Arènes de Teruel
Les Arènes de Teruel en Aragon sont des arènes pour les courses de taureaux bâties en style néomudéjar. L'édifice a été construit en 1934.
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Juan Antonio Muñoz Gómez (d) |
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| Coordonnées |
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Histoire modifier
En 1933 a été détruite l'ancienne plaza de toros bâtie en 1850 et qui se trouvait sur la route d'Alcañiz[1]. Ce bâtiment avait été déclaré en ruines en 1929.
Les nouvelles arènes, dont la construction s'est achevé en 1934, ont été financées par la Mairie de Teruel (qui a réglé 50 % du coût, en restant aussi propriétaire de la place), la Chambre de commerce et une souscription populaire, en montant le total à 300.000 pesetas[2],[3].
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Le premier locataire a été le torero Domingo González Mateos. L'inauguration, le 30 mai 1935, a été réalisée pendant les fêtes patronales de San Fernando[3].
Pendant la Guerre civile espagnole, les Arènes, comme toute la ville, fut le terrain de la bataille de Teruel, c'est pourquoi l'activité taurine y a été suspendue entre 1937 et 1939[4]. Dans les Arènes ont eu lieu quelques combats, causant quelques dommages. Le bâtiment a aussi servi de camp de concentration utilisé par les deux parties[5],[6],[7],[8]. Après la guerre les spectacles taurins sont revenus.
En 2010, pour le 75ème anniversaire des Arènes, ont eu lieu une série d'activités culturelles et taurines, ainsi que des travaux d'entretien[2].
Le 9 juillet 2016 le torero espagnol Víctor Barrio meurt dans l'infirmerie des Arènes à cause d'une blessure mortelle pendant une corrida[9],[10]. Après le fatal événement on a proposé de changer le nom des Arènes en hommage au torero mort, mais ce ne fut pas réalisé, même si on a placé une plaque en honneur du torero[11],[12].
Description modifier
Le bâtiment est bâti en style néomudéjar en briques. Le diamètre du ruedo est de cinquante mètres et il y a une capacité de 6.407 spectateurs (balcons compris). Il y a deux tours dans sa façade[3].
Dans l'enceinte s'est aussi installé le Musée de la Vaquilla[13],[14],[15].
Fêtes et activités modifier
En juillet, pendant la fête de la Vaquilla de l'Ange, est célébrée la Foire de l'Ange[16],[17]. Ainsi, l'enceinte taurine est l'endroit où les clubs de la ville se réunissent pour réaliser un goûter qui marque le début des fêtes locales[18],[19].
Outre des événements taurins, les Arènes servent de scène pour d'autres activités, comme des concerts musicaux, ou des tournois médiévaux, célébrés en l'honneur aux Mariages d'Isabel de Segura, une reconstitution historique des Amants de Teruel se tenant au mois de février[20],[21],[22],[23],[24].
Articles connexes modifier
Références modifier
- (es) Pedro Pruneda, Crónica de la provincia de Teruel, (ISBN 9788497618090, lire en ligne), p. 34
- (es) « La Plaza de Toros de Teruel celebrará este año su 75 aniversario con charlas, libros y exposiciones », sur www.20minutos.es - Últimas Noticias, (consulté le ).
- (es) « Setenta y cinco aniversario de la plaza de toros de teruel. », sur Eco de Teruel, (consulté le ).
- (es) Concha Lomba et Pedro Rújula, Historia de la Universidad de Zaragoza, 21 de diciembre de 2016 (ISBN 9788416515660, lire en ligne), p. 445
- (es) Fuensanta Escudero Andújar, Lo cuentan como lo han vivido: república, guerra y represión en Murcia, (ISBN 9788483711729, lire en ligne), p. 238
- (es) Emilio Majuelo Gil, La generación del sacrificio. Ricardo Zabalza 1898-1940, (ISBN 9788481365160, lire en ligne), p. 221
- (es) Gonzalo Vidal Tur, Persecución religiosa: provincia de Alicante, 1936-1939, (lire en ligne), p. 50
- (es) Andrés Irujo Ollo et A. de Lizarra, Los vascos y la República Española: contribución a la historia de la Guerra Civil, 1936-1939, (ISBN 9788481363128, lire en ligne), p. 227
- (es) Antonio Lorca, « Muere el torero Víctor Barrio tras sufrir una cornada », El País, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) « Víctor Barrio muere tras una brutal cornada en el pecho », El Mundo, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) « Piden que la plaza de Teruel lleve el nombre de Víctor Barrio », El Mundo, (lire en ligne, consulté le ).
- « cultoro.es/actualidad/2017/7/2… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- (es) « La nueva temporada del Museo de la Vaquilla de Teruel se inaugura hoy, con mejoras en el espacio expositivo », sur europapress.es, Europa Press Aragón, (consulté le ).
- Ana Bardají Benabarre, « La plaza de toros de Teruel, monumento de visita obligada », www.aragondigital.es, 30 de mayo de 2012 (consulté le )
- (es) EL PERIÓDICO, « El Museo de la Vaquilla, en la plaza de toros, reabre sus puertas mañana », sur elperiodicodearagon.com, El Periódico de Aragón, (consulté le ).
- (es) « Avanzamos los carteles de la Feria Taurina del Angel », sur Eco de Teruel, (consulté le ).
- « Teruel presenta los carteles de la Feria del Ángel », heraldo.es, 13 de junio de 2018 (consulté le )
- Ana Bardají Benabarre, « Color y música en la tradicional merienda de la plaza de toros », www.aragondigital.es, 8 de julio de 2012 (consulté le )
- María Ángeles Moreno, « Discomóvil y baño en la fuente para desquitarse de no poder merendar », heraldo.es, 13 de julio de 2015 (consulté le )
- « Las entradas para el concierto de Raphael salen este jueves a la venta », heraldo.es, 1 de marzo de 2017 (consulté le )
- Ana Bardají Benabarre, « Artal de Aragón, mejor caballero de la villa de Teruel », www.aragondigital.es, 19 de febrero de 2011 (consulté le )
- (es) « El Torneo Medieval de Teruel reforzará la Leyenda de los Amantes », sur europapress.es, Europa Press Aragón, (consulté le ).
- Leonor Franco, « La plaza de toros de Teruel, escenario de un torneo medieval entre ágiles caballeros », heraldo.es, 17 de febrero de 2018 (consulté le )
- « Un centenar de actos recrearán Las Bodas de Isabel de Segura del 15 al 18 de febrero - Ayuntamiento de Teruel », www.teruel.es, (consulté le )
