Armée indigène
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l'Armée Indigène lors de la Bataille de Vertière le 18 novembre 1803

Création 1802
Pays Haïti (ancienne Saint-Domingue)
Allégeance HaitiVoir et modifier les données sur Wikidata
Type Armée
Guerres Révolution haïtienne
Batailles Vertières
Commandant Jean-Jacques Dessalines
François Capois

L'Armée indigène est formée à l'automne 1802, à la fin de la guerre d'indépendance haïtienne[1],[2]. Dans un premier temps, elle se proclame « Armée des Incas », puis se rebaptise « Armée indigène » ou « Armée des Indigènes » à l'été 1803[1],[2]. Elle se dote d'un drapeau le 18 mai 1803[1].

Commandée par Jean-Jacques Dessalines[1] et constituée principalement d'anciens esclaves, elle défait le corps expéditionnaire envoyé par Napoléon Bonaparte à la bataille de Vertières, le [3].

L'issue de cette bataille conduit à la capitulation de l’armée française, à l’indépendance d’Haïti et à la perte de la colonie la plus grande et plus lucrative de l’empire colonial français de l’époque[4].

L'Armée indigène bénéfice également du soutien de la Grande-Bretagne[5], qui reprend les armes contre la France au printemps 1803[1]. Le 23 juin 1803, Dessalines annonce au gouverneur de Jamaïque la séparation de Saint-Domingue d'avec la France : « C'est au nom de ce peuple lassé d'humiliation, que j'ai l'honneur d'Instruire Votre Excellence, que tous les liens qui attachaient Saint-Domingue à la France sont rompus »[1]. Les Britanniques bloquent alors les ports de l'île et fournissent des armes et peut-être des vêtements à l'Armée indigène[5].

Notes et références modifier

  1. a b c d e et f Le Glaunec 2014, p. 47-48.
  2. a et b Le Glaunec 2014, p. 56.
  3. Jean Alix René, « L’Armée indigène : La Défaite de Napoléon en Haïti by Jean-Pierre Le Glaunec (review) », Journal of Haitian Studies, vol. 21, no 2,‎ , p. 376–379 (ISSN 2333-7311, DOI 10.1353/jhs.2016.0006, lire en ligne, consulté le )
  4. Nathalie Batraville, « Le Glaunec, Jean-Pierre, L’armée indigène : la défaite de Napoléon en Haïti, Montréal, Lux Éditeur, 2014, 288 pages », Revue d’histoire de l’Amérique française, vol. 70, no 3,‎ , p. 112–116 (ISSN 0035-2357 et 1492-1383, DOI 10.7202/1039530ar, lire en ligne, consulté le )
  5. a et b Le Glaunec 2014, p. 68.

Bibliographie modifier