en 1112, et l'inféode à son demi-frère le vicomte Aymeri de Narbonne. À partir de 1162, la seigneurie d'Axat est vassale du royaume d'Aragon jusqu'en 1258 lorsque le traité de Corbeil entérine la cession du Fenouillèdes au royaume de France.

Plusieurs seigneurs issus de familles de la province, se partagent successivement son territoire, dont les chevaliers d'Axat et de Saint-Vincent, vassaux ou vavassaux des vicomtes de Fenouillèdes, puis du chevalier Pons de Caramany en 1306, ainsi que la famille de Castelpor-Marsa qui semble avoir été la plus importante du Xe au XVe siècle[39]. Après être passée par mariage de la famille de Castelpor-Marsa à la famille du Vivier, la seigneurie d'Axat est acquise (en même temps que celles de Vayra, Artigues, La Prade, Ulhac), d'Antoinette de Castelpor (qui en était l'héritière par son père) épouse d'Antoine du Vivier, par acte passé le 18 avril 1466 devant Maître Minéty, notaire à Narbonne, par Arnaud Dax, seigneur de Cailla, Leuc, La Serpent, Trèbes et autres places consul de Carcassonne, de la Famille Dax une très ancienne famille originaire de Carcassonne[40] qui donna plusieurs consuls de la Cité au Moyen Âge et resta présente à Axat jusqu'à l'orée du XXe siècle[38] Il était lui-même marié à Jordanne Taberne, fille de noble Raymond Taverne, d'une famille de consuls de Carcassonne également.

Baronnie érigée en marquisat en 1776 d'après Eric Thiou[41], éteint dans branche aînée et passé à la branche Dax de Cessales d'Axat en 1788[42], « marquis de courtoisie » d'après Charondas[43].

Les forges et laminoirs modifier

Des forges et laminoirs furent créés, au niveau du pont Vieux sur le cours de l'Aude, quelques décennies avant la Révolution par leur fondateur Marc Antoine Marie Thérèse de Dax, marquis d'Axat qui permirent à nombre d'habitants d'y trouver un emploi, ce qui offrit à bien des familles d'Axat la possibilité de vivre dans une meilleure aisance. Il obtint pour ce faire un arrêt du conseil du roi rendu à Versailles le et des lettres patentes données à Compiègne le signées « Louis » de la main du roi Louis XV autorisant leur construction, ces actes accordés au « marquis d'Axat », les L.P. commençant à la suite de la formule de salutation introductive par « Notre cher et bien aimé marquis d'Axat nous ayant.. etc.», enregistrées au Parlement de Toulouse par un arrêt rendu en chambre souveraine en faveur du « marquis d'Axat », le [44]. Ces forges étaient dans les plus importantes et les mieux construites de toute la région. Elles comprenaient une forge catalane, un martinet et un moulin à scie et étaient notamment approvisionnées en minerai de fer par le site minier de Vicdessos. L’énergie est fournie par l’Aude, au moyen d’un bief dont la prise d’eau est située à 500 m en amont. La fabrication est alors consacrée à celle de boulets et de balles en fer. Le marquis d'Axat fit de son cousin Ange Jean Michel Bonaventure de Dax d'Axat cité plus haut, son héritier par testament de 1788 année-même de son décès. En 1789, la Forge produit 120 tonnes par an de fer de première qualité, dont parfois du fer fort servant d’acier pour les ouvrages grossiers. Le personnel est de 8 forgerons et 30 charbonniers. Le bois, principalement du hêtre, est pris dans les forêts du marquis d'Axat. Le minerai provient de Sem. Le nouveau marquis d'Axat qui était maire de Montpellier depuis 1814, agrandit en 1830 les forges avec l'installation de laminoirs. La prise d’eau alimente alors six roues hydrauliques qui entraînent la forge catalane, les martinets et les soufflantes pour les fours, ainsi que les laminoirs. La marquis fit passer les forges et laminoirs, 80 ans après leur création, sous le statut de « Société anonyme des forges et usines d'Axat », approuvé par ordonnance royale du roi Louis-Philippe du [45]. En 1838, le minerai provient toujours de la mine ariégeoise de Rancié à Sem, mais aussi de Palairac, de Fillols et de Lagrasse. Le mélange des différents minerais permet principalement la production d’acier de cémentation et d’acier étiré d’excellente qualité pour sabres, grands couteaux, scies, limes et autres instruments pour les sucreries, la production s'élève encore, elle est de 140 tonnes par an. La poursuite de la croissance fait atteindre en 1849 à l'époque de leur apogée, un niveau de production annuel des forges de 150 tonnes d'acier[46],[47],[48]. Mais la puissance acquise par les industries de la sidérurgie du nord et de l'est de la France alors en plein essor, avec leurs hauts fourneaux chauffés au charbon donnant des possibilités de production décuplées à moindre coût, rendent bientôt la concurrence trop inégale et de plus en plus intenable. C'est cet état de fait qui va entraîner, comme pour l'ensemble des forges et laminoirs à bois en France, un rapide arrêt de la production qui se produit peu après 1860 à Axat, territoire duquel la houille est par ailleurs absente.

Le quartier des forges disparues a été urbanisé au fil des ans, avec la construction d’un nouveau pont. Il en reste la « rue de la Forge ».

Le lieu de passage du beal (ou bief) d’alimentation des roues hydrauliques est quant à lui bien visible en vue aérienne, au travers de constructions de l'époque contemporaine.

Politique et administration modifier

Découpage territorial modifier

La commune d'Axat est membre de la communauté de communes des Pyrénées audoises [I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Quillan. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[49].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Limoux, au département de l'Aude, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 4].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton de la Haute-Vallée de l'Aude pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la troisième circonscription de l'Aude pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[50].

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1947 1971 Émile Gorse SFIO  
1971 1983 Alexandre Raynaud PS  
1983 1985 Jean-Paul Raynaud PS Conseiller général
1985 1989 Yves Ipavec PS  
1989 2020 Marcel Martinez PS Conseiller général (1992-2015)
2020 En cours Philippe Parraud DVG Éducateur Français langue étrangère
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[52].

En 2021, la commune comptait 497 habitants[Note 6], en diminution de 14,46 % par rapport à 2015 (Aude : +2,47 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
284335361411546582278594540
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
538529458452444425450454558
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
8386959128639681 0109019301 006
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
9939979111 021919832711624553
2021 - - - - - - - -
497--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[53] puis Insee à partir de 2006[54].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement modifier

Manifestations culturelles et festivités modifier

Santé modifier

Maison pluridisciplinaire de Santé intercommunale

Sports modifier

Économie modifier

Revenus modifier

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 235 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 468 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 780 [I 5] (19 240  dans le département[I 6]).

Emploi modifier

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 7] 8,8 % 12,5 % 12,7 %
Département[I 8] 10,2 % 12,8 % 12,6 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 304 personnes, parmi lesquelles on compte 69,2 % d'actifs (56,5 % ayant un emploi et 12,7 % de chômeurs) et 30,8 % d'inactifs[Note 8],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.

La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 10]. Elle compte 214 emplois en 2018, contre 226 en 2013 et 274 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 175, soit un indicateur de concentration d'emploi de 122,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46,4 %[I 11].

Sur ces 175 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 129 travaillent dans la commune, soit 74 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 73,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,1 % les transports en commun, 17,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture modifier

Secteurs d'activités modifier

74 établissements[Note 9] sont implantés à Axat au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 74
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
11 14,9 % (8,8 %)
Construction 11 14,9 % (14 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
22 29,7 % (32,3 %)
Activités immobilières 1 1,4 % (5,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
7 9,5 % (13,3 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
17 23 % (13,2 %)
Autres activités de services 5 6,8 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,7 % du nombre total d'établissements de la commune (22 sur les 74 entreprises implantées à Axat), contre 32,3 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises modifier

Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[55] :

  • Axat Elec - Axat-Elec, travaux d'installation électrique dans tous locaux (185 k€)
  • Crazy Raft, activités de clubs de sports (25 k€)
  • SEA, formation continue d'adultes (23 k€)

Agriculture modifier

1988 2000 2010
Exploitations 2 1 2
Superficie agricole utilisée (ha) 0 0 8

La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Pays de Sault »[56]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la polyculture et le polyélevage[57]. Deux exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole[Note 12] de 2010 (deux en 1988). La superficie agricole utilisée est de 8 ha[57].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • Ruines du château médiéval
  • Pont Vieux
  • Église Notre-Dame-de-l'Assomption, église paroissiale actuelle (dite de la chapelle)[59].
  • Église des Saints-Anges[60]. À la fois chapelle castrale et église paroissiale, Raymond de Dax, seigneur d'Axat et baron de Cessales la fit bâtir en 1630. Son épouse issue de la famille de Monstron de Sauton, seigneurs d'Escouloubre y plaça la cloche sur laquelle est gravée une inscription qui en fait mémoire. Sous la dédicace initiale de saint Raymond elle le demeura jusqu'au XIXe siècle, époque où elle fut placée sous celle des Saint-Anges. Elle fut l'église paroissiale jusqu'à la fin des années 1950, période où elle fut désaffectée pour le culte au profit de la chapelle N.D. de l'Assomption (qui précède), nouvellement crée à partir d'un ancien local EDF rétrocédé à la Commune alors, pour cette fin. Longtemps restée en quasi abandon sans entretien, l'ancienne église a été en partie restaurée dans les années 2010, elle sert désormais d'espace pouvant accueillir tant des manifestations culturelles que des expositions.
  • Viaduc construit en 1900
  • Gorges de Saint-Georges et le prieuré de Saint-Georges cité au Xe siècle.
  • Défilé de Pierre-Lys
  • Rond-point du Pont-d'Aliès

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

  Blason
Parti de sinople et d'argent, au chef d'argent chargé de trois losanges de sinople.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes :
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[15].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[35].
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[58].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique d'Axat » sur Géoportail (consulté le 7 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. a b et c « Code officiel géographique- Rattachements de la commune d'Axat » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Axat » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Aude » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Axat » (consulté le ).
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  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Axat » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Axat » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aude » (consulté le ).

Autres sources modifier

  1. Adrien Jarry de Mancy (éditeur), Louis Amiel (Auteur) « Portraits et histoire des hommes utiles, bienfaiteurs et bienfaitrices de tous pays et de toutes conditions » 1841, page 144.
  2. voir l'Armorial du Pays d'Oc en cliquant sur : "archive" www.vivies.com
  3. A titre entre autres d'illustration de ce point, les deux tiers du château royal d'Amboise en Touraine, en mauvais état lui aussi, seront pour cette même raison rasés sous Napoléon, dans les années 1800.
  4. Carte IGN sous Géoportail
  5. Plan séisme
  6. « Découpage en régions hydrographiques », sur sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
  7. « Désoupage en territoires SDAGE/DCE du bassin Rhône-Méditerranée-Corse », sur rhone-mediterranee.eaufrance.fr, (consulté le ).
  8. « Fiche communale d'Axat », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  10. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  11. « Orthodromie entre Axat et Granès », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  13. « Station Météo-France « Granes » (commune de Granès) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  14. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  15. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
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  22. « ZNIEFF la « ripisylve des gorges de l'Aude » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  23. « ZNIEFF la « soulane de la vallée de l'Aiguette à Sainte-Colombe » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  24. « ZNIEFF les « Fenouillèdes audois » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  25. « ZNIEFF les « gorges de l'Aude et de l'Aiguette » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  41. Éric Thiou in Dictionnaire des titres et des terres titrées en France sous l’Ancien Régime, éditions Mémoire et Documents, Versailles, 2003, (p. 58)
  42. Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, vol. 13
  43. Charondas, À quel titre ?, vol. 36, 1970
  44. Enregistrement des actes du pouvoir royal, 2è partie, 1568-1790, p. 267 [1]
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  53. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  54. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  55. « Entreprises à Axat », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
  56. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  57. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune d'Axat - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  58. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  59. Église dite de la Chapelle, lire en ligne
  60. Église des Saints-Anges, lire en ligne
  61. « [PDF] en ligne Marquis de Dax d'Axat, le maire qui créa le musée Fabre », Harmonie, le magazine d'information de Montpellier agglomération, no 290, , p. 38.
  62. GLEYZES Henri sur finalesrugby.fr.
  63. CAUNEILLE René Albert Philippe sur finalesrugby.fr.

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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