Aubière

commune française du département du Puy-de-Dôme

Aubière
Aubière
Campus universitaire des Cézeaux.
Blason de Aubière
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Clermont-Ferrand
Intercommunalité Clermont Auvergne Métropole
Maire
Mandat
Sylvain Casildas
2020-2026
Code postal 63170
Code commune 63014
Démographie
Gentilé Aubiérois
Population
municipale
10 211 hab. (2021 en augmentation de 1,99 % par rapport à 2015)
Densité 1 335 hab./km2
Population
agglomération
273 078 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 45° 45′ 06″ nord, 3° 06′ 42″ est
Altitude Min. 343 m
Max. 467 m
Superficie 7,65 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Clermont-Ferrand
(banlieue)
Aire d'attraction Clermont-Ferrand
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton d'Aubière
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Aubière
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Aubière
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Voir sur la carte topographique du Puy-de-Dôme
Aubière
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Aubière
Liens
Site web ville-aubiere.fr

Aubière est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Intégrée dans l'unité urbaine et l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, la ville, peuplée de 10 211 habitants en 2021, abrite notamment le campus des Cézeaux, un grand nombre d'équipements sportifs ainsi qu'une vaste zone commerciale.

Géographie modifier

Localisation modifier

Aubière se situe dans l'agglomération sud de Clermont-Ferrand, au cœur du Puy-de-Dôme, à 3,7 km au sud-est du chef-lieu du département Clermont-Ferrand[1],[2].

Elle jouxte les communes de Clermont-Ferrand, de Beaumont, de Romagnat, de Pérignat-lès-Sarliève et de Cournon-d'Auvergne[3].

Géologie et relief modifier

La commune s'étend sur 768 hectares ; son altitude varie entre 343 et 467 mètres[4]. Cette altitude maximale correspond au sommet du Puy, où le chemin des Gravins franchit le col du Puy, au sud de la commune.

Hydrographie modifier

 
L'Artière à 200 m de la place des Ramacles.

La commune est traversée par l'Artière, affluent de l'Allier, un cours d'eau l'irriguant d'est en ouest.

Néanmoins, cette rivière, qui coule en grande partie en souterrain, « partiellement canalisée[AUB 1] », peut entrer en crue à tout moment. La qualité de l'eau s'altère dès la confluence avec un de ses affluents, la Gazelle, provenant de Romagnat. Celle-ci est aussi due à l'urbanisation autour de la place des Ramacles et de la ZAC des Sauzes[AUB 1].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 697 mm, avec 8,8 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Clermont-Ferrand », sur la commune de Clermont-Ferrand à 4 km à vol d'oiseau[7], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 563,4 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Statistiques 1991-2020 et records CLERMONT-FD (63) - alt : 331m, lat : 45°47'12"N, lon : 3°08'57"E
Records établis sur la période du 01-01-1923 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,6 0,6 3 5,3 9,1 12,6 14,5 14,4 10,9 8,3 3,9 1,4 7,1
Température moyenne (°C) 4,3 5,1 8,3 10,9 14,8 18,4 20,6 20,6 16,7 13 7,9 5 12,1
Température maximale moyenne (°C) 8 9,5 13,7 16,6 20,5 24,2 26,8 26,8 22,5 17,8 12 8,6 17,3
Record de froid (°C)
date du record
−23,1
05.01.1971
−29
14.02.1929
−21,3
11.03.1931
−7,1
08.04.03
−4,2
02.05.1938
1
02.06.1975
3,8
03.07.1948
2,4
24.08.1980
−3
24.09.1928
−9,2
29.10.1997
−11,8
23.11.1993
−25,8
18.12.1933
−29
1929
Record de chaleur (°C)
date du record
22,1
30.01.02
25,9
28.02.1960
26,6
25.03.1981
31,3
16.04.1949
33
17.05.1945
40,9
26.06.19
40,7
31.07.1983
40,4
24.08.23
36,8
16.09.1987
33,2
02.10.23
24,7
08.11.15
21,9
30.12.1925
40,9
2019
Ensoleillement (h) 846 1 096 1 654 1 791 1 997 2 252 2 556 2 432 1 914 136 903 777 19 579
Précipitations (mm) 26,6 18,7 26,1 51,1 66,5 67,5 63,3 62 57,5 48,8 46,2 29,1 563,4
Source : « Fiche 63113001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Urbanisme modifier

Typologie modifier

Aubière est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[11],[12],[13].

Elle appartient à l'unité urbaine de Clermont-Ferrand, une agglomération intra-départementale regroupant 17 communes[14] et 273 078 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[15],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].

Aubière fait également partie du bassin de vie et de la zone d'emploi de Clermont-Ferrand[19].

Occupation des sols modifier

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (67,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (55,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (31,4 %), zones urbanisées (30,7 %), zones agricoles hétérogènes (20,7 %), terres arables (11,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,7 %)[20].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine modifier

 
Entrée sud d'Aubière.

L'urbanisation est limitée au sud du centre-ville par le puy d'Aubière, espace naturel de 1,1 km2, et au nord par le plateau des Cézeaux[AUB 1].

Celle-ci est plus importante dans la zone commerciale bordant les routes métropolitaines 2009 et 212.

Toutefois, les entrées de ville sont peu attrayantes, notamment l'entrée sud de l'agglomération par l'avenue du Roussillon[AUB 1].

Logement modifier

L'offre en petits logements est très concentrée sur le secteur d'Aubière[21].

En 2013, la commune comptait 5 296 logements, contre 5 226 en 2008. Parmi ces logements, 90,2 % étaient des résidences principales, 1,8 % des résidences secondaires et 8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 53,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 45 % des appartements[INS 1].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 51,4 %, soit autant qu'en 2008. La part de logements HLM loués vides était de 9,1 % (contre 6,8 %)[INS 2].

Planification de l'aménagement modifier

Le plan local d'urbanisme (PLU) a été approuvé par délibération du conseil municipal du et révisé le [AUB 2].

Depuis le , Clermont Auvergne Métropole est compétente en matière d'élaboration des plans locaux d'urbanisme. Les PLU des communes de la métropole sont valables jusqu'à l'approbation d'un plan local d'urbanisme métropolitain (PLUM) qui sera effectif en 2022[22].

Projets d'aménagement modifier

Voies de communication et transports modifier

Réseau routier modifier

La ville d'Aubière est desservie par l'autoroute A75 reliant Clermont-Ferrand à Béziers, qui traverse l'est de son territoire. Deux échangeurs la desservent :

  • l'échangeur no 1, débouchant sur la route métropolitaine 765 (M 765) desservant le parc technologique de la Pardieu et sa zone commerciale, ainsi que Cournon-d'Auvergne et Billom ;
  • l'échangeur no 2, desservant le sud de l'agglomération, débouche sur un grand giratoire où partent les routes métropolitaines 2009 (l'ancienne route nationale 9) par l'avenue du Roussillon, et 978 (desservant Pérignat-lès-Sarliève), ainsi que la route départementale 2089 (en direction de Bordeaux, La Bourboule, Mont-Dore, Romagnat et Beaumont).

La route métropolitaine (M) 2009, ancienne route nationale 9, traverse l'agglomération clermontoise du nord au sud. Elle passe sur le territoire de la commune comme un axe urbain à deux fois deux voies, nommée avenue du Roussillon, et desservant la zone commerciale Plein Sud. Après l'échangeur de Pérignat-lès-Sarliève, elle se raccorde à l'autoroute. À hauteur du Pont d'Aubière, la M 2099 se raccorde au centre de Clermont-Ferrand, en longeant la frontière communale[3] et croise la ligne de tramway à la station Margeride.

C'est dans cette commune que débute la M 212, desservant la zone commerciale et industrielle des Ribes, nommée avenue de Cournon (appelée localement « kilomètre lancé »[réf. souhaitée]). La M 765, ou avenue Ernest-Cristal, longe la frontière administrative avec Clermont-Ferrand en desservant le parc technologique de la Pardieu et d'autres zones commerciales.

Autour du centre-ville, la M 21 relie la zone commerciale Plein Sud à Romagnat. Le territoire communal est également desservi par les routes métropolitaines 69a (rue Pasteur), 777 (vers Beaumont), 779b et 805 (avenue Jean-Noëllet)[3].

La commune a instauré une zone de rencontre dans le centre historique en [23].

Néanmoins, les entrées d'agglomération sont saturées, car fréquentées par des usagers se rendant à leur travail ou dans une zone commerciale[AUB 1].

Aménagements cyclables modifier

Les aménagements cyclables sont rares, comme sur l'avenue de la Margeride[AUB 1] (route métropolitaine 2099), ou autour du parc de l'Europe[AUB 1].

Transport ferroviaire modifier

Les gares les plus proches sont situées sur la commune limitrophe de Clermont-Ferrand : la gare principale, desservie par des trains TER Auvergne-Rhône-Alpes et grandes lignes vers Paris, ainsi que la gare de Clermont-La Pardieu (pour la desserte régionale, essentiellement vers le sud de l'Auvergne).

Transports en commun modifier

 
La commune est desservie par le tramway, ainsi que des bus du réseau T2C.

Depuis le , la commune d'Aubière est desservie par trois arrêts du tramway (Cézeaux Pellez, Campus et Margeride), exploité par T2C, afin de desservir le campus des Cézeaux. En outre, elle est desservie par quatre lignes de bus.

La ligne 3 relie le nord de Clermont-Ferrand (stade Gabriel-Montpied ou quartier des Vignes) à la place des Ramacles et à Romagnat. Venant du centre-ville de Clermont-Ferrand, cette ligne plonge vers le sud après avoir traversé le quartier Saint-Jacques. Certaines courses sont prolongées à Romagnat. Cette ligne est la seule, avec le tramway, à circuler les dimanches et les jours fériés, les trois autres lignes suivantes ne circulant que du lundi au samedi.

La ligne 12 relie la place Delille (arrêt Delille Montlosier) au quartier Chambon. Cette ligne dessert aussi le centre-ville et se termine au droit de la zone commerciale Plein Sud.

La ligne 13, venant des hauts de Chamalières, dessert le quartier Chambon, terminus partiel (certains bus continuent, aux heures de pointe, jusqu'au terminus des Horts à Pérignat-lès-Sarliève).

La ligne 21, venant de Cébazat, se termine au quartier Chambon ; certaines courses sont prolongées jusqu'à la zone commerciale du kilomètre lancé et la zone industrielle des Ribes.

Risques naturels et technologiques modifier

Aubière est soumise aux risques naturels de feu de forêt, d'inondation, de mouvement de terrain, de phénomènes liés à l'atmosphère et météorologique, ainsi que de séisme, ainsi qu'aux risques technologiques de transport de matières dangereuses. Elle a élaboré un DICRIM[24].

Le risque d'inondation (et de crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau) concerne le bassin de la rivière Artière. Un plan de prévention des risques naturels (PPRn) inondation sur le bassin de l'Artière, concernant cinq communes, a été prescrit par un arrêté du 27 décembre 1999 et approuvé le 6 mars 2002[25],[26]. Un PPRNPi étendu à l'agglomération clermontoise a été prescrit le 24 juillet 2014[24].

La commune est également exposée au risque mouvement de terrain (par affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines[25] ou par tassements différentiels[24]).

Treize arrêtés de catastrophe naturelle ont également été reconnus, depuis les tempêtes de 1982 jusqu'aux inondations et coulées de boue survenues en 2000[24],[27].

La commune est soumise au risque de transport de matières dangereuses, sur l'autoroute A75 et les axes structurants (avenue de Cournon, contournement sud, etc.)[27]. Il existe aussi des conduites de gaz naturel[25].

Toponymie modifier

Les habitants de la commune sont appelés les Aubiérois et les Aubiéroises. Son est en occitan : Aubèira.

La commune s'appelait Aubieres sous l'an II. Le Bulletin des lois modifie son nom : Aubière et Pérignat, nom proche de la municipalité de 1793 (Aubieres et Perrignat). Elle retrouve sa dénomination actuelle après la scission de Pérignat-lès-Sarliève en 1873[28].

Histoire modifier

Les premières traces de la commune remontent au XIIe siècle, où elle se développa dans l'enceinte du château[AUB 1]. Jusqu'à la fin du XIXe siècle, Aubière abritait une forte activité viticole qui a cessé à la suite de l'épidémie de phylloxéra. Témoins de cette activité, la plupart des maisons du bourg sont pourvues d'un cuvage, et de nombreuses caves construites sur les flancs nord et sud de la vallée de l'Artière qui traverse le bourg. Il ne reste aujourd'hui qu'un seul viticulteur installé sur la commune d'Aubière.

La particularité de ces caves est qu'elles sont construites en hauteur, en raison de la présence d'une nappe phréatique causant une trop forte humidité en sous-sol. Une légende urbaine veut donc, que l'on parle alors de « monter à la cave » plutôt que de « descendre à la cave ».

Le Musée de la vigne et du vin conserve les outils traditionnels utilisés pour la viticulture et des documents d'archives. La portée de ce musée ne se limite pas à la commune d'Aubière, mais s'étend aux vins d'Auvergne.

L'expansion urbaine se confirme dans les années 1960 ; dans les années 1970 sont construits les premiers bâtiments du campus des Cézeaux et les zones commerciales en bordure de la nationale 9[AUB 1].

Politique et administration modifier

Découpage territorial modifier

La commune d'Aubière est membre de la métropole Clermont Auvergne Métropole[19], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le (en tant que communauté d'agglomération Clermont Communauté, devenue communauté urbaine le et métropole depuis le ) dont le siège est à Clermont-Ferrand. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[29].

Sur le plan administratif, elle a d'abord été rattachée au district de Clermont-Ferrand en 1793, devenu l'arrondissement de Clermont-Ferrand en 1801[28], à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[19]. Elle était membre du canton d'Aubieres sous l'an II puis en 1801 du canton de Clermont-Ferrand-Sud ; elle redevient chef-lieu de canton[28] par un décret de 1982.

Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Aubière pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[19], et de la quatrième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[30].

Élections municipales et communautaires modifier

Élections de 2020 modifier

Le conseil municipal d'Aubière, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[31], pour un mandat de six ans renouvelable[32]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 33[33]. Les trente-trois conseillers municipaux sont élus au second tour avec un taux de participation de 50,25 %[34], se répartissant en : vingt-cinq élus issus de la liste de Sylvain Casildas et huit élus issus de la liste de Florent Guitton[34].

Les trois sièges attribués à la commune au sein du conseil métropolitain de Clermont Auvergne Métropole sont répartis comme suit : deux élus issus de la liste de Sylvain Casildas et un élu issu de la liste de Florent Guitton[34].

Le conseil municipal, réuni le pour élire le nouveau maire, Sylvain Casildas, a désigné sept adjoints[35].

Chronologie des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1800 1812 Guillaume Girard - Notaire
1812 1827 Louis Voiret - Médecin
1827 1848 Jean Foulhouze - Notaire
1848 1854 Michel Noëllet dit Lacourtière - Agriculteur
1854 1855 François Casière - Agriculteur
1855 1867 Pierre Henri Daumas-Foulhouze - Notaire
1867 1870 Martin Gioux-Chatagnier - Agriculteur
1870 1874 Michel Roche-Chaduc - Agriculteur
1874 1876 François Cassière-Noëllet - Agriculteur
1876 1896 Michel Roche-Chaduc - Agriculteur
1896 1900 Michel Bourcheix - Agriculteur
1900 1912 Francisque Noellet-Roche - Agriculteur
1912 1929 Jean Noellet-Degironde - -
1929 1935 Jean Carsac - -
1935   Eugène Martin - -
1947 1965 Ernest Cristal - -
Georges Digue PS puis DVG Médecin
Jean Drouin   Imprimeur
Hubert Tarrérias UDF puis UMP Pharmacien
Christian Sinsard[36] PCF puis DVG Cadre de la Sécurité sociale
En cours
(au )
Sylvain Casildas[35] DVD 14e vice-président de Clermont Auvergne Métropole chargé des zones d'activités économiques (depuis 2020)[37]

Autres élections modifier

Élections nationales modifier

Aux élections élections présidentielles de 2002, le président sortant Jacques Chirac (UMP) a recueilli 88,95 % des suffrages exprimés, contre 11,05 % pour Jean-Marie Le Pen (FN) ; au premier tour, Lionel Jospin (PS) arrivait en deuxième position avec 18,77 % des voix (Chirac atteignait alors 20,23 %)[MIN 1]. En 2007, c'est Ségolène Royal (PS) qui obtient le plus de voix dans la commune (53,03 %) alors que Nicolas Sarkozy remportait l'élection au niveau national (au premier tour, François Bayrou recueillait même 23,97 % des suffrages)[MIN 2]. En 2012, François Hollande recueille 59,86 % des suffrages[MIN 3]. Le taux de participation dépasse 80 % pour ces trois élections au second tour (respectivement 80,77 %[MIN 1], 84,75 %[MIN 2] et 80,91 %[MIN 3]).

Aux élections législatives de 2002, dans la 2e circonscription du Puy-de-Dôme, le député Alain Néri a recueilli 52,67 % des suffrages exprimés[MIN 4] — celui-ci est élu dans la circonscription[MIN 5] — ; Paul Suss est battu avec 47,33 % des voix. En 2007, Alain Néri est réélu avec 57,42 % des voix[MIN 6], y compris dans la circonscription[MIN 7]. Le redécoupage des circonscriptions législatives de 2010 affecte la commune qui se retrouve dans la 4e circonscription : Jean-Paul Bacquet recueille 42,69 % des suffrages exprimés[MIN 8] et est élu au premier tour en 2012[MIN 9]. Les taux de participation sont globalement moyens (respectivement 61,85 %[MIN 4], 60,36 %[MIN 6] et 56,57 %[MIN 8]).

Aux élections européennes de 2004, Catherine Guy-Quint recueillait 35,97 % des voix et Brice Hortefeux 21,38 %[MIN 10]. En 2009, Jean-Pierre Audy obtient 26,80 % et Henri Weber 20,33 %[MIN 11]. En 2014, la liste UMP menée par Brice Hortefeux a recueilli 22,54 % des voix, suivie par la liste UG avec 16,24 %, puis la liste FN avec 14,49 %[MIN 12]. Le taux de participation est inférieur à 50 % pour les 3 élections (47,75 % en 2004[MIN 10], 42,23 % en 2009[MIN 11] et 45,95 % en 2014[MIN 12]).

Élections locales modifier

Aux élections régionales de 2004, Pierre-Joël Bonté a recueilli 54,25 % des suffrages exprimés tandis que le président sortant Valéry Giscard d'Estaing n'obtient que 45,75 % des voix ; le premier est élu ; le taux de participation s'élevait à 68,94 %[MIN 13]. En 2010, René Souchon obtient 63,12 % des voix (il est élu dans la région), mais seulement 52,15 % des électeurs ont voté[MIN 14]. En décembre 2015, les listes de Laurent Wauquiez et de Jean-Jack Queyranne sont arrivées à égalité avec 43,91 % des suffrages exprimés chacune ; 61,85 % des électeurs ont voté[MIN 15].

Aux élections cantonales de 2008 : Laurence Mioche obtient 52,20 % des voix[MIN 16] — elle est élue dans le canton[MIN 17] — et Hubert Tarrérias 47,80 % ; 66,15 % des électeurs ont voté[MIN 16]. Ces élections deviennent départementales où en 2015, le binôme Pierre Riol - Éléonore Szczepaniak a recueilli 51,20 % des voix[MIN 18], élu dans le canton[MIN 19]. 51,28 % des électeurs ont voté[MIN 18], taux légèrement supérieur à la moyenne du canton[MIN 19].

Aux élections municipales de 2008, Christian Sinsard, de la liste « La gauche unie »[MIN 20],[Note 3], sort vainqueur d'une triangulaire avec 49,22 % des suffrages exprimés et 22 sièges gagnés au conseil municipal[MIN 21]. Pierre-Jean Bargnoux (« Pour Aubière aujourd'hui »[MIN 20]) et Jérôme Girard-Liovingut (liste « Un seul parti pris Aubier »[MIN 20]) sont battus avec respectivement 6 et 1 sièges[MIN 21]. 63,80 % des électeurs ont voté[MIN 21]. En 2014, Christian Sinsard (liste « Aubière, un bilan, un projet, une équipe »[MIN 22]) est réélu au second tour avec 43,42 % des voix et 21 sièges[MIN 23] ; Sylvan Casildas (UMP, « Ensemble pour l'avenir d'Aubière »[MIN 22]) et Nicole Lozano (DVG, « Nouvelle donne pour Aubière »[MIN 22]) sont battus (respectivement 6 et 2 sièges[MIN 23]). 64,43 % des électeurs ont voté[MIN 23]. Un nouveau maire est élu en 2020.

Finances locales modifier

Jumelages modifier

Au , la ville de Aubière est jumelée avec Grevenmacher (Luxembourg), depuis 1980[AUB 3], et Sperlonga (Italie) depuis 1987.

Équipements et services publics modifier

Eau, assainissement et déchets modifier

Les compétences « assainissement collectif »[38] et « assainissement non collectif »[39] sont assurées par Clermont Auvergne Métropole sur le territoire communal.

La gestion des déchets est assurée par la métropole. La déchèterie la plus proche est à Romagnat[AUB 4].

Espaces publics modifier

 
Parc Franck-Bayle.

Depuis 2009, la commune d'Aubière a amélioré les pratiques d'entretien des espaces verts, en acquérant du matériel électrique pour réduire la pollution, des broyeurs de végétaux, ou encore des fleurs moins consommatrices d'eau et d'une durée de vie plus élevée par rapport à des fleurs traditionnelles[AUB 1].

En , la commune a initié un Agenda 21[AUB 1].

Enseignement modifier

Aubière dépend de l'académie de Clermont-Ferrand. Elle gère les deux écoles maternelle et élémentaire publiques Beaudonnat et Vercingétorix[40].

Le conseil départemental du Puy-de-Dôme gère de son côté le collège public Joliot-Curie[40]. Tous les élèves sont scolarisés par défaut dans ce collège, conformément à la carte scolaire en vigueur dans le département, à l'exception des habitants du quartier du Mirondet fréquentant le collège de Beaumont[41].

Le groupe scolaire Saint-Joseph, composé de l'école élémentaire et du collège, est un établissement d’enseignement privé[40].

Les lycéens se rendent à Clermont-Ferrand, au lycée Jeanne-d'Arc ou à lycée Blaise-Pascal pour les filières générales. Les premières et terminales STI2D sont scolarisés aux lycées Lafayette ou Roger-Claustres à Clermont-Ferrand et les STMG au lycée Sidoine-Apollinaire[42].

Le campus des Cézeaux abrite plusieurs composantes de l'Université Clermont Auvergne, dont l'unité de formation et de recherche (UFR) Sciences et Technologies (ST), comptant 4 313 étudiants en 2014-2015[43], Sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS, 1 149 étudiants[43])[44], l'institut français de mécanique avancée (IFMA) ou l'institut supérieur d'informatique, de modélisation et de leurs applications (ISIMA) et l'institut universitaire de technologie de Clermont-Ferrand.

Santé modifier

L'hôpital le plus proche est le CHU Gabriel-Montpied, dans le quartier Saint-Jacques, au sud de Clermont-Ferrand, non loin d'Aubière.

Justice, sécurité, secours et défense modifier

Aubière dépend du conseil de prud'hommes, des tribunaux judiciaire, de commerce, paritaire des baux ruraux et pour enfants de Clermont-Ferrand, de la cour d'appel de Riom et de la cour d'assises du Puy-de-Dôme[45].

Population et société modifier

Démographie modifier

Les habitants sont nommés les Aubiérois[46]

Évolution de la population modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[47],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 10 211 habitants[Note 5], en augmentation de 1,99 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Néanmoins, en 2006, Aubière comptait 10 065 habitants et bénéficiait d'une enquête par sondage. La population 2012 étant passée sous les 10 000 habitants, le décret no 2015-379 du place Aubière avec les communes recensées en 2007[48].

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4912 9483 1063 4873 5133 7533 7753 5823 780
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 8393 9553 9203 7673 2603 3523 2893 2653 248
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 0322 8602 8613 2683 4063 4743 4334 0634 725
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
6 8207 8449 1908 6749 1069 89810 0659 47510 185
2021 - - - - - - - -
10 211--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[49].)
Histogramme de l'évolution démographique

Les ménages modifier

La commune comptait, en 2013, 4 780 ménages totalisant 9 002 habitants. 47,6 % des ménages ne comptent qu'une personne. Cette part est en hausse par rapport à 2008[INS 3].

Parmi les 2 418 ménages avec famille, 37,2 % étaient des couples avec enfants, 12,2 % des familles monoparentales et 50,6 % des couples sans enfant[INS 4].

Pyramide des âges modifier

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 45,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (34,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,4 % la même année, alors qu'il est de 27,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 5 307 hommes pour 5 438 femmes, soit un taux de 50,61 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,59 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[50]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
2,2 
6,0 
75-89 ans
9,7 
13,0 
60-74 ans
15,2 
15,7 
45-59 ans
16,9 
14,9 
30-44 ans
14,6 
37,1 
15-29 ans
30,3 
12,6 
0-14 ans
11,0 
Pyramide des âges du département du Puy-de-Dôme en 2020 en pourcentage[51]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
7,2 
75-89 ans
10,1 
17,7 
60-74 ans
18,4 
20,3 
45-59 ans
19,4 
18,4 
30-44 ans
17,4 
18,6 
15-29 ans
17,2 
17,1 
0-14 ans
15,4 

Manifestations culturelles et festivités modifier

  • La fête de la Rosière a lieu au printemps. C'est à cette occasion qu'est élue la rosière.
  • Chaque année en septembre (ou fin août comme en 2016), Aubière organise la Foire de la Saint-Loup. Il s'agit d'un grand vide-grenier[AUB 6].

Sports modifier

 
Le stadium Jean-Pellez en janvier 2011 lors du Perche Élite Tour.

Aubière compte un club de football aux couleurs jaune et bleu de la ville, qui joue et s'entraîne au stade Beaudonnat, ainsi qu'une Amicale laïque (basket, tennis, handball…) des associations de danse, un gymnase pour la pratique du judo/karaté, un club d'athlétisme.

Depuis 2002, le stadium Jean-Pellez accueille des compétitions d'athlétisme.

Médias modifier

Les kiosques proposent La Montagne (éditions de Clermont-Ferrand).

Économie modifier

Revenus de la population et fiscalité modifier

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage s'élevait à 28 663 , ce qui plaçait Aubière au 18 330e rang des communes de plus de 49 ménages en métropole[52].

Emploi modifier

En 2013, la population âgée de quinze à soixante-quatre ans s'élevait à 6 853 personnes, parmi lesquelles on comptait 63,9 % d'actifs dont 55,7 % ayant un emploi et 8,2 % de chômeurs[INS 5].

On comptait 9 068 emplois dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 3 849, l'indicateur de concentration d'emploi est de 235,6 %, ce qui signifie que la commune offre plus de deux emplois par habitant actif[INS 6].

Sur les 9 117 emplois, la commune compte plus d'employés (2 616, 26,7 %) que de cadres ou professions intellectuelles supérieures (2 544, 27,9 %) ou de professions intermédiaires (2 379, 26,1 %) ou encore d'ouvriers (1 262, 13,8 %)[INS 7].

3 508 des 3 849 personnes âgées de quinze ans ou plus (soit 91,1 %) sont des salariés[INS 8]. Plus d'un quart des actifs (26,6 %) travaillent dans la commune de résidence[INS 9].

Entreprises modifier

La commune abrite le siège social de seize grandes entreprises, réalisant plus de dix millions d'euros de chiffre d'affaires[53].

Agriculture modifier

L'agriculture représente une part marginale dans l'économie de la commune. En 2013, elle ne comptait que trois agriculteurs exploitants (contre aucun en 2008)[INS 10] et douze emplois, soit 0,1 %[INS 10].

Le recensement agricole de 2010 faisait état de sept exploitations agricoles, contre huit en 2000 et onze en 1988[54].

La superficie agricole utilisée sur ces exploitations est de 69 hectares en 2010. Ces exploitations sont individuelles ; il n'existe aucun GAEC[54].

On trouve sur le territoire de la commune de nombreux jardins potagers privés, toutefois la pression démographique et foncière voit peu à peu se réduire la superficie de ces terrains.

Industrie modifier

L'industrie représente 619 emplois sur la commune (soit 6,8 %)[INS 11]

Commerce et services modifier

Le commerce représente la majorité des emplois dans la commune : 5 712 emplois (62,7 %) en 2013[INS 11].

La zone commerciale Plein Sud, à l'est du centre-ville, et bordée par les routes départementales 21 et 2009, comprend soixante boutiques, dont l'hypermarché Auchan[55].

Au sud de ce centre commercial, un fast-food à l'enseigne Burger King est implanté depuis 2017, à côté de Auchan Drive. Son installation était sujette à polémique. Le chantier, dont le permis de construire a été déposé en 2012[56], a été arrêté en 2016 en raison de sa non-conformité au code de l'urbanisme, le maire invoquant les conditions de circulation autour du restaurant, notamment concernant le drive[57]. Il ouvre finalement au public le 5 décembre 2017[58].

Tourisme modifier

Au , la commune comptait sept hôtels, totalisant 377 chambres : un hôtel trois étoiles, trois classés deux étoiles, deux classés une étoile et un autre non classé[INS 12].

Il n'existe aucun camping[INS 13], résidence de tourisme, village vacances ou autre hébergement collectif dans la commune[INS 14].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monument modifier

 
Menhir de La Pardieu.
  • Le menhir du Pont d'Aubière, dressé allée Bourbaki, au lieu-dit des Sauzes, fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques le [59].
  • Caves sur les coteaux dominant la ville. Elles ont été construites entre le XVIe siècle et la fin du XIXe et témoignent du passé viticole de la commune ; certaines sont encore utilisées pour l'affinage du fromage ou la conservation du vin. On dénombre environ 900 caves, accessibles par 180 entrées différentes[AUB 7].

Personnalités liées à la commune modifier

  • Christian Forestier (né à Aubière le 8 décembre 1944),ancien élève de l'école primaire Vercingétorix , président de l'université de Saint-Étienne, recteur des académies de Reims, Dijon, Créteil et Versailles, directeur des enseignements secondaires puis des enseignements supérieurs au ministère de l'Éducation nationale, directeur de cabinet de Jack Lang, administrateur général du CNAM, aujourd'hui président de la Fondation Santé des Étudiants de France et des ESPÉ de Versailles et Guyane et aussi président du comité d'organisation des concours « Un des meilleurs ouvriers de France ». Christian Forestier est commandeur de la Légion d'honneur et des palmes académiques. Il est le fils de Denise Geilhes née à Aubière (1922-1998) et de Auguste Forestier (1919-2015).
  • André Chassaigne (1950-), député de la cinquième circonscription du Puy-de-Dôme depuis 2002[60], a passé son enfance à Aubière.
  • Renaud Lavillenie, champion olympique de la perche et détenteur du record du monde à 6,16 m le , s'entraîne au stadium Jean-Pellez à Aubière.
  • Anna Livebardon (1910-2001), poétesse qui a reçu le Prix Auguste-Capdeville de l'Académie Française en 1982, est née à Aubière.
  • Victor Pachon (1867-1939), médecin et physiologiste français, inventeur d'un appareil destiné à mesurer la pression artérielle, est enterré à Aubière[61] où une rue porte son nom.

Héraldique modifier

  Blasonnement :
D'azur à la fasce d'or.

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

  • Jean-François Roche, Aubière, Joué-lès-Tours, A. Sutton, coll. « Mémoire en images », , 128 p. (ISBN 978-2-842-53243-7)
  • Commission Culture et loisirs du Conseil municipal d'Aubière, Aubière : hier, aujourd'hui, Aubière, la Mairie (Aubière), , 69 p. (BNF 35453158)
  • Racines aubiéroises : généalogie et histoire. Aubière : Cercle généalogique et historique d'Aubière, n°1 (1985) - n° 67 (2010). (ISSN 1253-4595).

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Au 1er tour des municipales de 2008, la liste de Christian Sinsard était de nuance communiste et s'appelait « Un souffle nouveau »[MIN 20]. Monique Guyot-Berini ayant été éliminée au 1er tour, la liste est renommée « La gauche unie », de nuance Union de la gauche[MIN 20].
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références modifier

Insee modifier

Dossier local établi par l'Insee :

  1. LOG T2 – Catégories et types de logements.
  2. LOG T7 – Résidences principales selon le statut d'occupation.
  3. FAM T1 – Ménages selon leur composition.
  4. FAM T3 – Composition des familles.
  5. EMP T1 – Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  6. EMP T5 – Emploi et activité.
  7. EMP T7 – Emplois selon la catégorie socioprofessionnelle en 2013.
  8. ACT T1 – Population de 15 ans ou plus ayant un emploi selon le statut en 2013.
  9. ACT T4 – Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone.
  10. a et b EMP T3 – Population de 15 à 64 ans selon la catégorie socioprofessionnelle.
  11. a et b EMP T8 – Emplois selon le secteur d'activité.
  12. TOU T1 – Nombre et capacité des hôtels au .
  13. TOU T2 – Nombre et capacité des campings au .
  14. TOU T3 – Nombre d'autres hébergements collectifs au .

Ministère de l'Intérieur modifier

  1. a et b « Résultats de l'élection présidentielle de 2002 », (consulté le ).
  2. a et b « Résultats de l'élection présidentielle de 2007 », (consulté le ).
  3. a et b « Résultats de l'élection présidentielle de 2012 » (consulté le ).
  4. a et b « Résultats des élections législatives de 2002 » (consulté le ).
  5. « Résultats des élections législatives de 2002 - 2e circonscription du Puy-de-Dôme » (consulté le ).
  6. a et b « Résultats des élections législatives de 2007 » (consulté le ).
  7. « Résultats des élections législatives de 2007 - 2e circonscription du Puy-de-Dôme » (consulté le ).
  8. a et b « Résultats des élections législatives de 2012 » (consulté le ).
  9. « Résultats des élections législatives de 2012 - 4e circonscription du Puy-de-Dôme » (consulté le ).
  10. a et b « Résultats des élections européennes de 2004 ».
  11. a et b « Résultats des élections européennes de 2009 ».
  12. a et b « Résultats des élections européennes de 2014 » (consulté le ).
  13. « Résultats des élections régionales de 2004 ».
  14. « Résultats des élections régionales de 2010 ».
  15. « Résultats des élections régionales de 2015 » (consulté le ).
  16. a et b « Résultats des élections cantonales de 2008 » (consulté le ).
  17. « Résultats des élections cantonales de 2008 - canton d'Aubière » (consulté le ).
  18. a et b « Résultats des élections départementales de 2015 », sur le site Élections (consulté le ).
  19. a et b « Résultats des élections départementales 2015 - canton d'Aubière », sur le site Élections (consulté le ).
  20. a b c d et e « Résultats des élections municipales de 2008 - Listes » (consulté le ).
  21. a b et c « Résultats des élections municipales de 2008 » (consulté le ).
  22. a b et c « Résultats des élections municipales de 2014 - Listes » (consulté le ).
  23. a b et c « Résultats des élections municipales de 2014 » (consulté le ).

Site de la mairie modifier

  1. a b c d e f g h i j et k « Agenda 21 : Un projet pour le territoire »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Cadre de Vie & Environnement (consulté le ).
  2. « Plan Local d'Urbanisme » (consulté le ).
  3. « Grevenmacher » (consulté le ).
  4. « Déchetterie » (consulté le ).
  5. a et b « Les espaces verts » (consulté le ).
  6. « Foire de la Saint-Loup »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  7. « Le site des caves » (consulté le ).

Autres références modifier

  1. « Aubière »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Lion 1906.
  2. « Orthodromie entre Aubière et Clermont-Ferrand »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Lion 1906.
  3. a b et c Carte d'Aubière sur Géoportail.
  4. « Répertoire géographique des communes », Institut national de l'information géographique et forestière.
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Aubière et Clermont-Ferrand », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Clermont-Ferrand », sur la commune de Clermont-Ferrand - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Clermont-Ferrand », sur la commune de Clermont-Ferrand - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Unité urbaine 2020 de Clermont-Ferrand », sur insee.fr (consulté le ).
  15. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Clermont-Ferrand », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  19. a b c et d « Commune d'Aubière (63014) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  21. « SCoT du Grand Clermont. Rapport de présentation » [PDF], Grand Clermont (consulté le ).
  22. « Le PLU de la métropole », sur clermontmetropole.eu, Clermont Auvergne Métropole (consulté le ).
  23. « Observatoire national des aménagements – Aubière », sur Voirie pour tous, (consulté le ).
  24. a b c et d « Rapport »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur georisques.gouv.fr, Ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
  25. a b et c « Dossier départemental sur les risques majeurs dans le Puy-de-Dôme » [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
  26. « Arrêté préfectoral d'approbation du Plan de Prévention des Risques Naturels Prévisibles : Risque Inondation sur le territoire des communes de Aubière, Aulnat, Clermont-Ferrand, Beaumont et Romagnat pour les risques liés à l'Artière et son affluent la Gazelle. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
  27. a et b « Information communale sur les risques majeurs »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], sur macommune.prim.net, Ville d'Aubière, (consulté le ).
  28. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  29. « Clermont Auvergne Métropole (No SIREN : 246300701) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
  30. « Découpage électoral du Puy-de-Dôme », sur Politiquemania (consulté le ).
  31. Loi no 2013-403 du relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51, et son décret d'application no 2013-938 du .
  32. « Election des conseillers municipaux et du maire »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de la DGCL.
  33. Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  34. a b et c « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  35. a et b Fabrice Mina, « Sylvain Casildas devient le nouveau maire d'Aubière (Puy-de-Dôme) mais l'opposition a déposé un recours », La Montagne, (consulté le ).
  36. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
  37. Philippe Cros, « Le maire de Clermont-Ferrand a été réélu à la tête de Clermont Auvergne Métropole », La Montagne, (consulté le ).
  38. « Assainissement », sur clermontmetropole.eu, Clermont Auvergne Métropole (consulté le ).
  39. « Assainissement Non Collectif », sur clermontmetropole.eu, Clermont Auvergne Métropole (consulté le ).
  40. a b et c Annuaire des établissements scolaires de la commune d'Aubière, site du Ministère de l'Éducation nationale (consulté le 12 octobre 2013).
  41. « SECTORISATION - DEPARTEMENT du PUY-DE-DÔME » [PDF], Direction des services départementaux de l'Éducation nationale du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
  42. « Sectorisation des lycées - Département du Puy-de-Dôme » [PDF], Direction des services départementaux de l'Éducation nationale du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
  43. a et b « Chiffres clés », Université Blaise-Pascal (consulté le ).
  44. « Plan d'accès », Université Blaise-Pascal (consulté le ).
  45. « Liste des juridictions compétentes pour une commune », Ministère de la Justice (consulté le ).
  46. « Aubière (63170) », sur habitants.fr, SARL Patagos (consulté le ).
  47. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  48. « Décret no 2015-379 du modifiant l'annexe au décret no 2003-561 du 23 juin 2003 portant répartition des communes pour les besoins du recensement de la population », sur Légifrance (consulté le ).
  49. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  50. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Aubière (63014) », (consulté le ).
  51. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Puy-de-Dôme (63) », (consulté le ).
  52. Revenus fiscaux localisés des ménages [zip], Insee, données 2011.
  53. « Créer des listes personnalisées d'entreprises avec Verif.com », sur verif.com (consulté le ).
  54. a et b Résultats du recensement agricole (cadrage) sur le site du ministère de l'Agriculture.
  55. Site du centre commercial Plein Sud (consulté le 21 juillet 2015).
  56. Claudie Hamon et Eric Le Bihan, « Info France Bleu : médiation de la préfecture pour le Burger King d'Aubière », sur francebleu.fr, France Bleu Pays d'Auvergne, (consulté le ).
  57. Alexandre Chatenet, « Les travaux du Burger King à Aubière suspendus », sur La Montagne, (consulté le ).
  58. « Le Burger King d'Aubière est officiellement ouvert », sur La Montagne, (consulté le ).
  59. Notice no PA00091873, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture. Seul monument d'Aubière faisant l'objet d'une protection.
  60. « M. André Chassaigne », Assemblée nationale (consulté le ).
  61. Georges Fraisse, « Victor Pachon », sur cgha.free.fr, Cercle Généalogique et Historique d'Aubière, (consulté le ).