Arcy-sur-Cure

commune française du département de l'Yonne

Arcy-sur-Cure
Arcy-sur-Cure
Ponts sur la Cure,
avant la Première Guerre mondiale.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Yonne
Arrondissement Avallon
Intercommunalité Communauté de communes Avallon - Vézelay - Morvan
Maire
Mandat
Olivier Bertrand
2020-2026
Code postal 89270
Code commune 89015
Démographie
Population
municipale
477 hab. (2021 en diminution de 2,25 % par rapport à 2015)
Densité 18 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 36′ 14″ nord, 3° 45′ 41″ est
Altitude Min. 121 m
Max. 301 m
Superficie 26,33 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Avallon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Joux-la-Ville
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Arcy-sur-Cure
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Arcy-sur-Cure
Liens
Site web https://arcy-sur-cure.fr/fr/

Arcy-sur-Cure est une commune française située dans le département de l'Yonne, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Les grottes d'Arcy-sur-Cure sont mondialement renommées depuis le début du XXe siècle dans le milieu de l'archéologie, dans un premier temps pour leurs fossiles et leur industrie couvrant un vaste éventail de cultures préhistoriques et historique depuis les néandertaliens jusqu'au Moyen Âge ; et depuis 1990 pour les peintures de la Grande grotte, les plus anciennes d'Europe à être encore visitables.

Géographie modifier

Description modifier

Arcy se trouve dans le sud du département de l'Yonne, à 32 km au sud d'Auxerre et 21 km au nord-ouest d'Avallon[1].

Arcy est dans la proche périphérie du Morvan : le parc naturel régional du Morvan commence à Asquins (jouxtant Vézelay) à 17 km au sud[1].

La commune, qui atteint presque 11 km dans sa plus grande longueur 3,9 km dans sa plus grande largeur, s'étire dans le sens nord-est/sud-ouest[2].

Communes voisines modifier

Dans la figure qui suit, les distances données sont celles à vol d'oiseau et le nombre d'habitants pour chaque ville apparaît en plaçant la souris sur le point représentant la ville. Les noms en gras sont ceux des communes limitrophes ; Arcy-sur-Cure en a neuf :

 
Distances et positions relatives des communes voisines
 Arcy-sur-Cure
 Blannay (8,4km)
 Montillot (9,8km)
 Brosses (9,1km)
 Sery (6km)
 
Vermenton (7,2km)

Hydrographie modifier

La commune est traversée dans son milieu par la Cure, qui coule dans le sens général sud-est/nord-ouest - mais qui, à son entrée sur Arcy, forme son dernier grand méandre à sa sortie du Morvan. Les grottes d'Arcy se trouvent dans ce méandre.

C'est le seul cours d'eau sur la commune[2].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 726 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Merry-sur-Yonne », sur la commune de Merry-sur-Yonne à 10 km à vol d'oiseau[5], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 776,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −22 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Arcy-sur-Cure est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[10],[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avallon, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 74 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,9 %), terres arables (39,9 %), prairies (4,9 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,8 %), zones urbanisées (1,6 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Hameaux modifier

La commune inclut beaucoup de lieux-dits mais peu de hameaux. Dans la partie sud de la commune - côté rive gauche de la Cure -, le manoir du Chastenay et les maisons voisines se trouvent près de la rivière en amont d'Arcy. Le seul autre hameau est Lac Sauvin, isolé d'Arcy sur la route de Montillot au sud. Dans la partie nord de la commune en rive droite, se trouvent le Moulin à l'entrée de la Cure dans Arcy ; le Faîte de l'Orme en bordure du bourg côté Est ; et le Beugnon à 4 km au nord d'Arcy[2].

Voies de communication modifier

La D 606 (ancienne nationale 6) traverse la commune en suivant la vallée de la Cure.
La départementale D 950 traverse la partie sud de la commune, reliant Courson-les-Carrières et la RN 151 (24 km à l'ouest) avec Voutenay et la D 606[2],[1].
La D 332 traverse la pointe nord de la commune sur quelque 2,5 km. Sur Arcy, elle emprunte le tracé de l'ancienne route royale dite « route Napoléon »[2].

L'accès le plus proche de l'autoroute A6 est la sortie 21 (Nitry) à 17 kilomètres[1].

La gare d'Arcy-sur-Cure est desservie par la ligne de Cravant - Bazarnes à Dracy-Saint-Loup.

L'aérodrome d'Avallon est à 20 km, l'aérodrome d'Auxerre-Branches (plus grand que le précédent) à 40 km[2],[1].

Toponymie modifier

Histoire modifier

Préhistoire modifier

Les grottes d'Arcy-sur-Cure sont un haut lieu préhistorique. Elles ont été occupées depuis 200 000 ans. La cavité principale, dite Grande grotte, traverse la colline ; une grande quantité de peintures murales datées d'environ 28 000 ans y ont été découvertes en 1990, malheureusement en grande partie effacées par des lavages répétés avec une solution d'acide chlorhydrique avant 1990. Les vestiges de la grotte du Renne ont permis d'affirmer pour la première fois que les néandertaliens étaient les auteurs d'objets ornementaux, porteurs de symbolisme. La grotte de la Hyène a livré des vestiges de Néandertaliens. La grotte du Cheval recèle des gravures datées d'au moins 40 000 ans. La grotte des Fées est la plus longue grotte connue de l'Yonne. C'est à Arcy que l'ethnopréhistorien André Leroi-Gourhan a mis au point sa méthode de fouilles rigoureuses, en contraste avec les habitudes jusqu'alors, et que sa femme Arlette Leroi-Gourhan pionnière de la paléopalynologie, a commencé sa carrière.

En remontant le cours de la rivière depuis le bourg en direction des grottes, on rencontre le lieu-dit les Girelles dans le creux de la dernière anse du méandre de la Cure[16]. Cet endroit a livré vers la fin du XIXe siècle de nombreuses tuiles, poteries et mosaïques, de lourds tuyaux et des inscriptions. Les mêmes tuiles et poteries se retrouvent dans le camp de la Côte de Char au sommet des grottes de Saint-Moré[17].

En 1875, au sud du hameau de Beugnon, un assortiment d'objets en bronze a été mis au jour, composé d'une vingtaine de haches avec ou sans douille, de pointes de lances, de couteaux, de rondelles avec anneau, de faucilles, et notamment de lingots de bronze ronds massifs destinés à la fonte[18].

Antiquité modifier

La via Agrippa de l'Océan passait sur l'actuel territoire de la commune, traversant la partie sud dans le sens nord-ouest/sud-est en direction du gué de Saint-Moré[2].

Arcy était aux confins du territoire des Éduens : le milliaire de Prégilbert, une borne milliaire découverte en 1878 sur la voie Agrippa à Prégilbert, à 10 km au nord-ouest d'Arcy, au confluent de la Cure et de l'Yonne, marquait la limite nord de leur territoire[19],[N 1].

Entre la rivière et la grotte des Fées (qui est à moins de 5 m au-dessus du niveau actuel de la rivière), l'abbé Parat a trouvé un mur gallo-romain qui fermait le seuil de la grotte ; sous ce mur, un chemin surélevé au-dessus de la rivière et au même niveau que les champs sur l'autre rive ; et les signes d'un remblai du bas de l'escarpement à un endroit où les éboulements n'avaient pas formé de chemin. Les blocs servant à ce remblai proviennent de la carrière antique de la Roche Taillée toute proche, un peu plus haut dans le même escarpement ; Parat pense que les pierres taillées dans la carrière étaient glissées le long de la pente jusqu'à ce chemin, plutôt que de les sortir en les montant jusqu'en haut de la falaise[20]. La pierre de cette carrière est du calcaire corallien blanc tendre, gélif, à oolithes assez grossières, de dureté très variable ; il contient en assez grand nombre des fossiles, principalement de polypiers et diffère notablement de la pierre des sarcophages de Quarré-les-Tombes[21].

Près du lieu-dit les Girelles, à gauche du chemin qui mène aux grottes, une villa romaine[22],[N 2] a été occupée de l’époque augustéenne au haut Moyen Âge avec un faste particulier au cours du IVe siècle[23]. L'abbé Poulaine (curé de Voutenay et historien à ses heures) y a récolté plusieurs vases très bien conservés, dont une grande amphore qui contenait deux pièces d'or d'Honorius (393-423)[24].
Trois autres villae sont connues : les Chaillots ; la Laume, où l’abbé Parat a trouvé des vestiges d’époque romaine et mentionne une maison forte du XIIe siècle ; et un gros établissement à l'emplacement même du village en rive droite, occupé lui aussi de l’époque augustéenne au haut Moyen Âge[23]. Des sarcophages et au moins une ciste ont aussi été retrouvés dans le village, contenant plusieurs bijoux variés[25].

Moyen Âge modifier

Une nécropole mérovingienne, utilisée du début du VIe siècle jusqu'à la fin du VIIIe siècle, a été trouvée au tournant du XXe siècle[26],[27] au lieu-dit le Haut du Faîte de l’Orme au nord de la gare d'Arcy[2]. Les cercueils en pierre, orientés vers l’est, apparaissent dès 40 cm de profondeur. L'un d'eux, une ciste (caisse formée de dalles de pierres rapprochées et recouvertes), a livré les ossements en grande partie rongés d'un adulte et d'un enfant, avec une agrafe elliptique épaisse en bronze et un bracelet en perles[28] dont la manufacture est tout à fait semblable à celle des colliers et bracelets des nécropoles mérovingiennes de Guéprey (Orne), de Luzicau près de Lizy (Aisne) et de Charnay (Saône-et-Loire)[29].

On a la trace d'un Jean de Lys, seigneur vers 1349 (date de construction du premier manoir du Chastenay). La seigneurie est ensuite contrôlée notamment par une famille nommée d'Aulnay, dont on connaît au moins les seigneurs suivants :

  • Claude d'Aulnay († 1483), écuyer, seigneur de Lys, de Malfontaine et d'Arcy ;
  • Claude d'Aulnay († après 1547), son fils, écuyer, seigneur d'Arcy et de Quincerot ;
  • Edme d'Aulnay († entre 1572 et 1576), son fils, seigneur d'Arcy et de Courçon-le-Châtel.

Arcy, au seizième siècle, était divisé en cinq seigneuries : Antoine d'Aulnay était seigneur du Châtenay ; Edme François Destut d'Assay, aïeul du propriétaire des grottes, était seigneur du Vaux-Sainte-Marie ; Hector François d'Aulnay, titré Comte, était Seigneur d'Arcy ; René d'Aulnay possédait le fort de Digogne (refuge des huguenots) et Samuel d'Aulnay était Seigneur de Louze. Les seigneuries furent réduites à deux au XVIIe siècle[30].

Un terrier de 1565 constate que les Seigneurs d'Arcy avaient le droit de prendre le quinzième des récoltes de leurs vassaux ; ils avaient encore d'autres privilèges, tels que ceux de retrait et de cens, et ils pouvaient encore exiger à chaque mariage qui avait lieu, que l'épouse leur apportât une poule et une douzaine de beignets. En 1767, époque de la reconstruction du château d'Arcy, les retrayants (ayant le droit de se réfugier au château en cas de danger) furent assujettis à extraire et charroyer gratuitement toute la pierre de taille employée à sa construction[30]. La seigneurie principale appartenait alors à la famille de Culon d'Arcy, qui se titrait comte. Le château passa par mariage aux Devezeau de Rancogne, puis fut acquis en 1833 par Charles Esprit Marie de La Bourdonnaye de Blossac (1753-1840), dernier intendant de Soissons, émigré, comte-pair en 1819, esprit chicanier et ultra légitimiste, qui ne semble pas avoir su se faire davantage aimer des habitants que ses prédécesseurs ; il est mort à Arcy, âgé de 86 ans, ayant eu 8 enfants de ses deux mariages[31]. En 1905, la propriété appartenait à Joseph de Vieuxchamps[32].

Politique et administration modifier

Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 2005 En cours
(au 25 novembre 2021)
Olivier Bertrand DVD Agriculteur
Réélu pour le mandat 2020-2026[33]

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[35].

En 2021, la commune comptait 477 habitants[Note 4], en diminution de 2,25 % par rapport à 2015 (Yonne : −2,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 6081 3971 4591 5491 5081 4401 4951 5151 528
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5021 5541 5251 4581 3491 3411 3351 3081 189
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0621 009884707708649607643561
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
510518509527503449502509490
2017 2021 - - - - - - -
484477-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • Manoir du Chastenay, construit vers 1549, sur l'emplacement d'un ancien manoir construit vers 1349, avec ajouts au XVIIIe siècle, propriété privée. Protection sélective : 1°) façades et toitures du manoir (sauf l'aile est) classées au titre des monuments historiques par arrêté du 11 octobre 1971 ; 2°) façades et toitures des dépendances, et vestiges de l'enceinte inscrits sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 11 octobre 1971.
  • Château d'Arcy-sur-Cure, bâti sur la rive gauche, à flanc de coteau, en aval du manoir du Chastenay ; il fut reconstruit après 1767 dans le style Louis XVI par la famille Culon d'Arcy « sous la direction d'un architecte de Paris »[30], qui pourrait être Edme Verniquet. Un château plus ancien (14-15e siècle, avec tours), parfois appelé château Jacquot, existait à proximité, et servait de communs au château moderne, mais il est tombé de vétusté dans les années 1990.
  • Église paroissiale Saint-Martin, dans le bourg, construite au XIIIe siècle, avec des ajouts aux XVe, XVe et XIXe siècles[Quoi ?], propriété de la commune. Non protégée par les Monuments historiques.
  • Chapelle Saint-Roch, au lieudit le Beugnon, construite vers 1545, propriété de la commune. Inscrite sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 10 novembre 1976.
  • Chapelle Sainte-Reine, au lieudit le Lac Sauvin, construite vers 1692, propriété de la commune, inscrite à l'inventaire du patrimoine [38], elle abrite une fresque de l'Adoration des Bergers réalisée en 1901 par le peintre Georges Sauveur Maury[39].
  • Chapelle de la Vierge, au lieudit le Val-Sainte-Marie, construite dans la seconde moitié du XVIIe siècle, propriété de la commune. Non protégée par les Monuments historiques.
  • Le GR13, reliant Fontainebleau (Seine-et-Marne) et Bourbon-Lancy (Saône-et-Loire), traverse la commune en suivant la vallée de la Cure[2].

Personnalités liées à la commune modifier

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Cette borne milliaire, conservée au musée d'Auxerre, a été édifiée en 261 avec une dédicace à l'empereur gaulois Postume (260-269) :

    « A l'empereur Caesar Marcus Cassianus Latinus Postumus, le Pieux, l'heureux, l’invaincu, Auguste, grand Pontife, grand vainqueur des Germains avec la puissance tribunicienne, Consul par deux fois, Père de la Patrie, aux limites des Éduens, à 72 000 pas d'Autun  »

    — « Sens et le Sénonais antique et médiéval - Les routes », sur agendicum.com (consulté le ).

    .
  2. « Les Girelles, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées.
Notes sur la population
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. a b c d et e « Arcy-sur-Cure », sur google.fr/maps.
    Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran) - cliquer sur "itinéraires".
  2. a b c d e f g h et i « Arcy-sur-Cure, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Arcy-sur-Cure et Merry-sur-Yonne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Merry-sur-Yonne », sur la commune de Merry-sur-Yonne - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Merry-sur-Yonne », sur la commune de Merry-sur-Yonne - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Avallon », sur insee.fr (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. « Hameau des Girelles, carte interactive » sur Géoportail..
  17. Mr Bonneville, « Exploration nouvelle aux grottes de Saint-Moré », dans le bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de l’Yonne, première partie : Sciences historiques, vol. 30, t. 10 de la 2e série, (lire en ligne), p. 183.
  18. Hippolyte Marlot, « L'Auxois dans les temps préhistoriques », Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de Semur (Côte-d'Or),‎ , p. 43 (lire en ligne, consulté le ) (ou lire sur Gallica).
  19. Alain Bataille, Pascal Dibie, Jean-Pierre Fontaine, Jean-Charles Guillaume, Jean-Paul Moreau, Ferdinand Pavy, Line Skorka, Gérard Taverdet et Marcel Vigreux (préf. Henri de Raincourt), Yonne, Paris, Bonneton, , 428 p. (ISBN 978-2-86253-124-3, BNF 35513692), p. 25.
  20. Abbé Parat, « Glanures archéologiques de Saint-Moré et d'Arcy, sépultures gallo-romaines et mérovingiennes (premières glanures) » (en deux parties), Bulletin de la soc. des sc. hist. et nat. de l'Yonne, t. 51,‎ , p. 19-26 (lire en ligne, consulté le ), p. 25.
  21. Abbé F. Poulaine (Fonds régional : Bourgogne), Les Tombeaux en pierre des vallées de la Cure et du Cousin (Yonne) (monographie imprimée), Paris, éd. Ernest Leroux, coll. « Revue archéologique », , 24 p. (lire en ligne), p. 7.
  22. Abbé Parat, « Le guide des grottes d’Arcy et de Saint-Moré », Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne, vol. 51 (1er de la 4e série) « Deuxième partie - Sciences physiques et naturelles »,‎ , p. 27-48 (lire en ligne, consulté le ), p. 31.
  23. a et b (2008) Pierre Nouvel, « La vallée de la Cure à l'époque gallo-romaine : Découvertes anciennes et apports des prospections aériennes et terrestres 1991-2008 », Bulletin de la Société d'Études d'Avallon, no 84,‎ , p. 14-43 (lire en ligne, consulté le ), p. 12.
  24. Abbé F. Poulaine (Fonds régional : Bourgogne), Les Tombeaux en pierre des vallées de la Cure et du Cousin (Yonne) (monographie imprimée), Paris, éd. Ernest Leroux, coll. « Revue archéologique », , 24 p. (lire en ligne), p. 22.
  25. Poulaine 1899, p. 23.
  26. (2011) Pierre Nouvel, « Les nécropoles du haut Moyen Âge en Avallonnais », Bulletin de la Société d’Études d’Avallon,‎ (lire en ligne [academia.edu], consulté le ), p. 24.
  27. Abbé Parat, « Histoire d'Arcy-sur-Cure depuis les temps les plus reculés » (en deux parties), Bulletin de la soc. des sc. hist. et nat. de l'Yonne, t. 67 et 68,‎ 1913 et 1914 (présentation en ligne). Cité dans Nouvel 2011, p. 24.
  28. Parat 1897, p. 23. Cité dans Nouvel 2011, p. 24.
  29. Parat 1897, p. 24. Pour Charnay-lès-Chalon, voir « Perle côtelée en melon », Encyclopédie des petits objets archéologiques.
  30. a b et c Briand, notaire, « Arcy-sur-Cure », Annuaire statistique du Département de l'Yonne, Auxerre, Reboul et Perriquet, vol. 2,‎ , p. 314
  31. Albert Révérend, Titres, anoblissements et pairies de la Restauration, vol. 4, Paris, Champion, , p. 109
  32. D'après une carte postale ancienne.
  33. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
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