Arago (bateau)

navire de guerre

Arago
illustration de Arago (bateau)
L’Arago dans le port de Toulon

Type Patrouilleur de service public
Classe Lapérouse
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Chantier naval Chantiers de l'Atlantique, Saint-Nazaire, France
Quille posée
Lancement
Armé
Statut En service
Équipage
Équipage 3 officiers - 14 officiers mariniers - 13 quartiers-maîtres et matelots
Caractéristiques techniques
Longueur 59 m
Maître-bau 10,90 m
Tirant d'eau 3,63 m
Tirant d'air 21,40 m
Déplacement 830 t - 970 t
Propulsion 2 moteurs diesels SACM-Wärtsilä - 2 hélices
Puissance 1840 kW
Vitesse 12 nœuds
Caractéristiques militaires
Armement 2 mitrailleuses de 12,7 mm
Électronique 1 radar DRBN-38 - 1 radar Furuno - Système de transmissions par satellite Inmarsat
Rayon d'action 5 200 milles à 12 nœuds
Carrière
Pavillon France
Port d'attache Fare Ute (Papeete) depuis 2011
Indicatif P675

L’Arago (numéro de coque P675) est un patrouilleur de service public français de type Lapérouse.

Historique modifier

Il est basé à Fare Ute (Papeete) en Polynésie française depuis 2011.

Il s'agit d'un retour aux sources pour ce navire qui, initialement, œuvrait dans le Pacifique pour le service hydrographique et océanographique de la Marine. Il a été reconverti dans sa fonction actuelle en 2002, date à laquelle il était basé à Toulon. Il est parrainé par l'île de Nuku Hiva depuis 1993[1] et la ville de Cannes depuis juin 2004.

En 2018, il était prévu qu'il soit désarmé en 2022[2]. Cependant, en octobre 2020 la ministre des armées Florence Parly décide de retarder son retrait du service, alors fixé à 2021, car le premier des deux patrouilleurs Outre-mer (POM) qui doit le remplacer n'arrivera pas à Papeete avant l'année 2023. Comme l'a prouvé une analyse technique réalisée par la Marine nationale, l'Arago sera encore capable d'assurer ses missions jusqu'en 2024, date à laquelle il sera enfin désarmé[3].

Équipement modifier

Armement modifier

Le navire est équipé de deux mitrailleuses de calibre 12,7 mm.

Électronique modifier

Il dispose de deux radars (de type DRBN-38 et Furuno) et d'un système de transmissions par satellite de type Inmarsat. Il est aussi équipé de plusieurs systèmes GPS ainsi que des équipements de navigation tels qu'un compas gyroscopique, un sondeur et des récepteurs NAVTEX et météo.

Missions modifier

Les missions de l’Arago sont : « le sauvetage des personnes, la sécurité et la surveillance de la navigation, l'information des navigateurs, la sécurité des loisirs nautiques, la lutte contre les mouvements illicites, l'assistance aux pêches et contrôles, le maintien de l'ordre en mer, la lutte contre la pollution »[4].

Service modifier

Il porte sur sa proue le marquage AEM (Action de l'État en Mer) [5], les trois bandes inclinées bleu, blanc, rouge. Ces lignes ont depuis lors disparu.

Notes et références modifier

  1. « Arrivée du patrouilleur Arago à Tahiti », sur tahitipresse.pf, (consulté le ).
  2. Vincent Groizeleau, « Papeete : Le patrouilleur Arago sera remplacé par un POM en 2022 », sur Mer et Marine, (consulté le ).
  3. La Rédaction, « Prolongation du patrouilleur Arago en Polynésie française jusqu’en 2024 », sur Ministère des Armées, (consulté le ).
  4. Missions tirés de la fiche du bateau sur le site de la Marine nationale.
  5. Service public : Le marquage AEM.

Voir aussi modifier

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