Arrêt Fraisse

jugement

Arrêt Fraisse
Titre Arrêt Fraisse
Pays Drapeau de la France France
Tribunal (fr) Cour de cassation
(Assemblée plénière)
Date
Recours Pourvoi en cassation
Détails juridiques
Territoire d’application France
Branche Hiérarchie des normes en droit français
Citation « la suprématie conférée aux engagements internationaux ne s'appliquant pas dans l’ordre interne aux dispositions de nature constitutionnelle, le moyen tiré de ce que les dispositions de l’article 188 de la loi organique seraient contraires au Pacte international relatif aux droits civils et politiques et à la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales doit être écarté »
Voir aussi

L'arrêt Fraisse est une décision importante de l'assemblée plénière de la Cour de cassation, prononcée le , relative à la hiérarchie des normes.

La question est de déterminer si un traité international (ici : le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et la Convention européenne des droits de l'homme) a une valeur supérieure ou inférieure aux normes constitutionnelles françaises.

La Cour de cassation considère que la suprématie conférée aux engagements internationaux sur les lois par l'article 55 de la Constitution du 4 octobre 1958 ne s'applique pas, dans l’ordre interne, aux dispositions de nature constitutionnelle.

Autrement dit, en droit interne, la Constitution et le bloc de constitutionnalité ont une valeur juridique supérieure aux traités internationaux.

Jurisprudence administrative modifier

Dans un « arrêt Sarran » du , le Conseil d'État avait, en des termes identiques, consacré la même solution.

Jurisprudence européenne modifier

  • Arrêt Costa contre ENEL : primauté du droit communautaire sur toute norme de droit interne des États-membres, même constitutionnelle.

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier